Cinq avions scrutaient vendredi 21 mars le sud de l'océan Indien, à la recherche d'objets flottants repérés par images satellitaires, peut-être des débris du vol MH370 disparu il y a presque deux semaines, mais les autorités soulignaient la difficulté de l'opération dans ces mers australes isolées. Les conditions météorologiques en voie d'amélioration devraient néanmoins faciliter la reprise des recherches de l'avion de Malaysia Airlines entamées jeudi après la détection de deux objets dérivant dans le sud de l'océan Indien.
Isolés dimanche par imagerie satellitaire, ces objets dont l'un fait 24 mètres sont "probablement la meilleure piste que nous ayons pour le moment", avait estimé jeudi un haut responsable de l'Autorité australienne de sécurité maritime (AMSA), John Young.
Depuis leur détection, les "objets" ont pu dériver. Pour le ministre australien de la Défense, David Johnston, c'est un "cauchemar logistique". "Nous sommes dans une région parmi les plus isolées de la planète. En fait, on peut difficilement faire plus isolé", a-t-il dit à la télévision australienne. Cette région est située dans le sud de l'océan Indien, à 2500 km au sud-ouest de la ville australienne de Perth (ouest).
Un navire norvégien est arrivé jeudi dans cette zone "pour participer aux recherches" selon une porte- e un navire militaire britannique, le HMS Echo, en patrouille dans l'Océan indien, a été dépêché dans le sud de l'Océan pour participer aussi aux opérations de recherche dans la zone où ont été détectés des débris supposés de l'avion disparu.
Un avion militaire Orion a été envoyé et trois autres appareils suivront ainsi qu'un navire marchand.
L'Australie conduit les recherches, avec l'Indonésie, dans le couloir sud. La plupart des analystes privilégient l'hypothèse de ce couloir, estimant que l'avion aurait été détecté par les radars civils ou militaires en survolant une dizaine de pays s'il avait suivi la voie nord. Le changement de cap de l'avion à l'opposé de son plan de vol et la désactivation apparemment délibérée des systèmes de communication de l'avion ont placé les pilotes au centre de l'enquête. Les investigations menées jusqu'ici n'ont cependant rien donné de probant.
> Les pistes du gouvernement pour baisser les impôts des entreprises.
Ultimes tours de table avant arbitrages. Bercy sera, mardi 25 mars, le théâtre du dernier acte des Assises de la fiscalité des entreprises, lancées le 29 janvier 2013 par le premier ministre, Jean-Marc Ayrault.
Cette session de discussion sera l'occasion, pour les quatre groupes de travail mis en place, de remettre les conclusions de leurs travaux et pour l'exécutif dedélivrer ses premières orientations. « C'est une étape préconclusive », dit-on dans l'entourage du ministre de l'économie, Pierre Moscovici. Autrement dit, aucune annonce précise ne sera faite la semaine prochaine.
- CONSENSUS SUR LE VOLET FISCAL
Cependant, le cap est fixé. Le 18 mars à Bercy, lors d'un déjeuner avec trente-quatre chefs d'entreprise membres de l'Association française des entreprises privées (AFEP), M. Moscovici s'est engagé « fermement », selon un participant, sur « une baisse des prélèvements pesant sur les entreprises, et cela aussi bien par le biais d'un allégement des charges sociales mais aussi d'une réduction de la fiscalité ». C'est déjà une première victoire pour les entreprises, puisqu'à l'origine ces assises devaient se faire à fiscalité constante.
Sur le volet social, il est acquis depuis l'annonce du « pacte de responsabilité », mi-janvier, par le chef de l'Etat, que les charges sociales baisseront de 10 milliards d'euros. Reste à arrêter la répartition de cette baisse du coût du travail. Faut-il la concentrer sur les bas salaires (en deçà de 1,6 smic), pour un effet massif sur l'emploi ? La répartir sur l'ensemble de l'échelle des salaires pour que les entreprises exposées à la concurrence internationale en bénéficient, comme le souhaite le Medef ? Ou bien mixer les deux solutions ? La question n'est pas encore tranchée, même si, à Bercy, on rappelle qu'en deçà de 1,6 smic le taux de chômage est supérieur à 13 %, contre 5 % au-dessus de ce seuil.
Sur le volet fiscal, des participants aux groupes de travail relèvent qu'un consensus semble se dégager entre le Medef et l'AFEP autour d'une piste qui consisterait à supprimer, dès 2015, la contribution sociale de solidarité sur lessociétés (C3S). La suppression de la C3S était devenue, au fil des discussions la demande prioritaire du Medef. Elle représenterait un allégement brut de 5,5 milliards d'impôts. Cet allégement serait financé par des économies de dépenses publiques. L'inconvénient de se limiter à cette seule mesure, c'est qu'elle exclurait du champ des bénéficiaires les PME dont le chiffre d'affaires est inférieur à 760 000 euros, puisque ces dernières ne sont pas assujetties à la C3S.
- TRAJECTOIRE DES DÉPENSES ET DES RECETTES
C'est pourquoi, l'idée serait aussi de baisser le taux de l'impôt sur les sociétés (IS) pour le rapprocher de la moyenne européenne (27 %), dont il est très éloigné. Hors surtaxe exceptionnelle, il est aujourd'hui d'un peu plus de 33 %. Pour financer cette baisse, souhaitée cette fois par la CGPME, l'idée serait d'utiliser les surcroîts de recettes d'impôt sur les sociétés que généreraient à la fois la suppression de la C3S et la réduction des charges sociales, qui ont mécaniquement pour effet derehausser le résultat imposable. C'est une enveloppe de 2,5 milliards à 3 milliards d'euros qui serait ainsi dégagée.
Au total, les baisses d'impôts pour les entreprises pourraient se monter à 8 milliards d'euros en brut et 5 milliards d'euros en net, comme l'indique le journalLes Echos, vendredi 21 mars. A Matignon comme à Bercy, on juge « prématurés » les montants et le scénario évoqués, tout en reconnaissant que la piste combinant suppression de la C3S et baisse du taux d'IS est « sur la table ».
Les arbitrages définitifs seront connus d'ici le 15 avril. En effet, le gouvernement est tenu de transmettre le lendemain au Parlement le programme de stabilité, qui comprend la trajectoire des dépenses et des recettes pour les années à venir. La taille globale et le calendrier des baisses d'impôts dépendront de la capacité de laFrance à réduire ses dépenses.
Outre cet aspect technique, l'exécutif tiendra compte du résultat des municipales dans ses arbitrages. A côté du chantier de la remise à plat de la fiscalité des entreprises, le gouvernement a ouvert la boîte de Pandore des impôts des ménages. Et là aussi, il faudra trouver des équilibres, pour ne pas prêter le flanc à la critique de faire des cadeaux aux entreprises sur le dos des Français.
Tiré du Monde : http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/03/21/les-pistes-du-gouvernement-pour-baisser-les-impots-des-entreprises_4387281_3234.html
> Plus de 40 Djihadistes ont été tués dans le nord du Mali par les forces françaises.
Plus de quarante Djihadistes d’Al-Quaida au Maghreb islamique (AQMI) et ses affidés ont été tu »s par les forces françaises, a annoncé, jeudi 20 mars, le ministre de la défense, Jean-Yves le Drian. Parmi les Djihadistes ciblés lors de cette opération figurent quelques « tête d’affiche », dont le successeur d’Abou Zeid, l’un des principaux chefs d’AQMI, après la mort de ce dernier en février 2013. Placée sous une bulle de surveillance franco-américaine, la région continue de voir transiter de nombreux groupes combattants. Il s’agit de petits groupes au mode d’action léger selon les analyses de la défense.
> SNCM: les syndicats appellent à une grève et demandent un changement d'actionnaire.
Les syndicats de la compagnie maritime SNCM ont déposé, jeudi 20 mars, un nouveau préavis de grève reconductible à compter du mercredi 26 mars, soit entre les deux tours des élections municipales, a-t-on appris de source proche de l'entreprise.
En désaccord avec Transdev, principal actionnaire de la SNCM (66% du capital), qui souhaite se désengager de la compagnie et refuse d'investir dans l'achat de nouveaux bateaux, jugés indispensable par la direction pour redresser l'entreprise, les syndicats réclament un changement d'actionnariat.
Des discussions avec la Caisse des dépôts, l'électricien EDF et le norvégien SIEM ont été évoquées ces derniers jours, sans plus de précisions.
Si Transdev se dit prêt à céder sa participation « pour une somme symbolique »et à abandonner ses créances sur la société, elle refuse de prendre à sa charge le remboursement de 440 millions d'euros d'aides publiques réclamé par l'Union européenne, ce qui bloquerait les négociations, selon les syndicats.
« Cela n'est pas notre rôle, nous n'en avons pas la capacité financière et cela mettrait l'avenir même de Transdev en danger », explique-t-on au sein de l'opérateur de transports publics, dirigé par Jean-Marc Janaillac.
Plus de quarante Djihadistes d’Al-Quaida au Maghreb islamique (AQMI) et ses affidés ont été tu »s par les forces françaises, a annoncé, jeudi 20 mars, le ministre de la défense, Jean-Yves le Drian. Parmi les Djihadistes ciblés lors de cette opération figurent quelques « tête d’affiche », dont le successeur d’Abou Zeid, l’un des principaux chefs d’AQMI, après la mort de ce dernier en février 2013. Placée sous une bulle de surveillance franco-américaine, la région continue de voir transiter de nombreux groupes combattants. Il s’agit de petits groupes au mode d’action léger selon les analyses de la défense.
> SNCM: les syndicats appellent à une grève et demandent un changement d'actionnaire.
Les syndicats de la compagnie maritime SNCM ont déposé, jeudi 20 mars, un nouveau préavis de grève reconductible à compter du mercredi 26 mars, soit entre les deux tours des élections municipales, a-t-on appris de source proche de l'entreprise.
En désaccord avec Transdev, principal actionnaire de la SNCM (66% du capital), qui souhaite se désengager de la compagnie et refuse d'investir dans l'achat de nouveaux bateaux, jugés indispensable par la direction pour redresser l'entreprise, les syndicats réclament un changement d'actionnariat.
Des discussions avec la Caisse des dépôts, l'électricien EDF et le norvégien SIEM ont été évoquées ces derniers jours, sans plus de précisions.
Si Transdev se dit prêt à céder sa participation « pour une somme symbolique »et à abandonner ses créances sur la société, elle refuse de prendre à sa charge le remboursement de 440 millions d'euros d'aides publiques réclamé par l'Union européenne, ce qui bloquerait les négociations, selon les syndicats.
« Cela n'est pas notre rôle, nous n'en avons pas la capacité financière et cela mettrait l'avenir même de Transdev en danger », explique-t-on au sein de l'opérateur de transports publics, dirigé par Jean-Marc Janaillac.
> Washington-Moscou : grand coup de froid
La crise de Crimée est en passe de créer entre les Russes et les Occidentaux un moment de haute tension, comme il n'y en a pas eu beaucoup depuis la fin de l'Union soviétique.
Quelle que soit leur efficacité, les sanctions annoncées, jeudi 20 mars à Washington, marquent un net durcissement du ton des Etats-Unis à l'encontre de la Russie. Elles ciblent certains des plus proches collaborateurs de Vladimir Poutine ( son chef d'état-major, notamment ) et la banque Rossia, l'établissement financier de l'entourage du président. Les uns et les autres voient, s'ils en ont, leurs avoirs gelés aux Etats-Unis, et limitées leurs possibilités de transaction en dollars.
Réunis à Bruxelles, les vingt-huit dirigeants de l'Union européenne devaient donner, vendredi 21 mars, un tour de vis supplémentaire aux sanctions, plutôt symboliques, qu'ils avaient déjà prises. En revanche, la journée de jeudi a marqué un sérieux coup de froid entre Washington et Moscou , sans doute un des moments les plus conflictuels depuis 1991.
> Comment la pollution de l'air aggrave les allergies au pollen
Changement climatique, pollution atmosphérique, pollen : un cocktail diabolique ? Alors que les allergies au pollen se multiplient dans la population, une étude de l’Agence nationale de sécurité alimentaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), publiée jeudi 20 mars, met en garde sur l’impact aggravant de l’élévation des températures et de la présence de polluants chimiques dans l’atmosphère sur ces réactions allergiques.
- PLUS DE 10 % DE LA POPULATION TOUCHÉE
Rhinites, crises d’asthme, rhino-conjonctivites : les allergies au pollen auraient triplé au cours des vingt-cinq dernières années. « La plupart des enquêtes épidémiologiques comportent un biais de surestimation car elles s’appuient essentiellement sur des questionnaires. Néanmoins, selon les études les plus solides, plus de 10 % de la population française serait aujourd’hui concernée par des allergies au pollen », souligne Valérie Pernelet-Joly, responsable à l’Anses de l’unité d’évaluation des risques liés à l’air qui a mené cette expertise. Les allergies au pollen touchent davantage les adultes que les enfants : 7 % des 6-7 ans, 18 % à 20 % des 9-14 ans sont allergiques au pollen, quand plus de 30% des adultes le sont.
Ces manifestations allergiques sont aggravées par la pollution de l’air. Les polluants atmosphériques tendent en effet à accentuer l’irritation des muqueuses nasales ou oculaires et à abaisser le seuil de réactivité allergique. « L’ozone, par exemple, altère les muqueuses respiratoires et augmente leur perméabilité. Ce qui engendre une réaction allergique à des concentrations de pollen plus faibles » explique Valérie Pernelet-Joly.
> Vers la fin de La Redoute ?
Depuis le jeudi 20 mars l’avenir de l’entreprise La Redoute se fait de plus en plus incertain. En effet les syndicats CFDT, CGT et SUD ont refusé ce vendredi de se plier au nouvel ultimatum des futurs repreneurs de La Redoute, la société Kering, et de signer le protocole d'accord du plan social. La CGT a indiqué que cette affaire aurait recours au tribunal de commerce pour se régler. La société Kering est elle engagée dans un processus de cession de l’entreprise à deux de ses cardes, et cette opération entraînerait des suppressions de postes parmi les actuels salariés de La Redoute. Le groupe Kering, qui a remis lundi 17 mars un projet d'accord social aux syndicats, conditionnait la cession, et donc le versement des aides financières pour accompagner les suppressions d'emplois envisagées, à un accord majoritaire d'ici à jeudi soir. Après les refus de plusieurs syndicats de s'engager, les repreneurs ont lancé un nouvel ultimatum vendredi matin, leur donnant jusqu'à 14 heures pour signer le protocole d'accord du plan social, sans quoi ils saisiraient le tribunal de commerce.
> Suspension de la coopération française militaire avec la Russie
Jean Yves Le Drian, actuel ministre de la défense, était en visite à Tallin en Lituanie ce vendredi 21 mars pour indiquer que la France allait suspendre sa coopération militaire avec la Russie en raison des nombreux événements de révolte et notamment à cause de la crise majeure qui touche toute l’Ukraine.
Cette suspension concerne plusieurs activités de la coopération militaire qui couvrent les échanges de visites et les exercices conjoints. Les deux pays restent toutefois en contact dans le cadre de la mise en œuvre des engagements internationaux.
Ce qui laisse entendre que la livraison de deux navires de guerre de type Mistral, commandés par Moscou en 2011, pourrait toujours avoir lieu. Formellement, la décision d'exporter les Mistral n'est pas encore prise : elle doit être entérinée par la Commission interministérielle pour l'étude des exportations des matériels de guerre en octobre 2014. Ce devrait être une formalité. Sauf si entre-temps, un embargo est décidé, ou si la situation politique se tend au point qu'il faille surseoir à la vente pour des raisons politiques.
> Militants GreenPeace reconduits hors de France
Mercredi 19 Mars, des arrêtés ont été signés pour expulser les militants étrangers GreenPeace qui s’étaient introduits sur le site de la centrale nucléaire alsacienne de Fessenheim mardi matin.
Sur les 56 activistes antinucléaires interpellés, quarante-sept Européens (Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, Hongrie, Italie, Norvège,Pays-Bas, Pologne, République tchèque, Slovénie, Suède, Suisse) se sont vus signifier un arrêté « portant obligation de quitter le territoire français », un « OQTF » dans le jargon administratif. Six ressortissants de trois pays non européens (Australie, Israël, Turquie) ont vu cet OQTF complété par une interdiction « de retour en France pendant une durée de deux ans ». « Cette décision est rarissime ; pour la prendre, il faut que la personne représente une menace extrême, comme un terroriste, s'indigne l'avocat de l'ONG, Alexandre Faro. Ce genre de mesure est utilisée d'ordinaire utilisée contre des gens contre lesquels les autorités n'ont pris aucune décision judiciaire. On ne peut les mettre en prison. Il s'agit juste de les éloigner. L'administratif se substitue au judiciaire. »
Le motif invoqué dans les arrêtés stipule que «L’acte de malveillance a été de nature à porter atteinte à la sécurité publique ; que dès lors, par leur nature et leur gravité, cet acte est de nature à troubler d'une manière actuelle, réelle et grave l'ordre public en France, dont la préservation constitue un intérêt fondamental de la société ».
En attendant le renforcement annoncé de la législation sur les sites nucléaires français, par l'élaboration d'un nouveau statut des centrales et la définition d'un nouvel arsenal juridique avec des peines plus lourdes, les actions des militants de Greenpeace sont encadrées par des décisions administratives de plus en plus sévères. « J'ai considéré qu'il était de ma responsabilité de prendre ces arrêtés, compte tenu du trouble grave et qu'il fallait prendre ces mesures d'éloignement immédiat, a expliqué au Monde, le préfet Vincent Bouvier. Il y a le temps du judiciaire, la convocation devant le tribunal décidée par le juge, mais il fallait une décision administrative, une trace aussi de l'action de ces militants. »
Cette mesure d'interdiction du territoire et d'injonction à quitter la France n'a jamais été prise par l'administration dans le cadre des nombreuses actions de Greenpeace contre les centrales nucléaires françaises, qui font pourtant systématiquement appel à des militants étrangers – elles nécessitent le recours à de nombreux grimpeurs, voire à des pilotes d'ULM, qui ne sont pas toujours disponibles au niveau national. « C'est une première dans le cadre de Greenpeace, mais cette mesure pour risque de troubles à l'ordre public a déjà été prise, avec un arrêté d'expulsion, par le ministre de l'intérieur à la veille de matchs de la Coupe du monde en 1998, contre des hooligans, anglais en particulier », précise-t-on au ministère de l'intérieur.
http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/03/21/les-militants-etrangers-de-greenpeace-reconduits-hors-de-france_4387324_3244.html
> Des sanctions économiques pour la Russie
Alors que l’intégration de la Crimée à la Russie a été signée ce jeudi 20 mars, la guerre orale entre les deux partis se poursuit. Chacun des deux camps accuse l’autre d’organiser une attaque militaire et le ministère de la défense ukrainien a d’ailleurs signalé une attaque armée à l’encontre d’un navire situé en Crimée. Un rapport venu du chef de la mission ukrainienne de l’Organisation des Nations Unies a aussi déclaré que la Russie était prête à lancer une intervention militaire en Ukraine à la suite de l’arrivée de nouveaux renforts militaires russes en Crimée.
Quant au Parlement de Kiev, il déclare ne pas reconnaître l’annexion de la province annonce que l’Ukraine continuera la lutte pour la libération de la Crimée. Ce à quoi Moscou répond qu’il est nécessaire de « développer l’infrastructure militaire dans la péninsule » afin que celle-ci soit « protégée de toute agression ».
Pour punir l’activité russe, le président américain, Barack Obama, a allongé la liste des personnes visées par les sanctions économiques. Trente et un noms figurent désormais sur cette liste. Outre les personnes sanctionnées, Barack Obama menace d’élargir ces sanctions à la Bank Rossiya qui serait très proche du Kremlin. La banque est donc sur le point de voir ses avoirs outre Atlantique gelés. Malgré la mise en place de ces sanctions, le président américain a déclaré que « la diplomatie se poursuivait entre les Etats-Unis et la Russie » et rejette la possibilité d’une intervention militaire.
Alors que les sanctions ont été très mal acceptées par la Russie et jugées « inacceptables », Moscou a décidé de répondre en interdisant de séjour en Russie neuf responsables américains. Le ministère des affaires étrangères a ensuite déclaré que la Russie répondrait à chaque acte hostile.
En plus des sanctions annoncées par les Etats Unis, l’Union Européenne a elle aussi déclaré l’allongement de la liste sur laquelle figure les noms des personnalités russes et ukrainiennes concernées par l’interdiction de visa et le gel de leurs avoirs. A titre personnel, certains pays ont aussi voulu sanctionné la Russie comme par exemple la France qui a décidé d’annuler le sommet Union européenne-Russie ainsi que l’Allemagne qui déclare qu’il n’y aura plus de G8 ni de sommet « tant que les conditions politiques ne seront pas réunies ».
> L’Opéra Garnier occupé par les intermittents du spectacle.
Une centaine d'intermittents du spectacle et d'intérimaires occupent depuis jeudi après-midi l'Opéra Garnier, à Paris, où une assemblée générale devrait avoir lieu ce vendredi 21 mars à 11 heures. Celle-ci devra permettre de « décider des suites de l'action à mener », selon une militante de la CGT Manpower s'exprimant au nom des intérimaires dont le régime, comme celui des intermittents, est discuté dans le cadre de la négociation sur l'assurance-chômage.
« Les personnes qui veulent y participer seront autorisées par la direction de l'Opéra à venir », a-t-elle ajouté. Le directeur général adjoint de l'Opéra de Paris, Christophe Tardieu, a confirmé que les intermittents et intérimaires avaient été autorisés à « passer la nuit au palais Garnier et à organiser leur assemblée générale à la condition qu'ils quittent tous les lieux à l'issue de cette assemblée générale ».
Malgré le recul du Medef, qui ne réclame plus la suppression de leur régime spécifique, plusieurs millier d'intermittents et d'intérimaires ont défilé jeudi pour maintenir la pression sur le patronat à l'heure des ultimes négociations sur l'assurance-chômage. Depuis quelques semaines, les actions des intermittents se sont multipliées : occupation du ministère de la culture, du Mouvement des entreprises de France (Medef) d'Ile-de-France, de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME), ou de la Cour des comptes. La situation à l’Opéra Garnier reste tendue.
> La déflation menace l’Europe :
Le risque de déflation est devenu un souci qu’il n’est plus possible de combattre en se contentant de le nier. L’asymétrie des ajustements provoqués par les déséquilibres de la zone euro sous la contrainte de dettes publiques et privées très élevées provoque des processus déflationnistes. L’issue va dépendre de la configuration des risques à venir et de la capacité de la Banque centrale européenne (BCE) à déployer des moyens nouveaux si l’urgence s’en fait sentir.
Pourquoi s’inquiéter du danger de la déflation, alors que la BCE déclare qu’il est inexistant ? L’institution n’est-elle pas l’ange gardien de l’Europe dont la parole envoûte les marchés financiers ? D’ailleurs, ceux-ci semblent approuver : les anticipations d’inflation inscrites dans les taux d’intérêt à cinq et dix ans sont stables, légèrement au-dessus de 2 %. Mais qu’est-ce que cela signifie ?
Au Japon, les anticipations d’inflation à cet horizon se situaient autour de 1,8 % peu avant l’entrée en déflation, en 1998. Une fois celle-ci apparue, elles sont devenues baissières. Car à de tels horizons, elles n’ont aucune base objective. Ce sont des croyances collectives que la Banque centrale espère auto-validées. Si le piège se réalise, tout le monde anticipe qu’il va perdurer.
A un ou deux ans, en revanche, le mouvement des prix est sous l’influence de forces actives, donc observables. C’est sans doute pourquoi les anticipations ont beaucoup baissé dans la zone euro en six mois, de 2 % à 0,7 %-0,8 %. Il semble donc peu contestable que les anticipations de marché captent des facteurs.
Source : Le Monde
> Pollution : Circulation alternée
Suite au pic de pollution qui a été découvert dans certains départements de l’Ile-de-France, le gouvernement a décidé de mettre en place le principe de la circulation alternée mais comme cela fonctionne ? Voici le mode d’emploi :
On retrouve ce mode d’action dans certaines communes des départements de la petite couronne (le 92, le 93 et le 94) ainsi qu’à Paris. Les véhicules aux immatriculations impaires circulent les jours impairs, les immatriculations paires les jours pairs. Par ailleurs, il existe de nombreuses dérogations. Tout d’abord, les véhicules jugeaient non polluants tels que les voitures électriques ou hybrides sont autorisés à circuler. Tous les véhicules liés à la santé et à la sécurité n’ont pas à s’inquiéter de cette circulation alternée. Selon son emploi, il y a des dérogations pour se rendre sur son lieu de travail.
Par ailleurs, en cas de risque d’infraction, les personnes seront verbalisées. De nombreux policiers surveillent attentivement les routes alors attention !
Mais est ce que cela va marcher ?
Cette idée de circulation alternée n’a été essayée qu’une seule fois. Mais selon Jean-Félix Bernard, président d’Airparif (association en charge de la surveillance de la qualité de l’air : «C'est une bonne mesure. En 1997, elle avait été efficace et avait entraîné une baisse de 20% des dioxydes d'azote dans le centre de Paris».
Alors nous n’avons pas de soucis à nous faire tout devrait rentrer dans l’ordre prochainement.
> Bouygues relance les enchères, en présentant une nouvelle offre sur SFR
Alors que tout semblait bouclé, Bouygues bouscule le jeu, en augmentant sa proposition en numéraire de 1,4 milliard d’euros pour la porter à 13,15 milliards d'euros. Il s’est trouvé de nouveaux alliés : la Caisse des dépôts, Decaux et Pinault.
Ce jeudi 20 mars, après un conseil d'administration extraordinaire, Martin Bouygues a dévoilé l'ampleur de sa contre-attaque dans le dossier SFR. Patron du géant du BTP et propriétaire du troisième opérateur des télécommunications, Martin Bouygues propose en effet 13,2 milliards d'euros pour rompre l'exclusivité entre Vivendi et Numericable. Débutées vendredi dernier, ces négociations exclusives sont prévues jusqu'au 4 avril, mais leur interruption n’entraînerait aucune pénalité. La nouvelle offre de Bouygues vise donc à convaincre les administrateurs de Vivendi de reconsidérer leur choix, avec quelques arguments de taille : 1,4 milliard de numéraire de plus que Numericable, liquidité accrue, pourcentage de 21,5% laissé à Vivendi au bouclage de l'opération, etc.
Malgré une position qui semblait inflexible (« l’offre pour SFR est valide depuis le 5 mars, je n’ai pas de raison de la modifier et je n’ai qu’une parole » dixit Patrick Drahi qui pousse la proposition Altice/Numericable), il semblerait que l’heure soit également à l’ajustement du côté du câblo-opérateur.
« Numericable fera ce soir une nouvelle offre pour le rachat de SFR », assure Jean-Francis Pecresse, Directeur de la rédaction de Radio Classique, via Twitter.
> Fukushima: le système de décontamination est inopérant
Baptisé ALPS, le système de décontamination installé mi-2013 dans la centrale cumule les incidents. Les fuites d'eau radioactive n'ont cessé de se multiplier.
Le système de décontamination d'eau de la centrale de Fukushima, ravagée par un tsunami en mars 2011, est arrêté depuis le 18 mars en raison de la dégradation de son fonctionnement pour des raisons qui demeurent encore inconnues.
Selon la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco) citée par les médias japonais, une des trois lignes de décontamination du système est hors d'usage, conduisant les autorités à arrêter les deux autres pour réparer le système. Baptisé ALPS, le système de décontamination est censé fonctionner depuis la mi-2013, mais les incidents n'ont cessé de se multiplier, les fuites d'eau radioactive s'accumulant.
Tepco a déclaré que le système avait fonctionné à 63 % de ses capacités entre le 17 juin et ce mardi, malgré un objectif initial fixé à 70 %.
L’exploitant de la centrale prévoyait de rétablir le volume d’eau contaminée à un niveau normal d’ici le début du mois d’août, mais la date limite pourrait finalement être reportée à fin septembre.
L’impossibilité d’atteindre la limite est principalement attribuée au fait que les capacités du système sont inférieures de près de 30 pour cent aux niveaux fixés par défaut. Par ailleurs de nombreux incidents opérationnels ont provoqué des interruptions fréquentes.
Tepco précise toutefois que les problèmes survenus au début des opérations sont désormais résolus et que les techniciens vont s’efforcer à présent d’améliorer le rendement du système.
> Bourse : faut-il prendre le train de l’Europe ?
Un mal pour un bien. La correction des places financières au mois de janvier doit-elle être mise à profit pour revenir sur les actions européennes, qui ont déjà réalisé un beau parcours boursier en 2013, en gagnant 20 % ? Ils est vrai que l’Europe n’est pas encore sortie du « trou » dans lequelle elle c’était elle-même mise. En revanche le déséquilibre économique se résorbe peu à peu.
« Entre la dissipation des risques sur les marchés obligataires des pays d’Europe du Sud, l’assainissement du système financier par l’intermédiaire du renforcement des fonds propres des banques et des perspectives de croissance positives bien que modérées, le scénario d’une évolution haussière en pente douce est convaincant », résume Fabrice Cousté, directeur général de CMC Markets France.
« Si des problèmes majeurs subsistent, comme le niveau élevé du chômage, ils ne devraient pas entraver la reprise de l’économie ni celle du marché », ajoute Ian Ormiston, gérant actions européennes chez Ignis Asset Management.
Le soutien de la Banque centrale européenne (BCE) persiste. Même si celle-ci a baissé fortement ses taux et devrait continuer d’injecter beaucoup d’argent dans les marchés, il faut encore réduire l’aversion au risque sur l’Europe. « La BCE engagera prochainement une politique monétaire plus expansionniste », estime Benjamin Melman. Nous attendons alors le résultats de la politique monétaire pour établir une nouvelle conclusion positive espérons-le.
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