vendredi 2 mai 2014

Fil d'actualités

> International - De nouvelles images satellite indiquent que la Corée du Nord teste la propulsion d'un missile intercontinental balistique (ICBM), a rapporté vendredi 2 mai un institut américain, dans un contexte d'inquiétudes quant à l'imminence d'un nouvel essai nucléaire nord-coréen. Selon Le Figaro, ce type de missile serait "potentiellement capable de frapper les États-Unis".
Des tests scientifiques avance Pyongyang
La Corée du Nord est parvenue à placer un satellite en orbite en décembre 2012 avec le lancement réussi d'une fusée Unha-3. Ce tir avait été condamné par la communauté internationale comme un tir d'essai de missile balistique et avait valu au régime nord-coréen de nouvelles sanctions votées par le Conseil de sécurité des Nations unies. 
Vers un quatrième essai atomique?
Le Nord a récemment multiplié les tirs d'essai de missiles en mer et semble sur le point de procéder à son quatrième essai atomique comme le suggèrent de récentes images satellite révélant une activité intense sur son principal site d'expérimentation nucléaire de Punggye-ri. La Corée du Nord a déjà procédé à trois essais nucléaires, en octobre 2006, mai 2009 et février 2013, des tests interdits par l'ONU et qui ont chaque fois conduit à un alourdissement des sanctions internationales.
Les lanceurs de type KN-08 présentés lors des parades militaires géantes organisées par le régime nord-coréen dans la capitale ont été qualifiés de vulgaires copies par les experts étrangers. Peu d'experts pensent que Pyongyang possède des engins intercontinentaux fonctionnels, le tir de 2012 ayant souligné l'incapacité de la fusée-missile à revenir dans l'atmosphère pour aller frapper sa cible.
En revanche la Corée du Nord serait sur le point, après trois essais nucléaires, de maîtriser la miniaturisation de charges nucléaires contenues dans l'ogive d'un missile


> Facebook veut devenir un acteur incontournable de la publicité mobile
C'est la conférence du printemps dans la Silicon Valley. Très attendue, la « F8 » de Facebook, réservée aux développeurs, a eu lieu mercredi 30 avril. L'événement, une tradition dans la Silicon Valley – Google et Apple ont eux aussi leurs conférences développeurs – n'avait pas eu lieu depuis 2011.
C'est devant un parterre de plus de 1 700 développeurs et journalistes, que Mark Zuckerberg, fondateur et encore principal actionnaire de Facebook, a fait la présentation de plusieurs nouveaux outils, principalement centrés autour de l'univers du mobile. Le plus grand réseau social du monde qui, il y a deux ans, ne tirait aucun revenu de son application pour smartphones, semble avoir plus que jamais compris l'importance de l'écosystème mobile. Et pour cause, Facebook en tire aujourd'hui un peu plus de 60 % de ses revenus ! Une belle performance qui repose quasi uniquement sur la publicité.
C'est dans ce contexte que Mark Zuckerberg a annoncé mercredi une nouvelle régie publicitaire mobile nommée Facebook Audience Network. Chassant résolument sur les terres de son grand rival Google, le réseau social aux 1,2 milliard d'utilisateurs va vendre de la publicité non plus uniquement sur sa plateforme mobile mais sur des applications tierces.


> Taxe sur les transactions financières
  Michel Sapin prévoit la semaine prochaine, à Bruxelles, une avancée « décisive »sur la taxation des transactions financières. « Le 6 mai, nous allons marquer la première étape » de ce projet, a assuré le ministre des finances et des comptes publics, invité mercredi de l'émission « Questions d'info » sur LCP en partenariat avec Le Monde, France Info et l'AFP.
  La taxation des transactions financières, dite « taxe Tobin », est un vrai serpent de mer. L'idée avait été suggérée en 1972 par le lauréat du prix Nobel d'économie James Tobin pour limiter la volalité des taux de change. Elle avait été relancée parNicolas Sarkozy après la crise de 2008.
  Son principe a été acté par le Parlement européen en 2010 puis repris à son compte par la Commission européenne un an plus tard. Mais il a fallu attendrejanvier 2013 pour qu'une majorité qualifiée d'Etats membres en accepte le principe. La Grande-Bretagne, farouchement hostile au projet, a alors déposé un recours devant la Cour de justice de l'Union europénne, qui a été rejeté mercredi 30 avril.
 - Onze états participants
« Le serpent est en train de sortir de la mer, a assuré Michel Sapin. Le 6 mai prochain, je proposerai avec d'autres grands pays européens, l'Espagne, l'Italie, l'Allemagne, que nous franchissions une étape décisive dans la mise en œuvre de cette taxe. »
 Dans un premier temps, les onze Etats participant au projet (Allemagne, Autriche,Belgique, Espagne, Estonie, France, Grèce, Italie, Portugal, Slovaquie et Slovénie) devraient s'engager à taxer les échanges portant sur les actions. Le projet de la Commission évoque un taux de 0,1 %. La taxe pourrait s'appliquer dès 2014.
« D'ici à la fin de l'année, il faudra travailler à une deuxième étape sur d'autres outils financiers, comme les produits dérivés, qui eux-mêmes présentent des inconvénients s'ils ne sont pas régulés », a précisé Michel Sapin.
 - Financer des grands travaux
  Pour le ministre des finances, il est en effet « très important, au moment où la croissance repart, d'éviter la spéculation et de contenir la “finance folle” qui ne s'occupe que d'elle-même. Tout ce qui permet de réguler, de ralentir des mécanismes de transactions qui sont fous est bienvenu. La taxe sur les transactions financières en fait partie ».
  La taxe devrait être prélevée au niveau de chacun des pays, comme c'est déjà le cas en France, mais son produit pourrait contribuer au financement « de grands travaux européens », a précisé M. Sapin.
  Récusant les risques de déflation en Europe, le ministre des finances a cependant vigoureusement plaidé pour un assouplissement de la politique monétaire européenne en jugeant positives les récentes prises de position de Mario Draghi.« Quand la Banque centrale européenne se préoccupe de la valeur de l'euro, elle reconnaît qu'il y a un problème, que le niveau de l'inflation est trop faible », s'est il réjoui.
  Alors qu'Alstom est entré en négociations avec le groupe américain General Electric pour la vente de sa branche énergie, Michel Sapin a déclaré que le gouvernement « n'avait pas juridiquement de veto » à mettre, car « cette entreprise est 100 % privée ». Mais il a invoqué les « intérêts fondamentaux de la France » en citant : l'emploi, la conservation et l'amplification des centres de recherche et de décisions et les questions stratégiques liées à l'énergie. 
-Tiré du monde


> Bras de fer au sommet du secteur pharmaceutique entre Pfizer et Astrazena 
Trois tentatives, trois échecs. Malgré le réhaussement de son offre de rachat à 63 milliards de livres (76 milliards d'euros), Pfizer a essuyé un nouveau refus, vendredi 2 mai, de la part du groupe pharmaceutique britannique AstraZeneca.
Après avoir ouvert en légère hausse, le titre AstraZeneca, qui avait bondi de 14,38 % lundi, a reculé de plus de 1 % à la bourse de Londres, avant d'effacer une partie de ses pertes, les investisseurs anticipant une nouvelle surenchère de Pfizer. Depuis le début de la semaine, l'action a pris plus de 18 %. 
Après deux refus, début janvier et fin avril, le groupe Pfizer avait augmenté son offre pour la troisième fois et proposait désormais 50 livres par titre. Après une offensive de charme menée par son PDG Ian Read dans la City cette semaine, le géant américain espérait ainsi obtenir la plus grosse fusion jamais réalisée dans la pharmacie, et devenir le numéro un mondial du secteur par les ventes (51 milliards de dollars pour Pfizer et 25 milliards pour AstraZeneca en 2013).
Pfizer souhaitait également mettre la main sur AstraZeneca afin de se domicilier fiscalement au Royaume-Uni, où les taux d'imposition sont plus bas. Le Parlement britannique a annoncé son intention d'enquêter sur ce projet de rachat afin de s'assurer que les emplois et la recherche scientifiques seront préservés en cas de succès.
La réputation de Pfizer au Royaume-Uni est ternie depuis que le groupe a fermé en 2011 un grand centre de recherche où le Viagra fut inventé, avec la perte de près de 2 000 emplois. En début de semaine, le groupe s'est publiquement engagé à assurer la création d'un centre de recherche planifiée par AstraZeneca à Cambridge et à avoir 20 % des effectifs de la nouvelle entité au Royaume-Uni.
Source : Le Monde
 (Interrogé sur la BBC, David Willetts, ministre des sciences et des universités, a fait savoir que Londres avait fait pression sur Pfizer pour que le groupe prenne aussi des engagements en matière de préservation des emplois et des facilités de recherche. Un groupe de scientifiques britanniques a d'ailleurs exhorté le gouvernement à agir pour empêcher l'industrie pharmaceutique du pays d'être purement et simplement absorbée.)


> Assurance auto : ce qui fait gonfler les tarifs
Il suffit de se rendre sur l'un des nombreux sites de comparateurs d'assurances pour s'en rendre compte : les tarifs de l'assurance auto font le grand écart d'un prestataire à l'autre.     « Pour un profil strictement identique, ils peuvent coûter 50 % de plus entre la société la plus chère et la moins chère », indique Arnaud Giraudon, président de Acommeassure.com, un courtier en ligne.
Mais les tarifs ne varient pas seulement en fonction des sociétés : chez un même assureur, ils peuvent aussi évoluer du simple au double selon différents critères, dont certains sont plutôt inattendus.
Dans un comparatif réalisé par Acommeassure.com, plusieurs d'entre eux sont mis en avant, en lien avec l'impact sur le coût. La profession de l'assuré réserve la première surprise : si un retraité paie 8 % de moins qu'un cadre, car il conduit moins, on y découvre qu'un chômeur paie 23 % de plus qu'un cadre pour une même voiture avec les mêmes garanties.



> Premier refus d'adoption à un couple de femmes ayant conçu un enfant par PMA
 « Je suis écœurée, je ne comprends pas. » Sabine (le prénom a été modifié) et son épouse ont découvert la décision du tribunal de grande instance de Versailles le 30 avril au soir. Pour la première fois en France, un refus d'adoption de l'enfant du conjoint au sein d'un couple homosexuel a été prononcé. L'association Les enfants d'Arc-en-ciel, qui accompagne les deux femmes, a rendu publique la décision. Le couple fera appel.
  L'enfant, un petit garçon de 4 ans, a été conçu par procréation médicalement assistée (PMA) avec donneur anonyme en Belgique par l'épouse de Sabine. Cette dernière demandait à adopter l'enfant de sa conjointe, comme la loi l'autorise au sein des couples mariés. C'est pour cette raison que les deux femmes ont convolé rapidement après l'entrée en vigueur de la loi sur le mariage pour tous en mai 2013. Elles vivent ensemble depuis quinze ans, ont décidé à deux d'avoir un enfant. « J'ai sorti mon fils du ventre de ma compagne, j'ai coupé le cordon, je l'emmène à l'école », témoigne Sabine.
  « On n'a pas fait de fête pour le mariage, se souvient-elle. On voulait la faire pour l'adoption». Cette procédure leur apparaissait comme une formalité : « La loi a été faite pour sécuriser les enfants ! », poursuit Sabine. C'est en tout cas le discours qui était tenu par les ministres et les parlementaires au moment des débats au Parlement. Il était en effet admis que la loi allait surtout servir à régulariser la situation d'enfants nés par PMA à l'étranger – Belgique, Danemark, Espagne…
  Mais le droit n'est pas aussi clair. Le tribunal de Versailles a ainsi estimé que « le procédé qui consiste à bénéficier d'une assistance médicale à la procréation interdite en France, puis à demander l'adoption de l'enfant, conçu conformément à la loi étrangère mais en violation de la loi française, constitue une fraude (…) et interdit donc l'adoption de l'enfant illégalement conçu ». Il se réfère à la décision du Conseil constitutionnel du 17 mai 2013 (saisi par les parlementaires de l'opposition) qui rappelle que la PMA n'est pas ouvert aux couples de femmes en France. Les juges sont tenus de vérifier « que la situation juridique qui leur est soumise ne consacre pas une fraude à la loi ».
  Cependant, si la PMA est légalement réservée aux couples hétérosexuels infertiles, aucune loi n'interdit explicitement aux lesbiennes d'y avoir recours. Les juges affirment aussi qu'autoriser les adoptions au sein des couples de femmes reviendrait à « établir une distinction avec les couples homosexuels hommes, pour lesquels le recours à la gestation pour autrui est pénalement répréhensible », ce qui porterait atteinte au principe d'égalité devant la loi.


> Réforme territoriale : quels départements ou régions supprimer ?
En 1982, la loi sur la décentralisation correspondait à un besoin vital pour une France déjà en crise. Trente ans après, la décentralisation est toujours aussi nécessaire car, chacun le sent bien, c’est de la mobilisation commune de l’État et des collectivités locales que dépend la capacité à faire face à la crise écologique, dont découle en particulier la crise économique qui affecte les sociétés occidentales, mais pas seulement.
 Lorsque Manuel Valls souhaite engager une grande réforme territoriale avec la division par deux du nombre des régions et la suppression des départements en tant que collectivités territoriales, afin de réduire le complexe mille feuille, on ne peut qu’approuver.
  Il est clair que les régions françaises méritent d'être redécoupées. Elles ne  correspondent trop peu aux réalités historiques, culturelles, et sociales du pays. C'est pourquoi il est impératif que la cohérence territoriale soit en adéquation avec celui des aspirations des populations, mais aussi avec les nouvelles contraintes écologiques.
 Le résultat pourrait être des régions de tailles très hétérogènes, comme chez nos voisins italiens, allemands ou espagnols. Ainsi, on peut imaginer une région avec six, sept, huit départements actuels, coexistant avec des régions à deux départements (Alsace, Savoie), voire, des collectivités territoriales plus petites encore (Catalogne et Pays Basque français).
L'objectif d'une dizaine de régions ainsi fixé arbitrairement par le Premier ministre, sans débat préalable de la population, notamment par saisine de la "commission nationale du débat public" mérite d'être condamné fermement, car il reproduirait les travers technocratiques du découpage précédent... Certes, cette réforme exprime une volonté qui va dans le bon sens, toutefois, pour qu'elle soit complète, il resterait toutefois à revoir la réduction du nombre de communes par des fusions consenties entre elles, ainsi que la suppression du Sénat.


> Les stratégies des banques centrales divergent
Les banques centrales se réunissent de plus en plus souvent. Mercredi 30 avril, la présidente de la Reserve Féderale Americaine (FED). Janet Yellen, la présidente a annoncé que la banque aller essayer de réduire  de 10 milliards de dollars ses injections de liquidités (10 milliards supplémentaires s’ajoutant aux réductions déjà prévues).
En mai, la FED va acheter ainsi pour 45 milliards de dollars d’obligations du Trésor américain et de titres adossés à des créances hypothécaires sur les marchés, contre 55 milliards en avril et 85 milliards par mois en 2013.
« Elle estime que l’économie américaine va mieux et qu’elle doit poursuivre la normalisation de sa politique », commente Paul Ashworth, chez Capital Economics.


> La baisse du chômage aux Etats-Unis
Alors que la crise économique se poursuit dans le monde depuis 2007, les chiffres du chômage aux Etats-Unis sont plutôt encourageants. Grâce à de nombreuses créations d’emplois, le taux de chômage a donc baissé de 0.4% entre le mois de mars et d’avril et s’élevait donc à 6 ,3% en avril. Ce nouveau taux de  chômage dépasse les attentes des analystes qui le prévoyaient autour de 6,6% en avril. Si ce chiffre est si encourageant, c’est aussi parce que le taux de chômage aux Etats-Unis n’avait pas été aussi bas depuis septembre 2008. On estime aujourd’hui  à 190 000 le nombre d’emplois créés par mois aux Etats-Unis, et le nombre total de chômeur s’élèverait désormais à 9,8 millions. 
En comparaison, le taux de chômage de la zone euro s’élève encore aujourd’hui à 11,8% ce qui représente 5% de plus qu’aux Etats-Unis et près de 19 millions de personnes. 


> En zone euro, le taux de chômage reste stable à 11,8 %
Aujourd’hui, vendredi 2 mai 2014, le taux de chômage est publié par Eurostat. Il est de 11,8 %, c’est-à-dire le même taux qu’au mois de mars. Ce taux représente 18,913 millions de personnes mais il ne faut pas oublier qu’il avait diminué de 22 000 personnes en février. Et comparé à mars 2013, le chômage a baissé de 316.000 personnes dans la région.
Pour autant, tous les pays n’ont pas eux stagné quant à leur taux de chômage, c'est-à-dire que certains ont vu leur courbe diminuer, par exemple l’Autriche, le Luxembourg ou encore l’Allemagne. D’autres, ont malheureusement observé une augmentation de ce taux, on pense par exemple à la Grèce et à l’Espagne qui traversent en ce moment des périodes difficiles. Par ailleurs, la France, elle reste sous la moyenne du taux de chômage dans la zone euro.
Même si ce taux de chômage reste de 11,8 %, il est presque le double de celui des Etats-Unis étant de 6,3 % soit 5,5 % d’écart. Mais si l’on continue dans cette voie là, il se pourrait bien que le chômage diminue, alors continuons !


> A Cuba, un embargo Américain qualifié de "Blocus" 
Un embargo est une interdiction provisoire de la libre circulation entre les pays. Ici, l’embargo interdit les exportations des Etats-Unis vers Cuba, à l'exception, depuis une quinzaine d'années, des médicaments et des produits alimentaires. Les Etats-Unis sont d'ailleurs devenus le premier fournisseur de denrées alimentaires de l'île. Mais les autorités cubaines doivent les payer comptant et en liquide. Cuba ne peut en outre pas importer de biens dont au moins 10 % des composants sont américains, ce qui prive l'île d'un grand nombre de produits incorporant de la technologie américaine, notamment informatique. Le gouvernement de l'île se plaint des surcoûts qu'entraîne pour lui l'obligation de se fournir sur des marchés lointains.
  • Condamnation de l'ONU 
L'embargo est aussi financier. Cuba ne peut effectuer de transactions internationales en dollars ni détenir de compte dans cette monnaie dans les banques de pays tiers. Dans son dernier rapport aux Nations Unies – l'Assemblée générale a condamné l'embargo à de multiples reprises – « sur la nécessité de lever le blocus » (juillet 2013), le gouvernement cubain accuse l'administration Obama d'avoir fait de « la traque contre les transactions financières internationales cubaines l'un des traits dominants de l'application du blocus ». Les diplomates européens en poste dans l'île dénoncent les procédures lancées contre des banques européennes.
  « A cause du blocus, accuse Pedro Pedroso Cuesta, sous-directeur au ministère cubain des relations extérieures, les entreprises qui veulent travailler à Cuba doivent bénéficier de l'appui de leur Etat. » C'est ce que fait le Brésil, qui investit massivement dans le développement du port de Mariel (à l'ouest de la Havane). « Nous ne sommes pas soumis à l'embargo, tranche Cesario Melantonio Neto, l'ambassadeur brésilien à Cuba. Nous ne suivons pas les boycotts unilatéraux. Nos entreprises sont appuyées par le gouvernement brésilien. » Mais l'embargo pourrait gréver l'ambition des autorités cubaines de Mariel la plaque tournante des échanges maritimes dans la Caraïbe. En effet, il interdit aux navires qui touchent Cuba d'accoster aux Etats-Unis pendant les six mois qui suivent.
Source: http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/05/02/a-cuba-un-embargo-americain-qualifie-de-blocus_4410584_3234.html Le Monde. 


> Attentats en Egypte
 Plusieurs attentats ce vendredi 2 mai dans le Sinaï, ont éclatés dans le nord de l'Egypte. Un point de contrôle de l’armée dans la région d’El-Tour, a été attaqué par deux kamikazes, faisant une victime, un soldat selon les sources militaires citées par les agences de presse. Dans le même temps, un car de tourisme transportant des travailleurs égyptiens a été visé par une attaque près du lieu du premier attentat,
sur la route menant du Caire à la station balnéaire de Charm El-Cheikh.
Le bilan fait par les autorités compte au moins cinq personnes qui ont été blessées. 
Les attaques n'ont dans un premier temps pas été revendiquées. Dans le reste du pays, la situation reste également très tendue. Un policier a été tué par une bombe lancée par des inconnus au Caire causant de nombreux dégâts matériel et humains.


> Nouvel attentat à Abuja au Nigeria
Ce jeudi 1er mai, un attentat déclenché par une bombe, a explosé en tuant 19 personnes. La bombe a explosé à 20 heures locales dans la même gare routière de la périphérie d'Abuja où un attentat avait fait au moins 75 morts le 14 avril dernier. L’attentat n’a pas encore été revendiqué pour l’instant mais le groupe islamiste extrémiste Boko Haram, dont les attaques font des milliers de morts au Nigeria depuis 2009, est fortement soupçonné. 
Mais la plupart des attaques récentes de groupes de terroristes sont concentrées dans le nord-est du Nigeria. Cette nouvelle attaque, au cœur du pays dans la capitale Abuja, laisse le doute sur les affirmations de l'armée selon lesquelles Boko Haram serait affaibli et  plus capable de frapper des cibles importantes.


> Le Portugal bientôt affranchi de son plan d'aide international
Le Portugal a conclu avec succès le dernier examen de ses comptes par la troïka de ses créanciers – Commission européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international. Il est en passe de devenir le deuxième pays sous assistance de la zone euro à s'affranchir de son plan d'aide international, après l'Irlande.
La mission de la troïka, qui avait débuté le 22 avril, s'est terminée jeudi soir au terme de négociations marathon. « Le Portugal a fait le chemin lui permettant de reconquérir son autonomie financière, ce qui donne un sens et une utilité aux sacrifices consentis », s'est félicité le vice-premier ministre, Paulo Portas.
UN DERNIER CHÈQUE DE 2,6 MILLIARDS D'EUROS
Le satisfecit des bailleurs de fonds libère un versement de 2,6 milliards d'euros au pays, dernière part des 78 milliards du plan de sauvetage accordé en mai 2011. Le Portugal sortira officiellement de son programme de redressement financier le 17 mai. Il pourrait annoncer sous peu son retour sur les marchés sans recours à une ligne de crédit de précaution, comme l'avait fait l'Irlande en décembre.
Le premier ministre portugais, Pedro Passos Coelho, s'est engagé à dévoiler sa décision avant lundi, date de la prochaine réunion des ministres des finances de la zone euro. « Nous sommes en mesure de montrer aux Portugais que le chemin parcouru jusque-là nous permet d'avancer par nos propres moyens à partir de maintenant », avait déclaré jeudi M. Passos Coelho, laissant entendre que le pays s'apprête à suivre l'exemple de l'Irlande.


>  Le FMI promet 17 milliards à l'Ukraine
Le FMI a décidé mercredi de débloquer une somme de 17 milliards sur deux ans pour l'Ukraine. Cette somme a obtenu le feu vert du conseil d'administration du Fonds monétaire international. Un premier prêt de 3,2 milliards de dollars va immédiatement être débloqué. De quoi permettre à Kiev de régler une partie de sa facture de gaz à son voisin russe, alors que le pays est au bord de la faillite et que les forces pro-russes menacent la stabilité de l'est du pays.
Cet accord ouvre aussi la voie à d'autres donateurs (Union européenne, Banque mondiale...) afin de parvenir à un plan de sauvetage global de 27 milliards de dollars alors que le pays est menacé de banqueroute et fragilisé par une insurrection prorusse dans l'Est.
Les autorités intérimaires à Kiev, qui avaient appelé l'institution à l'aide au début de mars, ont déjà donné des gages de bonne volonté en annonçant une baisse des subventions énergétiques (qui se traduira par une hausse de 50 % des prix du gaz), une mesure réclamée de longue date par le Fonds.
Ce plan d'aide est le troisième accordé par l'institution à l'Ukraine depuis 2008. Il doit également permettre d'améliorer le climat des affaires, mais reste sujet à de fortes incertitudes liées à la crise politique.

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