Dossier sur le conflit Syrien


Le confit Syrien



Contexte géopolitique :

La Syrie n'a plus connu d'élection démocratique depuis l'arrivée au pouvoir du parti Baas en 1963. la République arabe syrienne est gouvernée par le Parti Baas arrivé au pouvoir par un coup d'État. Les responsables au pouvoir sont pour la plupart issus de la minorité alaouite.
À la mort du président Hafez el-Assad en 2000, son fils Bachar el-Assad prend le titre de président.
Après l’utilisation d’arme chimique en septembre 2013  par le régime syrien l’ONU et plus précisément les Etats Unis prennent  à cette guerre civile. Une intervention est donc proposé mais des disparités au sein de conseille de sécurité empêche une intervention directe en Syrie .En effet la Russie s’oppose a toute intervention puisque, historiquement la Syrie constitue un allié de la Russie. Sans compter le fait que la chine aussi apposé son veto.

Les origines du conflit Syrien :

La guerre civile syrienne est un conflit armé issu d’un mouvement de contestation du gouvernement répondant à la « vague » de révolutions nord-africaine  que la Tunisie a déclenché entre décembre 2010 et Janvier 2011.
Ce mouvement premièrement pacifiste prends peu à peu part a des conflits les opposant aux forces armées Syriennes .c’est avant tout une réprimandassions de la part du gouvernement qui développe le conflit et la haine du peuple.
La Syrie est le produit du partage du Proche-Orient par la France et la Grande-Bretagne en 1918, et de la politique coloniale française qui en a détaché le Liban et le Sandjak, cédé à la Turquie. Cet état connait d’énormes disparités aussi bien ethniques que culturelles. Elle est le produit de la désintégration d’un Empire ottoman multicommunautaire et non d’un processus d’homogénéisation de la population sur des critères ethniques et culturels. Les rebelles appartiennent dans leur quasi-totalité à la communauté arabe sunnite.

Déclencheur de la guerre civile :

Bachar el-Assad déclare que ce conflit est la conséquence directe d’une activité terroriste.
Pourtant à Deraa, dans le sud de la Syrie, ce sont bien seize enfants, inspirés par les images du Printemps arabe diffusées sur la chaîne qatarie Al Jazzera, qui taguent "Bachar el-Assad, dégage !" sur les murs de leur école. Les seize jeunes sont portés disparus.
Dès le lendemain, une énorme manifestation éclate au cœur de la mosquée Al-Omari de Deraa, l'une des plus anciennes au monde. Les forces de l’ordre tirent sur la foule.
Une délégation part alors de Deraa pour rencontrer le président en personne. Elle obtient la libération des seize jeunes, ainsi que le limogeage du cousin de Bachar qui les a insultés. Mais les Hauranis (habitants du sud de la Syrie) ne s'arrêtent pas en si bon chemin. Euphoriques après la victoire historique qu'ils viennent de remporter, des milliers d'entre eux envahissent à nouveau la mosquée Al-Omari pour réclamer davantage de liberté. Le 24 avril, les chars de l'armée envahissent Deraa, marquant le début d'une féroce répression qui va secouer le pays.


Carte tirée de Libération.

Le mouvement de contestation :

Dans le contexte des soulèvements populaires liés au Printemps arabe, le régime du président Bachar el-Assad est confronté, depuis le 15 mars 2011, à un vaste mouvement de protestation dans plusieurs villes du pays. La nomination d’un nouveau gouvernement en avril 2011 et la levée de l’état d’urgence n’ont pas mis fin au mouvement de protestation.
En février 2013, la Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’Homme, Mme Navi Pillay, estimait devant le Conseil de sécurité que près de 70 000 personnes avaient été tuées en Syrie depuis le début de l’insurrection.

Dix dates les plus importantes du conflit.

-23 mars 2011= Quelques jours après la chute de président égyptien Hosni Moubarak, des élèves de la petite ville de Deraa sont emprisonnés et torturés pour avoir écrit sur les murs de leur école « Ton tour arrive, docteur » à l’adresse du président syrien Bachar Al-Assad. Pour la population syrienne, c’est la répression de trop. Ils descendent dans la rue et au moins 100 personnes sont tués par la police. Cet évènement marque le début de la contestation dans tout le pays.

-30 juillet 2011= Dans une vidéo publiée sur internet, des militaire ayant déserté l’armée syrienne créé L’Armée syrienne libre ; un mouvement de contestation armé constitué d’anciens soldats ou de civils. L’ONU déclare condamnées  les violations généralisées des droits de l’homme et l’usage de la force contre les civils en Syrie.

-23 aout 2001= des leaders de l’opposition syrienne crées un « Conseil national » dans le but de coordonné la lutte contre le régime de Damas.  L’ONU, quand a elle, approuve une résolution demandant la création d’une commission d’enquête internationale e sur les violations des droits de l’homme.
-2 octobre 2011= Le Conseil National Syrien (CNS) se forme a Istanbul, réunissant alors tout les partis de l’opposition. Pour une première fois, tous les partis contestataires parlent d’une même voix.
-7 novembre 2011= Homs, la ville mère du conflit, devient le cible n° 1 du régime. L’ONG Humans Rights Watch parle alors de « crimes contre l’humanité ».
-27 décembre 2011= Les observateurs d »e le Ligue Arabe arrivent à Homs.
-27 mars 2012= Le régime syrien accepte le plan de paix de Kofi Annan qui prévoit l’arrêt des violences armés et la fourniture d’aides humanitaires. La répression ne s’arrête pas pour autant.
-17 juillet 2012= Les rebelles lancent un offensive sur Damas. Cette dernière est repoussée par l’armée et le lendemain, le beau-frère de Bachar Al-Assad est tué dans un attentat. 
-6 janviers 2013= Premiers discourt publique de Bachar Al-Assad depuis sept mois. Un prône un « dialogue national » mais refuse de de négocier avec l’étranger.
-21 août 2013= L’opposition lance une nouvelle offensive dans la banlieue de Damas faisant  1300 morts. Les rebelles accusent le régime d’avoir utilisé des armes chimiques contre la population.
Metro news
La situation actuelle en Syrie est figée bien que les combats continuent. La population civil, quand a elle, continue à payer le prix fort avec à ce jour 7100 tués. La Syrie est récemment devenue le pays du monde le plus dangereux pour les journalistes selon Reporters sans Frontières avec plus de 110 tués.

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