> Pollution: plus de 30 départements en alerte, transports gratuits en IDF :
Avec plus de trente départements en alerte maximale à la pollution aux particules fines, la France connaît un épisode aigu de pollution de l'air conduisant les autorités à prendre des mesures d'urgence.
La qualité de l'air est « une urgence et une priorité pour le gouvernement », a assuré jeudi 13 mars le ministre de l'écologie Philippe Martin, annonçant que « les transports franciliens seront gratuits de vendredi matin à dimanche soir », au quatrième jour de dépassement du seuil d'alerte en région parisienne. Les transports seront également gratuits pendant trois jours dans les agglomérations de Caen, de Rouen, de Grenoble, et ce vendredi à Reims pour inciter les habitants à laisser leur voiture au garage, ont décidé les autorités locales.
Cet épisode de pollution aux PM10 (particules inférieures à 10 micromètres), poussières de compositions diverses (chauffage au bois et au fioul, industrie, moteurs surtout diesel en ville), est favorisé par des conditions anticycloniques et des nuits froides suivies de journées bien plus chaudes, ne permettant pas la dispersion des polluants. Le niveau d'alerte est déclenché à partir d'une concentration moyenne quotidienne de PM10 de 80 microgrammes de particules par mètre cube d'air. Le seuil d'information, atteint à partir de 50 microgrammes par mètre cube, a été dépassé dans une vingtaine d'autres départements.
Philippe Martin a rappelé que différentes mesures antipollution étaient prises dans différentes régions : réduction de la vitesse sur certains axes, détournement de poids lourds, restriction d'activité industrielle, gratuité limitée des Vélib' et Autolib' à Paris et interdiction de feux de cheminées.
Les réductions de vitesse ont un effet « assez modeste », a toutefois souligné Gilles Aymoz, responsable qualité de l'air à l'Ademe. En Ile-de-France, le seuil d'alerte devrait encore être dépassé vendredi, pour un cinquième jour consécutif, selon l'association Airparif, ce qui rapprocherait l'épisode actuel du fort pic observé en décembre (six jours d'alerte). En Basse-Normandie, la pollution atteint déjà des niveaux record, selon Christophe Legrand, directeur d'Air com, chargée de surveiller la qualité de l'air dans cette région en signalant à Caen des valeurs moyennes de plus de 110 mg/m3 sur deux jours.
Source : www.lemonde.fr
> INTERNATIONAL - Les recherches pour l'avion de Malaysia Airlines se sont étendues à l'océan Indien vendredi 14 mars, après de "nouvelles informations" citées par la Maison Blanche suggérant que l'appareil a continué de voler pendant plusieurs heures après sa disparition des écrans radar il y a six jours.
Par ailleurs, des données radar suggèrent que le vol a été délibérément orienté de la péninsule malaisienne vers les îles Andaman, selon deux sources proches de l'enquête interrogées vendredi par Reuters.
La Marine américaine a envoyé un navire et un avion dans cette zone, a indiqué un responsable de la Marine américaine, sous couvert de l'anonymat. "L'USS Kidd transite par le détroit de Malacca en route pour l'océan Indien", a déclaré jeudi le responsable, se référant à l'un des deux destroyers américains qui participent aux recherches, aux côtés de l'USS Pinckney. Les deux navires étaient jusqu'à présent déployés dans le golfe de Thaïlande.
Par ailleurs, le Vietnam a rétrogradé de "urgent à normal" ses opérations de recherche du Boeing, déployant vendredi trois avions, contre cinq la veille.
Passer d'"un échiquier à un terrain de football"
Près d'une semaine après sa disparition, le mystère reste entier sur le sort du vol MH370 qui effectuait la liaison Kuala Lumpur-Pékin avec 239 personnes a bord. "Je ne me souviens pas d'une autre affaire de ce type, où l'on disposait d'aussi peu d'indices sur ce qui s'est passé", déclare Ravikumar Madavaram, expert en aérospatial au cabinet de consultants Frost & Sullivan Asia Pacific.
Les recherches se sont concentrées dans un premier temps en mer de Chine méridionale, à l'est de la Malaisie, le long de la route que devait emprunter le Boeing 777. La dernière position connue était à mi-chemin entre les côtes de Malaisie et du Vietnam. Avec l'extension vers l'océan Indien, la troisième mer la plus vaste au monde dotée d'une profondeur moyenne de presque 3900 mètres, la zone à balayer est immense.
L'absence d'indice sur le sort de l'appareil et la gestion jugée confuse de la crise a suscité colère et tristesse en Malaisie et en Chine, dont 153 ressortissants étaient à bord.
Quatre heures de vol = 2200 milles supplémentaires
Si l'appareil a effectivement continué de voler quatre heures, il a pu parcourir 2200 milles supplémentaires et atteindre l'océan
Indien, le Pakistan ou même la mer d'Arabie, si l'on se base sur sa vitesse de croisière .
> Quand Mark Zuckerberg fait entendre sa voix
Mark Zuckerberg clâme que le gouvernement américain est une « menace » pour internet. Selon le créateur de facebook, la NSA aurait dupliqué facebook. Pourtant elle le dément. Cette expert d’internet publie le 13 mars sur sa page facebook personnelle son avis sur le gouvernement américain. Pour lui, il ne rassure pas assez le public sur la liberté et la sécurité internet.
« Le gouvernement américain devrait être un champion pour Internet, pas une menace. » expose-t-il sur son propre site.
Mark Zuckerberg a appelé personnellement le président de la République américain , Barack Obama afin de lui exprimer sa frustration quant aux dommages créés par le gouvernement pour l’avenir de tous.
Beaucoup d’utilisateurs du réseau social ont réagit sur le site même suite à la publication du PDG. En commentant, en partageant ou en aimant cette publication, ils soutiennent le coup de colère du fondateur de facebook.
> Pakistan : au moins 19 morts dans une série d'attentats à Peshawar et Quetta
Des attentats contre les forces de sécurité ont fait au moins 19 morts et une soixantaine de blessés vendredi à Peshawar et Quetta, deux grandes villes sensibles du Pakistan, près de la frontière avec l'Afghanistan, selon les autorités.
Un attentat-suicide contre des policiers a fait au moins neuf morts et près d'une trentaine de blessés dans la banlieue de Peshawar, puis l'explosion d'une bombe activée à distance au passage de paramilitaires a tué dix personnes et en a blessé 31 autres à Quetta, capitale de la province instable du Baloutchistan.
L'attaque de Peshawar, capitale du Khyber Pakhtunkhwa, province la plus touchée par les attentats talibans au cours de la dernière année, n'a pas été revendiquée mais pourrait porter le sceau d'un groupe hostile au rapprochement entre le gouvernement et les insurgés talibans.
> Sur le point de retrouver son autonomie, le Portugal entre enthousiasme et inquiétude.
Après tant de sacrifices, ils estiment que le temps des récompenses est enfin venu. Jeudi 13 mars, les cheminots portugais, en colère contre le « vol des salaires » qu'incarne à leurs yeux l'austérité imposée à leur pays depuis trois ans, étaient en grève pour 24 heures. Le mouvement fut peu suivi puisque, selon Comboios de Portugal (CP), la « SNCF portugaise », 95 % des trains circulaient
Les bailleurs de fonds du pays, l'Europe et le Fonds monétaire international (FMI), qui ont accordé à Lisbonne 78 milliards d'euros en 2011, semblent penser, eux aussi, que le Portugal est presque sorti d'affaire. Dans deux mois, le 17 mai, le pays devrait sortir, sans ceinture ni bretelles, de la tutelle de la « troïka » (la Banque centrale européenne, la Commission européenne et le FMI).
Ce scénario merveilleux – le Portugal serait la deuxième illustration, après l'Irlande, que l'austérité paie –, ne rassure pourtant pas tout le monde à Lisbonne. « On veut faire du pays une propagande pour la rigueur ! Tout le monde veut sedébarrasser de la “troïka”, mais la dette reste trop élevée. Laisser le Portugal seul, sans soutien, nous mettra dans une position vulnérable », s'alarme Eduardo Paz Ferreira, professeur d'économie à la faculté de droit de Lisbonne.
Inquiet, l'enseignant a signé, avec soixante-dix personnalités de droite comme de gauche, issues du monde politique, académique, des syndicats mais aussi du patronat, une pétition appelant à restructurer, en douceur, la dette du pays.
> Huit mois avec sursis pour la femme qui a tagué « La liberté guidant le peuple »
La jeune femme qui avait dégradé au feutre le tableau de Delacroix La Liberté guidant le peuple au Louvre-Lens a été condamnée jeudi 13 mars par le tribunal correctionnel de Béthune (Pas-de-Calais) à huit mois de prison avec sursis, assortis de dommages et intérêts, a-t-on appris vendredi auprès du parquet.
Ingrid Kapola, 29 ans, devra indemniser le Louvre-Lens de 1 255,80 euros pour le préjudice matériel et 5 000 euros pour le préjudice moral, ainsi qu'obéir à une obligation de soin et à une interdiction de fréquenter les musées, avec une mise à l'épreuve de deux ans, a-t-on précisé, confirmant une information de La Voix du Nord.
Le 7 février 2013, dans le tout nouveau Louvre-Lens, cette habitante d'une commune du bassin minier avait inscrit au feutre un énigmatique « AE911 », sur 30 centimètres de longueur et 6 centimètres de haut, avant d'être interpellée. L'inscription en question faisait référence aux thèses conspirationnistes sur les attentats du 11-Septembre.
Elle encourait sept ans de prison et 100 00 euros d’amende. Semblant confuse, l'auteur de la dégradation avait été hospitalisée sous contrainte pendant deux mois.
Bien que son avocat, Me Gautier Lacherie, ait plaidé jeudi l'irresponsabilité pénale, le tribunal a estimé la jeune femme coupable, d'autant que titulaire d'un master et poursuivant des études au moment des faits, elle avait argumenté et justifié son geste par sa volonté d'« élever le niveau de conscience du peuple ».
Pour les faits de « dégradation d'un objet culturel confié à un musée », elle encourait sept ans de prison et 100 000 euros d'amende. Vendredi, aucun appel n'avait été déposé, selon le parquet.
> Afrique du sud, le berceau de l’humanité ?
Les plus anciens hominidés sont très mal connus, à travers quelques fossiles rares et exceptionnels comme Toumaï, Orrorin, Ardi (leurs surnoms). Puis leur succèdent les australopithèques. Cette vaste famille a vécu entre 4 et 1,5 millions d'années en Afrique. C'est probablement en son sein qu'a émergé le genre humain vers 2,4 millions d'années environ. Les australopithèques constituent donc un rouage essentiel dans l'évolution des hominidés, scruté de près par les paléoanthropologues.
Depuis longtemps, l'origine de cette famille semblait se situer en Afrique de l'est. C'est par exemple là que l'un de ses représentants les plus anciens, Lucy, a été découverte en 1974, en Éthiopie. Elle date de 3,2 millions d'années. Mais l'étude d'un squelette d'australopithèque sud-africain, après maintes péripéties, semble indiquer que l'Afrique du sud pourrait aussi avoir été l'un des berceaux de cette famille.
Quand Little Foot − c'est son nom − a été découvert à la fin des années 1990 à Sterkfontein près de Johannesburg, les avis étaient unanimes : un merveilleux fossile, indéniablement. Car c'est le squelette d'australopithèque le plus complet à ce jour, loin devant Lucy, pourtant une des références en la matière. Mieux, une partie de ses os sont encore quasi articulés les uns aux autres. Ce qui est très important car dans la plupart des cas, les paléoanthropologues sont contraints d'extrapoler une manière de marcher ou de grimper aux arbres à partir d'os fragmentaires ou éparpillés, quand ils n'appartiennent pas à des individus séparés par des centaines de milliers d'années. En outre, les premières estimations de date semblaient prometteusses. Elle faisait de Little Foot un contemporain des australopithèques les plus anciens comme Lucy.
Mais la voie royale qui s'ouvrait devant ce fossile s'est révélée plus tortueuse que prévu. D'abord parce que Little foot a longtemps été une sorte d'Arlésienne de la paléoanthropologie. Car sa fouille s'éternisait. En effet, il est comme coulé dans du béton : il faut l'extraire patiemment de sa gangue rocheuse, avec des fraises de dentiste. En 1998, on estimait que cette opération prendrait un an ; quinze ans après, elle n'est pas encore achevée. L'équipe du paléoanthropologue sud-africain qui l'a découvert, Ron Clarke, a même fini par l'extraire en bloc en 2011, pour finir son étude en laboratoire.
D’après Le Monde.
> SFR : vivendi a choisi Numéricable plutôt que Bouygues :
Le conseil de surveillance de Vivendi a décidé à l'unanimité d'entrer en négociations exclusives avec Altice, la holding qui détient Numericable, pour la vente de sa filiale de téléphonie SFR.
Vivendi a donc préféré l'offre de Patrick Drahi, patron d'Altice, à celle proposée par le groupe Bouygues. Les négociations sont ouvertes pour une période de trois semaines.
Le câblo-opérateur propose aux actionnaires de Vivendi 11,75 milliards d'euros en cash et une participation de 32 % dans le nouvel ensemble, dont le conglomérat pourra sortir à terme « selon des modalités programmées ». Vivendi entend en effet se recentrer sur les médias (Canal+, Universal...)
Ces derniers jours, Bouygues avait mené une intense campagne de lobbying, annonçant notamment un accord avec l'opérateur Free à qui il aurait cédé son réseau en cas d'acquisition de SFR. Il s'agit d'un échec pour le groupe Bouygues, qui voyait dans cette opération un moyen de relancer sa filiale en difficultéBouygues Telecom.
L'action Numericable s'envolait à la Bourse de Paris vendredi après-midi, propulsée par le choix de Vivendi d'entrer en négociations exclusives avec sa maison-mère Altice pour la vente de sa filiale SFR, plutôt qu'avec son rival Bouygues Telecom. A 14 h 21, le titre gagnait 20,63 % à 31,85 euros, en pleine explosion par rapport à la tendance du marché, en baisse lui de 1,32 %.
L'action de Bouygues Telecom marquait pour sa part une nette baisse de 7,14 % à 15 heures quand l'action du groupe Illiad perdait 3,98 %.
Source : Le Monde.fr
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