> Merkel reçoit Hollande dans son fief électoral
Cette visite "informelle" et conviviale sera l'occasion d'aborder deux sujets de taille : les prochaines échéances européennes et la crise ukrainienne.
Angela Merkel reçoit François Hollande vendredi et samedi dans son fief électoral au bord de la Baltique, une visite "informelle" et conviviale avec cependant sur la table deux sujets de taille : les prochaines échéances européennes et la crise ukrainienne. Pour le président socialiste et la chancelière conservatrice, cette visite devrait être avant tout l'occasion de raviver leurs liens personnels alors que le couple franco-allemand connaît des relations en dents de scie depuis l'arrivée de François Hollande au pouvoir il y a tout juste deux ans. Cette visite, qui tombe symboliquement le 9 mai, journée de l'Europe, est interprétée à Paris comme le signe d'"une relation qui s'est rapprochée au fur et à mesure".
- Discussions approfondies
La chancelière allemande invite régulièrement des chefs d'État et de gouvernement et d'importantes personnalités politiques dans cette petite ville classée au patrimoine mondial de l'Unesco. Nicolas Sarkozy, qui avait au fil des années noué des relations de confiance avec la chancelière - on parlait à l'époque du couple " Merkozy".
> Mauvais début d’année pour CGG
Le groupe français de services parapétroliers CGG, un des grands spécialistes mondiaux de la sismique, a fait un très mauvais début d'année : il a affiché une perte nette de 39 millions de dollars (28 millions d'euros) au premier trimestre (contre un bénéfice de 79 millions un an plus tôt) et un recul de 7,4 % de son chiffre d'affaires (806 millions de dollars). La dette nette s'est creusée à 2,428 milliards (2,2 milliards au quatrième trimestre) et le carnet de commandes est tombé de 1,4 milliard de dollars fin mars 2013, à 1,181 milliard un an plus tard.
Le directeur général de ce groupe employant 9 800 salariés dans 50 pays estime que ces résultats sont « conformes à ses attentes ». Ils reflètent, selon Jean-Georges Malcor, l'exécution de contrats signés fin 2013 au moment où la situation du marché sismique était défavorable, notamment en Amérique du Nord, et dans sa division marine, où il exploite 18 navires. L'activité de géosciences reste en revanche soutenue, notamment pour les campagnes menées pour plusieurs clients.
Très en amont dans la chaîne pétrolière, les « échographes du sous-sol » comme CGG ou le franco-américain Schlumberger, ne pèsent que 3 % des dépenses d'exploration-production. Mais ils subissent le contrecoup de la contraction des investissements d'exploration-production décidée par de nombreuses compagnies pétrolières et gazières, dont les dépenses avaient flambé depuis le milieu des années 2000.
Pressés par leurs actionnaires, des dirigeants des géants comme ExxonMobil, Shell et Total préfèrent développer un portefeuille de gisements – parfois très prometteurs – découverts ces dernières années plutôt que de lancer de nouvelles campagnes d'exploration.
> Dopée par la BCE, la Bourse de Paris atteint un nouveau sommet depuis 2008
Le jeudi 8 mai, la bourse de Paris a atteint une hausse de 1,37%. C’est un nouveau record pour la bourse depuis 2008, dopée par l'espoir d'un geste de soutien de la Banque centrale européenne (BCE) dès le mois de juin.
C’est dans le vert que le marché parisien a passé sa matinée avant de flancher brièvement après les inscriptions hebdomadaires au chômage américain en plus fort recul que prévu, ce qui envisage alors thèse d'un resserrement de la politique monétaire américaine plus rapide que prévu. En revanche, Mario Draghi, le président de la BCE a affirmé que son institution était à l’aise à l’idée de passer à l’action le moi prochain.
« Les marchés sont dopés par un espoir d'assouplissement de la politique monétaire de la Banque centrale européenne. (…) Le marché est très keynésien sur ce point, il aime toujours qu'on fasse fonctionner la planche à billets. L'argent inondera forcément les marchés et soutiendra les achats d'actions », commente Yves Marçais, vendeur d'actions chez Global Equities. « Au-delà de sa petite phrase, on sent bien que Mario Draghi refuse de laisser s'installer une inflation trop basse », estime M. Marçais.
Le chef de la BCE s'est inquiété à cause de plusieurs facteurs capables de compromettre la reprise lente économique de la zone euro. Comme prévu, la Banque d'Angleterre a maintenu le statut sur sa politique monétaire. Une décision qui n'a pas influé sur la tendance, c’est aussi le recul de la production industrielle en Allemagne de 0,5 % en mars. Par ailleurs, CMC Markets annonce que les inquiétudes sur la situation Ukrainienne sont reléguées en arrière plan pour l’instant.
> Le déficit budgétaire a baissé de 3 milliards d’euro
En 2013, le déficit budgétaire était de 31 milliards d’euro, une dette colossale. Cette année, celui-ci a baissé de 3 milliards d’euro en effet il est passé à 29 milliards. Mais comment cela est-il possible ?
Les recettes s’élèvent cette année à 73.7 milliards, contrairement à l’an passé où elles étaient de 69.6 milliards. Cela est dû à l’impôt sur le revenu qui a augmenté ainsi que la TVA (Taxe sur la Valeur Ajoutée) qui a également augmenté depuis le 1er janvier dernier. Dans un autre temps, les dépenses s’attenue de 1.7 % en passant de 90.2 à 88.7 milliards d’euro en un an. Voilà donc d’où cette baisse pourrait provenir.
Mais, selon Bercy, «cette évolution positive reste cependant encore peu significative en ce début de gestion». Elle résulte «en partie» d’un «effet calendaire» lié à la fusion des avis d’imposition de l’impôt sur le revenu et de contributions sociales.
Nous verrons donc dans quelque temps si oui ou non ce déficit est bien en train de diminuer ce qui serait une bonne nouvelle pour la France ou si ce n’est que l’« effet calendaire » comme l’indique Bercy. Affaire à suivre.
> Dia veut céder ses magasins en France
Le groupe espagnol Dia, spécialiste du hard discount envisage de céder partiellement ou totalement l’ensemble de ses magasins en France au nombre neuf cents. Il prévoit aussi de fermer les moins rentables, soit deux cents magasins environ. Un comité central d’entreprise extraordinaire a eu lieu mardi.
« Il a été dit en gros que ce serait soit une restructuration de l'ensemble du parc Dia, ou une scission partielle ou totale de Dia France, ou les deux », a expliqué Thierry Coquin, délégué syndical central CGT, l'un des trois syndicats représentatifs du groupe avec FO et la CFTC.
De plus, Franck Merouze (CGT) déclare que « la situation économique de Dia France est préoccupante et ils annoncent au conditionnel entre cent cinquante et deux cent cinquante fermetures de magasin », ce qui reviendrait à supprimer deux mille à deux mille cinq cents postes.
> Air France satisfaite de la progression de ses résultats et du plan de départs volontaires
Air France est « une grande marque avec une longue histoire » et elle tient à le faire savoir, assure la compagnie aérienne. Pour célébrer ses 80 ans et promouvoir sa nouvelle cabine long courrier, Air France a pris exemple sur Citroën. Il y a quelques années, le constructeur automobile avait choisi Shanghai et Sophie Marceau pour lancer sa nouvelle DS. C'est donc à Shanghai qu'a été dévoilée la nouvelle première classe d'Air France. Ne manquait que Sophie Marceau. A Shanghai, Frédéric Gagey, PDG d'Air France, était tout sourire. 2014 a bien démarré. « Nous sommes plutôt contents des résultats depuis le début de l'année. La restructuration du groupe n'a pas fait obstacle au redressement de l'activité », a-t-il déclaré. Les clignotants du groupe repassent au vert. « Nous avons enregistré une amélioration de 91 millions d'euros du résultat d'exploitation au premier trimestre par rapport à la même période en 2013 », a précisé le patron d'Air France. Il entrevoit désormais un retour à l'équilibre de la compagnie aérienne après six années de pertes.
« Mais ce sont nos résultats de 2014 qui donneront la picture [la vision] de ce que l'on fera ensuite », a-t-il tempéré.
> La fusion Publicis-Omnicom tombe à l’eau
Les deux groupes devaient former le leader mondial de la publicité, employant 130 000 personnes dans le monde pour un chiffre d'affaires d'une vingtaine de milliards d'euros, dépassant ainsi le britannique WPP. Neuf mois plus tard, les deux groupes se séparent. Dans un communiqué commun publié vendredi 9 mai, les deux groupes annoncent « mettre un terme à leur projet ».
Manifestement, les deux directions ne se sont pas accordées sur les termes de l'« équilibre » à trouver entre les deux compagnies. Depuis juillet 2013, la recherche de cet « équilibre » a occasionné de multiples frictions entre les deux parties, faisant progressivement resurgir chez chacun la crainte d'être absorbé par l'autre.
Ces dernières semaines, il semble que le désaccord soit sur un point précis : le choix du directeur financier. Pour Omnicom, le poste devait revenir à son actuel « CFO », Randy Weisenburger. Mais, aux yeux du français, ce point n'était pas négociable et le poste devait revenir à son directeur financier, Jean-Michel Etienne.
Cette divergence est venue s'ajouter aux difficultés antérieures. D'abord, la question de savoir quel groupe allait techniquement acheter l'autre puis la localisation fiscale de l'entité. Autant de désaccords qui ont montré que derrière le slogan de la « fusion entre égaux », des questions majeures n'avaient pas été clairement posées ou réglées entre les deux firmes.
> Les banques d'investissement en pleine crise existentielle
La banque d'investissement, ça eu payé, mais ça ne paye plus. En tout cas, pas pour tout le monde.
Le groupe britannique Barclays est loin d'être le seul à se lancer dans un vaste programme de restructuration. Le suisse UBS a coupé des pans entiers de ses activités sur les taux d'intérêt en 2012, mettant 10 000 salariés à la porte. L'écossais RBS, comme le Crédit agricole, a élagué dans ses métiers actions. L'américain Morgan Stanley muscle son pôle de gestion d'actifs pour être moins dépendant des activités de négoce.
C'est plus qu'une mauvaise passe. « Les banques d'investissement en danger » : le titre d'un rapport du cabinet de stratégie Boston Consulting Group (BCG), publié le 7 mai, en dit long sur les difficultés structurelles d'une industrie qui a tardé à tirer les leçons de la crise financière.
Longtemps, les Barclays, UBS ou Citigroup ont espéré qu'ils allaient rebondir, une fois passées les affres de 2007 et 2008. Pour eux, les nouvelles règles jurisprudentielles allaient se traduire par une accélération de la désinte..
> Netflix débarque bientôt en France
Le service américain de vidéo à la demande, très populaire outre atlantique devrait bientôt arriver en France pour des prix et des contenus défiant toute concurrence.
Orange VOD et CanalPlay, les actuels leaders de ce marché en France, ont du soucis à se faire. En effet, la compagnie américaine profitera d’avantages non négligeables puisqu’elle s’est implantée hors du territoire français, ne se soumettant pas ainsi à la législation de ce dernier, concernant les contenus audiovisuels mais également au niveau des nombreuses taxes obligatoires, comme la TVA à 20%.
Ainsi , le service proposerait un abonnement mensuel de 8,99 euros, octroyant le droit d’un visionnage illimité de toutes les séries, films,émissions, reportages français mais aussi américain. Une vraie révolution pour la France. De ce fait, les derniers épisodes des séries américaines à succès serait disponible juste après leur diffusion au pays de l’oncle Sam.
De plus, Netflix propose déjà à ses abonnés américains de visionner tout le contenu qu’ils souhaitent sur leur télévision mais également sur leur ordinateur et appareils mobiles en tout genre. Imaginez vous en train de regarder le début de votre série au salon et de la terminer pénard, dans votre lit, sur votre ordinateur ou tablette tactile. Ce service de vidéo à la demande devrait très certainement débarquer en France dans le courant d’automne.
> Ukraine : les séparatistes pro-russes maintiennent leur référendum
Kiev a qualifié de moquerie le scénario de désescalade en Ukraine par Vladimir Poutine. La Russie accuse de son côté l'armée ukrainienne de mobiliser des troupes à la frontière.
L'appel lancé par Vladimir Poutine n'aura pas reçu d'écho en Ukraine. Mercredi, le président russe avait demandé aux séparatistes prorusses en Ukraine de reporter le référendum prévu le 11 mai sur l'indépendance de la «république» autoproclamée de Donetsk. Il a par ailleurs fait un geste envers Kiev en annonçant le retrait de ses troupes stationnées à la frontière avec l'Ukraine. Seulement, jeudi, les autorités ukrainiennes et les séparatistes de l'est du pays ont toutes les deux refusé la main tendue.
• Les séparatistes prorusses maintiennent leur référendum
L'annonce de Vladimir avait pris de court les séparatistes. Mais, jeudi, les représentants se sont finalement prononcés à l'unanimité pour le maintien du référendum d'autodétermination prévu dimanche. «Nous venons juste de voter au Conseil Populaire (...) La date du référendum a été approuvée à 100%. Le référendum aura lieu le 11 mai», a annoncé Denis Pouchiline, chef de la «République populaire de Donetsk». Les séparatistes de Louhansk se sont eux aussi prononcés en ce sens, rapporte l'agence de presse RIA.
• L'Ukraine poursuit l'opération contre les insurgés
Les autorités ukrainiennes avaient déjà anticipé leur réponse, en déniant à nouveau toute légitimité à ce projet de «référendum terroriste». Le secrétaire du Conseil de sécurité nationale et de défense, Andriï Paroubiï, s'est pour sa part montré clair: l'opération militaire contre les insurgés «va se poursuivre» quelle que soit leur décision. En tout cas, Kiev n'accordait guère de crédit à la proposition russe. Le ministère des Affaires étrangères avait déjà qualifié de «moquerie» le scénario de désescalade envisagé par Poutine. «Discuter d'un règlement pacifique en Ukraine, mais sans l'Ukraine, n'a pas de sens et est inacceptable», a estimé le ministère.
• Moscou procède à plusieurs tests de missiles balistiques
Le Kremlin a indiqué «analyser» la situation après l'annonce par les séparatistes. Moscou dénonce par ailleurs des mouvements de troupes ukrainiennes. Selon le vice-ministre russe de la Défense, Anatoli Antonov, les forces ukrainiennes auraient massé 15.000 hommes à la frontière avec la Russie. La tension entre les deux pays semble même monter d'un cran. Les autorités russes ont annoncé le tir depuis des sous-marins de la flotte du Nord et de la flotte du Pacifique de plusieurs missiles balistiques, lors d'exercices militaires supervisés par le président russe Vladimir Poutine.
> Apple rachète Beats Electronics
Selon le Financial Times, Apple serait sur le point de racheter la marque d'équipements audio Beats Electronics pour la somme de 3,2 milliards de dollars soit 2,3 milliards d'euros.
Si cette transaction avait effectivement, la marque Apple réaliserait sa plus grosse acquisition.
Beats Electronics, fondée en Californie en 2006 par le rappeur Dr. Dre et le producteur Jimmy Lovine, est initialement une marque de casques audio, elle s'est effectivement très vite fait connaître grâce au succès fulgurant de sa ligne de casques Beats by Dre.
Puis la marque a rapidement proposé d’autres produits tels que des enceintes ou des smartphones.
Mais alors pourquoi le géant américain Apple s’interesserait-il à une marque déjà bien implantée et établie. On peu alors supposer qu’Apple pourrait notamment profiter de la clientèle de Dr. Dre, habituée à débourser 200 dollars au moins pour un casque. Une manière, peut-être, de diversifier ses sources de revenus en dehors des smartphones et des tablettes.
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