> Une importante faille de sécurité a été découverte, mardi 8 avril,
dans un dispositif de protection des données échangées sur Internet utilisé par un nombre très important de sites et de services dans le monde. Elle permet, dans certaines conditions, de récupérer codes et mots de passe.
Où se situe cette faille ?
La faille, découverte au sein du logiciel OpenSSL, a été baptisée « Heartbleed » (« cœur qui saigne ») en référence au mode de fonctionnement du logiciel. Ce dernier est chargé de mettre en œuvre un moyen de protection utilisé quotidiennement par des centaines de millions d'internautes, les protocoles TLS/SSL.
Ces derniers, malgré leur appelation obscure, sont fondamentaux. Ils permettent à votre navigateur Internet d'authentifier la page sur laquelle vous vous connectez, mais surtout de camoufler mots de passe, codes de cartes bancaires et plus généralement toutes les données que vous échangez avec ce site. OpenSSL, installé sur le serveur du site auquel l'internaute se connecte, est un logiciel chargé de mettre en œuvre cette protection. Il s'agit d'un des outils favoris des sites Web : selon le site américain The Verge, deux serveurs sur trois pourraient être concernés. Si la faille ne touche pas toutes les versions du logiciel, elle est vieille d'environ deux ans.
Est-ce que c'est grave ?
Oui. Cette faille permet à d'éventuels pirates de récupérer des informations stockées sur la mémoire des serveurs du site vulnérable. Des informations personnelles censées être inaccessibles et protégées : plusieurs experts sont aisément parvenus à retrouver des mots de passe d'utilisateurs de sites vulnérables.
Enfin, il est envisageable que les certificats, sorte de clé de voûte de la sécurisation des données par TLS/SSL, censés être privés et très protégés, aient été rendus accessibles par la faille. Ce qui signifie que même lorsque la faille d'OpenSSL sera corrigée et la nouvelle version appliquée aux sites vulnérables, des assaillants qui ont préalablement intercepté la clé nécessaire au déchiffrement des données protégées seront encore en mesure d'y accéder.
Dans un premier temps, pour les utilisateurs lambda, changer de mot de passe est inutile, et peut même être contre-productif. En effet, si la faille d'OpenSSL n'est pas corrigée sur le site, le nouveau mot de passe pourra être visible à son tour. Il faut donc, avant tout, attendre que les responsables des sites vulnérables mettent à jour leurs dispositifs de sécurité.
> Michel Sapin croit encore à un déficit français à 3 % du PIB en 2015
Michel Sapin, nommé ministre des finances et des comptes publics, a fait renaître le jeudi 10 avril l'engagement de la France à ramener son déficit public en 2015 sous le seuil de tolérance européen de 3 % du PIB. C'est « est un objectif que nous devons maintenir », a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Washington, où il participe à une réunion du Fonds monétaire international (FMI), estimant que le respect des règles européennes sur les déficits était « dans l'ordre du faisable » dès 2015.
Ces déclarations interviennent alors que beaucoup pensent cet objectif définitivement enterré. La Commission européenne ne semble plus y croire, prévoyant de son côté un déficit français à 3,9 % en 2015, alors même que la France a déjà bénéficié de deux reports pour atteindre ce seuil l'an prochain.
Le prédécesseur de Michel Sapin, Pierre Moscovici, évitait soigneusement depuis des mois de prononcer le chiffre fatidique, préférant parler des « engagements de la France ». Il avait lui-même annoncé récemment qu'il voulait « discuter » avec la Commission européenne du « rythme » de la réduction des déficits français, ce qui avait été interprété comme un renoncement au retour aux 3 %.
Les dernières prévisions du FMI, publiées mercredi 9 avril, ont néanmoins évoqué un déficit public français à 3 % en 2015. La marche sera très haute à franchir, puisque la France a un déficit public se montant à 4,3 % du PIB, plus élevé que celui prévu l'an dernier.
Pour revenir dans les clous, Michel Sapin a répété à Washington qu'il n'était pas question d'augmenter à nouveau les impôts, mais de passer exclusivement par des économies, d'un montant de 50 milliards d'euros en trois ans. « On peut faire de très grosses économies sans toucher aux droits fondamentaux des Français », a martelé le ministre jeudi, qui a par exemple promis qu'il n'y aurait« aucune diminution » de remboursement des médicaments, l'effort en la matière devant porter sur une réduction de la consommation et une baisse des prix.
> Tarifs de l’électricité : la justice impose une hausse rétroactive :
Le Conseil d'Etat a annulé, vendredi 11 avril, les tarifs réglementés pratiqués par EDF pour la période allant d'août 2012 à août 2013 et demande au gouvernement de prendre un nouvel arrêté dans un délai de deux mois pour augmenter rétroactivement les prix. Cette décision concerne les tarifs bleus, appliqués à 28,7 millions de foyers, mais également les tarifs jaunes pour les petits professionnels.
En 2012, soucieux de préserver le pouvoir d'achat des ménages, le gouvernement de Jean-Marc Ayrault avait limité la hausse des tarifs à 2 %. Le Conseil d'Etat estime que ces tarifs étaient manifestement inférieurs au niveau auquel ils auraient dû être fixés . La loi prévoit précisément que les prix doivent permettre à EDF de couvrir les coûts croissants de l'opérateur public, ce qui n'était pas le cas avec la hausse décidée en 2012.
En conséquence, le Conseil dit avoir enjoint aux ministres compétents de prendre, dans un délai de deux mois, un nouvel arrêté fixant une augmentation rétroactive.
> Plongeon boursier à New York, provoqué par les doutes sur le secteur technologique
La Bourse de New York a été emportée jeudi 10 avril par un plongeon de son indice technologique, le Nasdaq, signe de la nervosité croissante des investisseurs vis-à-vis de la valorisation d'un secteur qui a longtemps bénéficié d'un afflux exceptionnel de liquidités.
Très chahuté depuis la fin de mars, le secteur technologique, emmené par ses titres phares, comme Tesla, Facebook ou Netflix, a enregistré sa pire séance depuis novembre 2011, chutant de plus de 3 %. Au total, le Nasdaq a perdu 7 % depuis le 5 mars, date à laquelle il s'était hissé à un plus haut depuis le 7 avril 2000, à 4 357,97 points. L'indice technologique a donc perdu trois fois plus que le Standard & Poor's 500 (2,17%).
La Bourse de Tokyo a terminé la séance de vendredi en baisse de 2,38 %, au plus bas depuis six mois. A la clôture, l'indice Nikkei 225 des valeurs vedettes baissait de 340,07 points, à 13 960,05 points. Les autres indices vedettes de Wall Street, le Dow Jones et le Standard & Poor's 500, qui avaient débuté la séance près de l'équilibre, ont également dégringolé dans son sillage, de 1,62 % et 2,09 %.
De plus en plus, « la nervosité du marché s'est concentrée sur le Nasdaq », a remarqué Peter Coleman, courtier chez ConvergEx Group. Dans un environnement macroéconomique incertain, où persistent les doutes sur la croissance des Etats-Unis et de la Chine, premières puissances économiques mondiales, sans oublier les risques géopolitiques en Ukraine, l'humeur est de moins en moins à la prise de risque.
D'autant que la politique de l'argent facile de la Réserve fédérale (Fed), la banque centrale américaine, ne sera bientôt que l'ombre d'elle-même, craignent les investisseurs.
« Nous passons d'une année 2013 dopée par les liquidités à une année où la Fed se retire petit à petit », résume Stéphane Ventilato, vendeur d'actions chez Banca Imi, évoquant « une phase de transition ». Après la réduction de ses achats de liquidités, « une hausse des taux est attendue dès 2015 », ajoute-t-il. Or le secteur technologique et ses valeurs stars, Apple, Google mais aussi Amazon, Netflix, Tesla, Twitter et bien sûr Facebook, ont été les premiers bénéficiaires de l'afflux énorme de liquidités l'an dernier.
Source: http://www.lemonde.fr/argent/article/2014/04/11/plongeon-boursier-a-new-york-et-au-japon-provoque-par-les-doutes-sur-le-secteur-technologique_4399574_1657007.html
> L'emploi à domicile a enregistré, en 2013, une chute comme il n'en avait pas connu depuis dix ans, selon les données publiées vendredi 11 avril par l'Agence centrale des organismes de Sécurité sociale (Acoss).
Tous les indicateurs sont au rouge :
- Le nombre de particuliers déclarant un emploi à domicile (hors assistantes maternelles) diminue de 3,2 % en un an. Il est repassé sous la barre symbolique des millions (1,99 million d'employeurs).
- Le nombre d'heures déclarées chute : en un an, le volume horaire déclaré a baissé de 6,1 % pour s'établir légèrement en dessous de 130 millions d'heures.
- Par ailleurs, l'activité des assistantes maternelles, qui jusqu'à présent résistait plutôt bien, retombe sous son niveau de la fin 2011. Le volume horaire déclaré recule de 1,9 % au dernier trimestre et de 1 % sur un an.
Au total, si l'on additionne l'emploi à domicile et les assistantes maternelles, ce sont plus de 70 000 particuliers employeurs qui se sont évaporés et de l'ordre de 11,6 millions d'heures déclarées en moins : l'équivalent d'un « plan social » de 7 200 emplois à plein temps.
« On n'avait jamais connu une dégradation aussi importante depuis 2004 », relève Marie-Béatrice Levaux, présidente de la Fédération des particuliers employeurs (Fepem).
> Israël impose des sanctions financières aux Palestiniens
Par mesure de rétorsion après la récente demande d'adhésion des Palestiniens à une quinzaine de traités internationaux, Israël a annoncé, jeudi, des sanctions financières contre les autorités de Ramallah. Le reversement des taxes collectées par Israël pour le compte des Palestiniens est gelé jusqu'à nouvel ordre, selon un responsable de l'Etat hébreu.
Cette décision a des conséquences importantes pour les Palestiniens. Les taxes douanières et la TVA prélevées sur les marchandises transitant par Israël, qui les rétrocède à l'Autorité palestinienne, s'élèvent à quelque 80 millions d'euros par mois. Un montant qui représente plus des deux tiers des recettes budgétaires propres de Ramallah et contribue au paiement de plus de 150 000 fonctionnaires et aux coûts de fonctionnement des ministères.
Parmi les autres sanctions d'ordre économique, Israël a dans le même temps suspendu sa participation au développement d'un champ gazier au large de la bande de Gaza adjacent à un champ israélien. Un projet promu depuis plusieurs années.
L'Etat hébreu va également plafonner les dépôts bancaires palestiniens dans ses établissements financiers. En réponse, le négociateur palestinien Saëb Erakat a condamné jeudi soir « la piraterie israélienne et le vol des fonds du peuple palestinien », s'insurgeant contre « la violation du droit et des normes internationales par Israël ».
D'après un responsable israélien, les nouvelles sanctions financières annoncées le 10 avril ont été décidées en réponse aux « violations flagrantes des accords conclus » précédemment sous la supervision des Etats-Unis. Israéliens et Palestiniens multiplient les gestes d'hostilité depuis qu'Israël a, fin mars, refusé de libérer des prisonniers palestiniens.
> Le piège du chômage à longue durée, aux états unis
Aux Etats-Unis, « la crise est officiellement finie » note Matthew Notowidigdo. Pourtant la courbe de l’emploi n’évolue pas et les chômeurs de longue durée en pâtissent plus que les autres. Pourquoi ? Après 6 mois d’inactivité, les chômeurs sont de plus en plus difficiles à réintégrer dans le marché du travail. Même si 1.5 million d’emplois ont été créés depuis janvier 2010, ce sont les nouvelles personnes actives qui vont les obtenir dû à un manque de qualification. Mais Barack Obama a promis de « changer la donne » et a alloué 150 millions de dollars soit 109 millions d’euros pour que les chômeurs apprennent de nouveaux métiers pour les relancer dans le monde du travail. Nous verrons donc d’ici quelques temps si cette stratégie est efficace et inverse la courbe du chômage aux Etats-Unis.
>La pollution de l'air intérieur tue et coûte cher à la France
Près de 20 milliards d’euros par an en France : tel serait le coût socio-économique engendré, au minimum, par la pollution de l’air intérieur, selon une étude.
Cancers du rein provoqués par l’inhalation de trichloréthylène ; leucémies imputables à l’exposition au benzène ; cancers du poumon liés au radon ou au tabagisme passif ; intoxication au monoxyde de carbone, maladies cardiovasculaires provoquées par la respiration de particules, etc. : chaque année, en France, la pollution de l’air intérieur serait responsable de près de 20 000 décès prématurés. Le coût de cette mortalité et de la baisse de qualité de vie des personnes malades s’élève à 18 milliards d'euros, auxquels viennent s’ajouter les pertes de journées travaillées, et les frais de prise en charge des soins, et ceux liés à la recherche.
"Une estimation basse" : Ne prétendant pas à l’exhaustivité, cette première évaluation du poids socio-économique de la pollution de l’air intérieur constitue « une estimation basse » ,explique Guillaume Boulanger, adjoint de l’unité des risques liés à l’air de l’Anses, qui a piloté l’étude. « L’air intérieur peut contenir plus d’une centaine de polluants. Et en l’état actuel des connaissances, il n’est pas possible de les recenser tous et d’en évaluer les effets associés », précise-t-il.
> Michel Sapin croit encore à un déficit français à 3 % du PIB en 2015
Michel Sapin, nommé ministre des finances et des comptes publics, a fait renaître le jeudi 10 avril l'engagement de la France à ramener son déficit public en 2015 sous le seuil de tolérance européen de 3 % du PIB. C'est « est un objectif que nous devons maintenir », a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Washington, où il participe à une réunion du Fonds monétaire international (FMI), estimant que le respect des règles européennes sur les déficits était « dans l'ordre du faisable » dès 2015.
Ces déclarations interviennent alors que beaucoup pensent cet objectif définitivement enterré. La Commission européenne ne semble plus y croire, prévoyant de son côté un déficit français à 3,9 % en 2015, alors même que la France a déjà bénéficié de deux reports pour atteindre ce seuil l'an prochain.
Le prédécesseur de Michel Sapin, Pierre Moscovici, évitait soigneusement depuis des mois de prononcer le chiffre fatidique, préférant parler des « engagements de la France ». Il avait lui-même annoncé récemment qu'il voulait « discuter » avec la Commission européenne du « rythme » de la réduction des déficits français, ce qui avait été interprété comme un renoncement au retour aux 3 %.
Les dernières prévisions du FMI, publiées mercredi 9 avril, ont néanmoins évoqué un déficit public français à 3 % en 2015. La marche sera très haute à franchir, puisque la France a un déficit public se montant à 4,3 % du PIB, plus élevé que celui prévu l'an dernier.
Pour revenir dans les clous, Michel Sapin a répété à Washington qu'il n'était pas question d'augmenter à nouveau les impôts, mais de passer exclusivement par des économies, d'un montant de 50 milliards d'euros en trois ans. « On peut faire de très grosses économies sans toucher aux droits fondamentaux des Français », a martelé le ministre jeudi, qui a par exemple promis qu'il n'y aurait« aucune diminution » de remboursement des médicaments, l'effort en la matière devant porter sur une réduction de la consommation et une baisse des prix.
> Tarifs de l’électricité : la justice impose une hausse rétroactive :
Le Conseil d'Etat a annulé, vendredi 11 avril, les tarifs réglementés pratiqués par EDF pour la période allant d'août 2012 à août 2013 et demande au gouvernement de prendre un nouvel arrêté dans un délai de deux mois pour augmenter rétroactivement les prix. Cette décision concerne les tarifs bleus, appliqués à 28,7 millions de foyers, mais également les tarifs jaunes pour les petits professionnels.
En 2012, soucieux de préserver le pouvoir d'achat des ménages, le gouvernement de Jean-Marc Ayrault avait limité la hausse des tarifs à 2 %. Le Conseil d'Etat estime que ces tarifs étaient manifestement inférieurs au niveau auquel ils auraient dû être fixés . La loi prévoit précisément que les prix doivent permettre à EDF de couvrir les coûts croissants de l'opérateur public, ce qui n'était pas le cas avec la hausse décidée en 2012.
En conséquence, le Conseil dit avoir enjoint aux ministres compétents de prendre, dans un délai de deux mois, un nouvel arrêté fixant une augmentation rétroactive.
> Plongeon boursier à New York, provoqué par les doutes sur le secteur technologique
La Bourse de New York a été emportée jeudi 10 avril par un plongeon de son indice technologique, le Nasdaq, signe de la nervosité croissante des investisseurs vis-à-vis de la valorisation d'un secteur qui a longtemps bénéficié d'un afflux exceptionnel de liquidités.
Très chahuté depuis la fin de mars, le secteur technologique, emmené par ses titres phares, comme Tesla, Facebook ou Netflix, a enregistré sa pire séance depuis novembre 2011, chutant de plus de 3 %. Au total, le Nasdaq a perdu 7 % depuis le 5 mars, date à laquelle il s'était hissé à un plus haut depuis le 7 avril 2000, à 4 357,97 points. L'indice technologique a donc perdu trois fois plus que le Standard & Poor's 500 (2,17%).
La Bourse de Tokyo a terminé la séance de vendredi en baisse de 2,38 %, au plus bas depuis six mois. A la clôture, l'indice Nikkei 225 des valeurs vedettes baissait de 340,07 points, à 13 960,05 points. Les autres indices vedettes de Wall Street, le Dow Jones et le Standard & Poor's 500, qui avaient débuté la séance près de l'équilibre, ont également dégringolé dans son sillage, de 1,62 % et 2,09 %.
De plus en plus, « la nervosité du marché s'est concentrée sur le Nasdaq », a remarqué Peter Coleman, courtier chez ConvergEx Group. Dans un environnement macroéconomique incertain, où persistent les doutes sur la croissance des Etats-Unis et de la Chine, premières puissances économiques mondiales, sans oublier les risques géopolitiques en Ukraine, l'humeur est de moins en moins à la prise de risque.
D'autant que la politique de l'argent facile de la Réserve fédérale (Fed), la banque centrale américaine, ne sera bientôt que l'ombre d'elle-même, craignent les investisseurs.
« Nous passons d'une année 2013 dopée par les liquidités à une année où la Fed se retire petit à petit », résume Stéphane Ventilato, vendeur d'actions chez Banca Imi, évoquant « une phase de transition ». Après la réduction de ses achats de liquidités, « une hausse des taux est attendue dès 2015 », ajoute-t-il. Or le secteur technologique et ses valeurs stars, Apple, Google mais aussi Amazon, Netflix, Tesla, Twitter et bien sûr Facebook, ont été les premiers bénéficiaires de l'afflux énorme de liquidités l'an dernier.
Source: http://www.lemonde.fr/argent/article/2014/04/11/plongeon-boursier-a-new-york-et-au-japon-provoque-par-les-doutes-sur-le-secteur-technologique_4399574_1657007.html
> L'emploi à domicile a enregistré, en 2013, une chute comme il n'en avait pas connu depuis dix ans, selon les données publiées vendredi 11 avril par l'Agence centrale des organismes de Sécurité sociale (Acoss).
Tous les indicateurs sont au rouge :
- Le nombre de particuliers déclarant un emploi à domicile (hors assistantes maternelles) diminue de 3,2 % en un an. Il est repassé sous la barre symbolique des millions (1,99 million d'employeurs).
- Le nombre d'heures déclarées chute : en un an, le volume horaire déclaré a baissé de 6,1 % pour s'établir légèrement en dessous de 130 millions d'heures.
- Par ailleurs, l'activité des assistantes maternelles, qui jusqu'à présent résistait plutôt bien, retombe sous son niveau de la fin 2011. Le volume horaire déclaré recule de 1,9 % au dernier trimestre et de 1 % sur un an.
Au total, si l'on additionne l'emploi à domicile et les assistantes maternelles, ce sont plus de 70 000 particuliers employeurs qui se sont évaporés et de l'ordre de 11,6 millions d'heures déclarées en moins : l'équivalent d'un « plan social » de 7 200 emplois à plein temps.
« On n'avait jamais connu une dégradation aussi importante depuis 2004 », relève Marie-Béatrice Levaux, présidente de la Fédération des particuliers employeurs (Fepem).
> Israël impose des sanctions financières aux Palestiniens
Par mesure de rétorsion après la récente demande d'adhésion des Palestiniens à une quinzaine de traités internationaux, Israël a annoncé, jeudi, des sanctions financières contre les autorités de Ramallah. Le reversement des taxes collectées par Israël pour le compte des Palestiniens est gelé jusqu'à nouvel ordre, selon un responsable de l'Etat hébreu.
Cette décision a des conséquences importantes pour les Palestiniens. Les taxes douanières et la TVA prélevées sur les marchandises transitant par Israël, qui les rétrocède à l'Autorité palestinienne, s'élèvent à quelque 80 millions d'euros par mois. Un montant qui représente plus des deux tiers des recettes budgétaires propres de Ramallah et contribue au paiement de plus de 150 000 fonctionnaires et aux coûts de fonctionnement des ministères.
Parmi les autres sanctions d'ordre économique, Israël a dans le même temps suspendu sa participation au développement d'un champ gazier au large de la bande de Gaza adjacent à un champ israélien. Un projet promu depuis plusieurs années.
L'Etat hébreu va également plafonner les dépôts bancaires palestiniens dans ses établissements financiers. En réponse, le négociateur palestinien Saëb Erakat a condamné jeudi soir « la piraterie israélienne et le vol des fonds du peuple palestinien », s'insurgeant contre « la violation du droit et des normes internationales par Israël ».
D'après un responsable israélien, les nouvelles sanctions financières annoncées le 10 avril ont été décidées en réponse aux « violations flagrantes des accords conclus » précédemment sous la supervision des Etats-Unis. Israéliens et Palestiniens multiplient les gestes d'hostilité depuis qu'Israël a, fin mars, refusé de libérer des prisonniers palestiniens.
> Le piège du chômage à longue durée, aux états unis
Aux Etats-Unis, « la crise est officiellement finie » note Matthew Notowidigdo. Pourtant la courbe de l’emploi n’évolue pas et les chômeurs de longue durée en pâtissent plus que les autres. Pourquoi ? Après 6 mois d’inactivité, les chômeurs sont de plus en plus difficiles à réintégrer dans le marché du travail. Même si 1.5 million d’emplois ont été créés depuis janvier 2010, ce sont les nouvelles personnes actives qui vont les obtenir dû à un manque de qualification. Mais Barack Obama a promis de « changer la donne » et a alloué 150 millions de dollars soit 109 millions d’euros pour que les chômeurs apprennent de nouveaux métiers pour les relancer dans le monde du travail. Nous verrons donc d’ici quelques temps si cette stratégie est efficace et inverse la courbe du chômage aux Etats-Unis.
>La pollution de l'air intérieur tue et coûte cher à la France
Près de 20 milliards d’euros par an en France : tel serait le coût socio-économique engendré, au minimum, par la pollution de l’air intérieur, selon une étude.
Cancers du rein provoqués par l’inhalation de trichloréthylène ; leucémies imputables à l’exposition au benzène ; cancers du poumon liés au radon ou au tabagisme passif ; intoxication au monoxyde de carbone, maladies cardiovasculaires provoquées par la respiration de particules, etc. : chaque année, en France, la pollution de l’air intérieur serait responsable de près de 20 000 décès prématurés. Le coût de cette mortalité et de la baisse de qualité de vie des personnes malades s’élève à 18 milliards d'euros, auxquels viennent s’ajouter les pertes de journées travaillées, et les frais de prise en charge des soins, et ceux liés à la recherche.
"Une estimation basse" : Ne prétendant pas à l’exhaustivité, cette première évaluation du poids socio-économique de la pollution de l’air intérieur constitue « une estimation basse » ,explique Guillaume Boulanger, adjoint de l’unité des risques liés à l’air de l’Anses, qui a piloté l’étude. « L’air intérieur peut contenir plus d’une centaine de polluants. Et en l’état actuel des connaissances, il n’est pas possible de les recenser tous et d’en évaluer les effets associés », précise-t-il.
> Amazon s'attaque au marché de la BD
La nouvelle a eu l'effet d'un coup de tonnerre dans le petit milieu de l'édition. Le géant américain de la distribution Amazon a annoncé, jeudi 10 avril, l'achat de ComiXology, la plus importante plate-forme de distribution de bande-dessinées au format numérique au monde, qui vend notamment les célèbres comics américains mais aussi des ouvrages des éditeurs français Glénat ou Delcourt. Le montant de la transaction n'a pas été précisé.
« Amazon et ComiXology partagent une passion pour réinventer la lecture dans un monde numérique », a justifié dans un communiqué David Naggar, vice-président chargé de l'acquisition de contenus chez Amazon. Le distributeur créé par Jeff Bezos a indiqué qu'il avait la volonté « d'investir dans l'activité, de faire croître l'équipe, et d'apporter les BD et les romans graphiques à encore plus de lecteurs ». « Nous avons longtemps eu pour objectif de convertir le monde entier en fan de BD. Avec l'aide d'Amazon, cet objectif fou est plus réalisable que jamais », a de son côté indiqué David Steinberger, cofondateur et président de ComiXology, dans un message diffusé sur la plate-forme.
> Gaz en Ukraine : Bruxelles refuse la pression des Russes
L'Union européenne (UE) refuse de se soumettre à la pression russe et de politiser la question de l'énergie. En réponse à la lettre envoyée par Vladimir Poutine menaçant de couper la livraison de gaz à l'Ukraine en cas de non-paiement, la Commission européenne a averti, vendredi 11 avril, attendre de ses fournisseurs le « respect de leurs engagements ».
La porte-parole de l'exécutif bruxellois, Pia Ahrenkilde-Hansen, a rappelé la position exprimée la semaine dernière lors d'une réunion entre le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, et la représentante de la diplomatie européenne, Catherine Ashton
« L'Union européenne est un bon client. Elle achète 70 % des exportations russes d'énergie, qui contribuent pour à peu près 50 % des recettes du budget fédéral russe. (…) Il est dans l'intérêt de tous de ne pas utiliser l'énergie comme un outil politique.
LE GAZ RUSSE : 25 % DES BESOINS DE L'UE
En menaçant de cesser de livrer du gaz à l'Ukraine, M. Poutine a mis en danger l'approvisionnement des Européens, comme en 2009. L'Ukraine consomme 50 milliards de mètres cubes de gaz par an et son réseau de gazoducs assure le transit de 65 des 133 milliards de mètres cubes de gaz achetés par les pays de l'UE, selon les données de la Commission européenne pour 2013.
Les achats de gaz à la Russie couvrent en effet 25 % des besoins des pays de l'UE pour une facture totale de 35 milliards d'euros en 2013, soit 3 milliards par mois, précise la Commission.
Pour le moment « l'approvisionnement en gaz russe se fait tout à fait normalement », a précisé Sabine Berger, porte-parole du commissaire à l'énergie, Gunther Oettinger. « Les réserves de gaz stocké dans l'UE sont de 37 milliards de mètres cubes, soit la moitié des capacités, et les Etats membres ont commencé à se réapprovisionner », a-t-elle précisé.
Les treize pays de l'UE concernés par les menaces russes sont l'Allemagne, l'Autriche, la Bulgarie, la Croatie, l'Italie, la France, la Hongrie, la Grèce, la Pologne, la République tchèque, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie. Cinq autres pays non membres de l'UE sont également concernés : la Bosnie-Herzégovine, l'ancienne République yougoslave de Macédoine, la Moldavie, la Serbie et la Turquie.
Moscou a préconisé de « mener sans délai des consultations au niveau des ministres de l'économie, des finances et de l'énergie pour mettre sur pied des mesures conjointes de stabilisation de l'économie de l'Ukraine et pour assurer les livraisons et le transit du gaz russe dans le strict respect des conditions contractuelles ». La demande sera discutée lundi à Luxembourg par les ministres des affaires étrangères de l'UE.
D’après Le Monde.
> Amazon Fresh : le nouveau service de livraison à domicile de produits frais de la multinationale américaine
Amazon propose toutes sortes de produits, de l'électronique aux livres en passant par les CD. Mais le géant de la distribution a également mis au point son propre service de livraison d'épicerie. AmazonFresh n'est actuellement proposé que dans trois zones géographiques aux États-Unis, à savoir le sud de la Californie, San Francisco et Seattle.
AmazonFresh a ceci d'intéressant qu'il livre les courses au lendemain de leur commande. Il n'est pas spécialement bon marché : passée la période d'essai gratuite de trente jours, il faudra en effet débourser 299$ par an pour en profiter ! Petite consolation, les bénéfices du forfait Amazon Prime sont compris dans ce prix.
Amazon mise visiblement beaucoup sur ce service. L'annonce début décembre par Jeff Bezos du développement de drones livreurs (en moins de 30 minutes selon la proximité avec l'entrepôt Amazon) va comme un gant à ce type de service (lire : Amazon Prime Air : livraison en 30 minutes par des drones). En attendant les autorisations pour ce transport par les airs, qui pourront prendre cinq ans et plus, le constructeur a lancé un lecteur de codes barre baptisé Amazon Dash.
> Hénin-Beaumont : la Ligue des droits de l'Homme expulsée par la mairie FN
Élu dès le premier tour à Hénin-Beaumont, le secrétaire général du FN, Steeve Briois, a pris une décision très politique deux semaines après son élection. Le nouveau maire FN d'Hénin-Beaumont, a décidé de fermer le local municipal mis à disposition de la Ligue des droits de l'homme depuis de nombreuses années.
L'association avait appelé «à barrer la route» au Front national lors de la campagne électorale des municipales.
C’est le premier geste politique de Steeve Briois, le maire FN d’Hénin-Beaumont. Il a suspendu la subvention accordée à la Ligue des droits de l’Homme, section Hénin-Carvin, et lui a prié de déguerpir du local municipal qu’elle occupait, pour cause d’opposition politique.
Steeve Briois s’appuie pour se faire sur un arrêt du Conseil d’Etat, qui concernait, en 2002, la Licra à Draguignan. «Le Conseil d’Etat indique qu’il n’est pas possible de subventionner une association qui combat une formation politique dont l’existence est légalement reconnue», indique le communiqué de presse du Front national, qui conclut : «Que la bien-pensance s’y fasse : désormais la loi sera respectée à Hénin-Beaumont !»
Le dirigeant de la section de la LDH sur le secteur. Pendant la campagne, Alain Pruvot avait appelé à «barrer la route» au FN, pour cause de «dangerosité». Briois avait répliqué en évoquant une «campagne de haine» anti-FN.
> L’enseigne française Monoprix a annoncé mercredi 9 avril,
qu’elle serait d’accord pour accepter les bitcoins comme moyen de paiement d’ici à la fin de l’année. « Chez Monoprix, nous sommes plusieurs à y croire », explique le directeur e-commerce de Monoprix, Patrick Oualid, dans une interview au Journal du Net. « Les bitcoins ne sont pas un feu de paille (…) nous devons nous y mettre, c'est dans notre ADN », a-t-il ajouté.
Le bitcoin est une monnaie virtuelle contre laquelle plusieurs gouvernements ont émis des mises en garde. Elle n’est pour l’instant utilisée qu’en France par quelques sites Internet de petites tailles. La marque Monoprix pourrait donc devenir la premiere enseigne à utiliser le bitcoin dans l’Hexagone.
Concernant la mise en place, « la priorité serait le site, mais nous abordons toujours simultanément les canaux Web et mobile. Donc par extension les magasins seraient sans doute concernés aussi, détaille M. Oualid.Techniquement, cela ne me paraît pas très difficile à intégrer. De cette manière, si l'éclosion se produit en 2015, nous serons prêts. »
« Le bitcoin fait effectivement l'objet d'une défiance monumentale [notamment en France]. On n'a pas encore bien compris l'ampleur du sujet. Pourtant je suis convaincu que ne pas y croire, ce serait comme ne pas croire aux réseaux sociaux il y a quelque temps », argumente le directeur.
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