vendredi 28 mars 2014

Fil d'actualités

> Le difficile rattachement fiscal des enfants entre concubins
En théorie, un concubin peut très bien rattacher à son foyer fiscal le ou les enfants mineurs ou handicapés de la personne avec laquelle il vit. En pratique, c'est plus compliqué, explique Frédéric Douet, professeur à l'université de Bourgogne.
Cette pratique lui permettra de bénéficier d'une demi-part ou d'une part supplémentaire (c'est le quotient familial) et donc de réduire le montant de son impôt sur le revenu. En sachant que les effets du quotient familial sont toutefois plafonnés, pour l'imposition des revenus de l'année 2013, à 1 500 euros par demi-part supplémentaire.
Dans les faits, toutefois, l'opération s'avère beaucoup plus complexe. Ainsi, le Conseil d'Etat juge qu'un contribuable ne peut compter l'enfant de sa concubine ou de son concubin qu'à partir du moment où il assure effectivement et exclusivement les besoins matériels de cet enfant.
Les juges du Palais-Royal érigent donc en condition impérative l'absence totale de ressources du concubin parents de l'enfant. Or, cela échoue le plus souvent, car le parent de l'enfant, même s'il dispose de revenus modiques, perçoit généralement des sommes destinées à son entretien et à son éducation comme les allocations familiales, par exemple.
Dans ce cas, son concubin ne peut pas être considéré comme contribuant exclusivement aux besoins matériel de cet enfant, et ne peut donc pas le rattachera son foyer fiscal.
L'ONU condamne les tirs de missile de la Corée du Nord
Les 15 membres du Conseil de sécurité ont condamné jeudi 27 mars les récents tirs de missiles balistiques nord-coréens, évoquant « une violation des résolutions de l'ONU » sans cependant prendre de mesure pour l'instant.
Les membres du Conseil vont « se consulter sur une réponse appropriée » à cette violation, a précisé à la presse la présidente du Conseil, l'ambassadrice luxembourgeoise Sylvie Lucas, à l'issue d'une heure de consultations à huis clos, effectuées à la demande des Etats-Unis.
L'armée nord-coréenne avait la veille procédé à deux tirs de missiles de moyenne portée en direction de la mer du Japon. Les projectiles, qui semblent appartenir à la classe Rodong, ont parcouru environ 650 km avant de s'abîmer en mer, selon un membre de l'état-major des forces sud-coréennes.


> Des progrès faits concernant la vie artificielle
Des scientifiques venus du monde entier sont parvenus à produire un chromosome artificiel de la levure, une avancée majeure dans le domaine émergeant de la biologie synthétique qui devrait permettre de concevoir de nouveaux médicaments, des nutriments ou des biocarburants.
Jusqu'à présent, les chercheurs n'avaient réussi qu'à fabriquer des chromosomes de bactéries et de l'ADN viral, à l'architecture beaucoup plus simple, révèle la revue Science.
Il aura donc fallu environ 7 longues années à une équipe internationale de scientifiques pour parvenir à créer ce chromosome artificiel.
"Notre recherche a fait passer la biologie synthétique de la théorie à la réalité", a estimé Jef Boeke, directeur de l'Institut des systèmes génétiques au centre médical Langone de l'Université de New York, qui a dirigé ce projet de recherche publié en ligne jeudi dans la revue américaine Science.
Selon lui, "ces travaux représentent le plus grand pas d'un effort international pour construire le génome complet d'une levure synthétique".
"Un chromosome amélioré artificiellement"

"Nous avons procédé à plus de 50.000 changements dans le code ADN du chromosome et notre levure est toujours vivante, ce qui est remarquable", s'est-il félicité.Ainsi, il devrait être désormais possible de développer des variétés synthétiques de levure capables de fabriquer des médicaments rares ou de produire certains vaccins, dont celui contre l'hépatite B qui est dérivé de la levure.Des levures artificielles pourraient aussi être utilisées pour doper le développement de biocarburants plus efficaces.

UKRAINE - L'égérie de la Révolution orange et ex-Premier ministre,           Ioulia Timochenko, a annoncé jeudi qu'elle serait candidate à l'élection présidentielle prévue en Ukraine le 25 mai prochain. "Je prévois d'être candidate au poste de président", a dit Ioulia Timochenko, 54 ans, au cours d'une conférence de presse à Kiev‎. Elle s'opposera donc à Vitali Klitschko, le boxeur milliardaire lui aussi candidat déclaré et favori pour la présidentielle anticipée qui se déroulera en mai prochain.

> Le chômage : la fragilité française.
Pour gagner la lutte contre le chômage, François Hollande compte aujourd’hui sur le pacte de responsabilité. En revanche celui-ci n’est pas encore sur les rails. C’est en effet la tache qui devra être mise en place le plus rapidement possible. 
Le chômage est venu s’invité entre les deux tours des élections municipales. Pôle emploi a publié les nouveaux chiffres du chômage mercredi 26 mars. Les résultats donnés peuvent difficilement être pire. En effet, la France à récemment battu un nouveau record : 3,35 millions de chômeurs dans l’hexagone, soit 31 500 demandeurs d’emplois n’ayant toujours pas trouvé de travail. C’est 150 000 demandeurs de plus en un an. Ces chiffres viennent malheureusement surligner l’échec de François Hollande dans son combat contre le chômage. Non seulement le président de la République a perdu son pari d'inverser la courbe du chômage fin 2013, mais cette quatrième hausse mensuelle d'affilée balaye les récentes statistiques de l'Insee, qui faisaient état d'une baisse au dernier trimestre 2013. Elle efface le léger mouvement de reprise des créations d'emplois qui s'était amorcé.



> Le norvégien Soltenberg, bien parti pour diriger l’OTAN.
Les pays membres de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) se sont mis d'accord sur le nom de l'ex-premier ministre norvégien Jens Stoltenberg poursuccéder au Danois Anders Fogh Rasmussen au poste de secrétaire général de l'alliance atlantique.
Jens Stoltenberg, qui a dirigé le gouvernement norvégien pendant près de dix ans, avant d'être battu aux élections législatives de septembre 2013, jouit du soutien des Etats-Unis et de l'Allemagne, déclaraient récemment des diplomates en poste à l'OTAN.
Économiste de formation, le Norvégien de 55 ans avait impressionné l'opinion publique en appelant à opposer plus de démocratie et plus de tolérance en réponse à l'extrémisme tel celui dont avait fait preuve le tueur Anders Behring Breivik, qui avait abattu soixante-dix-sept personnes le 22 juillet 2011.
Ayant dirigé la Norvège pendant dix ans, il a noué des liens étroits avec la Russie voisine, ce qui, selon les médias norvégiens, joue en sa faveur en ces temps de crise en Ukraine entre l'OTAN et Moscou.
Toujours chef du Parti travailliste, principale formation politique norvégienne, quoique dans l'opposition actuellement, M. Stoltenberg est aussi l'un des deux envoyés spéciaux du secrétaire général de l'Organisation des Nations unies, Ban Ki-moon, sur le changement climatique.
Le mandat d'Anders Fogh Rasmussen, ancien premier ministre danois, qui a accédé à la tête de l'OTAN en 2009, doit prendre fin à la fin de septembre, après le sommet de l'OTAN prévu les 4 et 5 septembre au pays de Galles.


> La Bretagne entre régionalisme et ouverture 
La crise bretonne a été présente dans tous les journaux ces derniers mois. Il y a eu la fameuse révolte des « bonnets rouge » qui ont présenté leurs revendications le 8 mars dernier en faveur de leur territoire et contre l’écotaxe. 
Mais la Bretagne a aussi été marquée par l'annonce de plans sociaux et de restructurations. Le secteur agroalimentaire a été particulièrement touché – les volaillers Doux et Tilly-Sabco, la société d'abattage et de découpe de porcs Gad, le numéro un mondial du saumon Marine Harvest. Les télécommunications (Alcatel-Lucent) et l'automobile (PSA Peugeot Citroën) ont aussi été affectées.
L'économie de la région est alors apparue fragile, son tissu industriel peu diversifié et dépendant de décisions souvent extérieures. Cela a-t-il toujours été le cas ?
Le milieu du XIXe siècle fut une période de splendeur. Pêcheries, chantiers navals, usines de conserverie de sardines et de thon : les ports bruissaient d'activités. Dans l'arrière-pays, l'élevage fournissait les tanneurs et l'industrie de la chaussure (particulièrement à Fougères dans l'Ille-et-Vilaine).
 -> http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/03/28/la-bretagne-entre-regionalisme-et-ouverture_4391352_3234.html 


> Lufthansa : les pilotes appelés à faire grève 3 jours
Les pilotes de Lufthansa, la première compagnie aérienne allemande, feront grève de mercredi à vendredi prochains, a annoncé leur syndicat Cockpit dans un communiqué. Cette grève était déjà prévue depuis la semaine dernière, lorsque les pilotes avaient voté massivement en faveur d’une hausse de salaires ainsi que l’amélioration de leurs conditions de fin de carrière. Cockpit, qui revendique 9 000 adhérents toutes compagnies confondues, les a appelé à cesser le travail de mercredi matin à vendredi soir, affirmant n’avoir pas obtenu de réponse satisfaisante de la part de la direction de la compagnie aérienne à ces revendications.
Le syndicat attend une forte participation a déclaré à l’AFP l’un de ses porte-parole, qui n’a toutefois pas voulu préciser le nombre exact d’adhérents que compte l’organisation parmi les environ 5 000 pilotes employés par Lufthansa. Cockpit a affirmé à l’AFP être prêt à suspendre ce mouvement de grève au cas où  la compagnie fasse une offre qu’il jugera acceptable. De son côté, Lufthansa a appelé les représentants du syndicat à reprendre «aussi vite que possible» les discussions: «Il reste quatre jours et demi pour empêcher les dégâts pour nos clients», a déclaré Bettina Volkens, directrice du personnel de Lufthansa, dans un communiqué, ajoutant: «Nous sommes prêts à tout moment à reprendre les négociations».
Jeudi, Lufthansa avait déjà dû annuler plus de 600 vols en raison d’une grève des salariés de plusieurs aéroports allemands. 


> Au Danemark, pays de la « flexi-sécurité », le chômage est au plus bas
Pour le troisième mois consécutif, le taux de chômage a baissé au Danemark. Il est tombé de 5,4 % à 5,3 % au mois de février, le chiffre le plus bas depuis août 2009, en baisse de 0,6 % par rapport à février 2013. Dans ce pays de 5,6 millions d’habitants, membre de l’Union européenne, seuls 140 600 personnes sont au chômage, soit 2 700 de moins qu’en janvier.
Souvent montré en exemple en France pour son modèle de marché du travail qui mélange flexibilité et sécurité, le Danemark n’avait pas échappé aux conséquences catastrophiques de la crise financière de 2008. Son économie, l’une des plus performantes d’Europe, avait même commencé à entrer en crise avant l’automne 2008, en raison de la raréfaction de la main-d’œuvre disponible.
Réforme de l’aide sociale saluée.
Ces bons chiffres sont salués par les syndicats et les économistes comme résultant en grande partie des réformes engagées par le gouvernement de gauche arrivé au pouvoir en 2011. Présentée en 2013, l’une des principales réformes, celle de l’aide sociale, est entrée en vigueur début 2014.


> Près de 6 millions de dollars de pertes pour Blackberry. 
BlackBerry, l'ex-'star' canadienne des Smartphones, reste dans le rouge et a annoncé, vendredi 28 mars, une perte de 5,9 milliards de dollars sur son exercice fiscal 2014. Sur le dernier trimestre, le groupe a essuyé une perte de 423 millions de dollars contre un bénéfice de 93 millions sur la même période de l'exercice fiscal précédent.
De leur côté, les ventes du groupe ont été de 976 millions de dollars sur les trois derniers mois de l'exercice fiscal, soit 18 % de moins que les trois mois précédents et 64 % de moins que pour la même période du dernier exercice fiscal. Les ventes de boîtiers ne représentent plus que 37 % du chiffre d'affaires du groupe.
A l'automne, Blackberry avait annoncé un plan de restructuration avec 4 500 suppressions de postes, soit 40 % de ses effectifs, et avait cherché en vain à se vendre.
Après un changement complet de direction, Blackberry avait ensuite décidé de confier aux taïwanais Foxconn, déjà sous-traitant d'Apple, le soin de fabriquer ses prochains Smartphones et de gérer les stocks au niveau de la distribution.


> La progression du FN aux municipales
 Le Front national a réalisé une spectaculaire progression dimanche au premier tour des municipales, marqué par une sanction de la gauche au pouvoir, sur fond d'impopularité record de l'exécutif qui a permis à la droite de progresser.
A Perpignan, Avignon, Forbach, Béziers, Fréjus, Tarascon, le FN est arrivé en tête du premier tour. Il est en mesure d'enregistrer d'autres victoires après celle d'Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) où Steeve Briois l'a emporté dimanche, permettant au parti de gagner pour la première fois une ville de plus de 10.000 habitants dès le premier tour. Au second tour, le parti devrait être présent dans plus d'une centaine de triangulaires.


> Vol MH370 : ce que l’on sait de la nuit du drame.
 Alors que le premier ministre Malaisien a annoncé, lundi 24 Mars, que le vol MH370 s’était abîmé en mer, tuant selon toute vraisemblance les 239 personnes à bord. Voici un récapitulatif de ce que l’on sait sur la journée du 8 mars, au cours de laquelle l’avion a disparu des radars :
 00h40 (heure locale) : le vol MH370 décolle de l’aéroport  international de Kuala Lumpur. Son arrivée est prévue à Pékin à 6h30 le même jour
 De 00h40 à 01h00 : plusieurs messages sont échangés entre le cockpit et les tours de contrôle à Kuala Lumpur, annonçant les variations d’altitude dans l’espace aérien de Kuala Lumpur. Jusqu’ici tout semble être en ordre.
 01h20 : le transpondeur qui communique l’altitude, l’identité de vitesse de l’avion aux autres appareils, ne répondent plus. Les autorités Malaisiennes pensent que quelqu’un à bord a coupé les systèmes de communication de l’avion et l’a fait virer brusquement volontairement vers l’ouest.
 01h29 : l’avion disparait des écrans de contrôle aérien.
 01h37 : la transmission Acars n’est pas effectuée, ce qui laisse supposer que le système a donc été désactivé de façon manuelle et volontaire par une personne entre 01h07, et 01h37.
 02h15 : un avion identifié comme étant le vol MH370, est détecté par les radars militaires Malaisien comme volant vers l’ouest (Pékin se situe au nord-ouest).
 06h30 : heure théorique d’atterrissage à Pékin.
 07h25 : Malaysia Airlines annonce qu’elle a perdu le contact avec son appareil.
 08h11 : un satellite posté au dessus de l’océan indien capte le dernier signal émis par l’avion. Les autorités Malaisiennes estiment qu’à ce moment, il reste à l’avion un maximum d’une demi-heure de carburant.
Des compagnies d'assurance chinoises ont commencé à verser des indemnités aux familles de passagers du Boeing de Malaysia Airlines. Les familles de sept passagers ont reçu mardi 4,17 millions de yuans (487 600 euros), a annoncé China Life, premier assureur chinois, cité par l'agence de presse Chine nouvelle.


> Découverte d'une nouvelle planète naine dans le système solaire 
Une équipe américaine annonce la découverte d’un objet situé au-delà de Neptune. Il se trouve actuellement à 85 unités astronomiques (UA) du Soleil, soit 2,5 fois la distance de Pluton. Ses caractéristiques le classent parmi le groupe des planètes naines, qui compte déjà cinq membres (Éris, Pluton, Makemake, Haumea et Cérès). Ce statut ne lui est pas encore officiellement accordé, mais elle a de très grandes chances d'intégrer cette famille. 
Désignée sous le matricule 2007 OR10, la nouvelle venue a une magnitude absolue de 1,9, qui la place au 7e rang des objets transneptuniens devant Quaoar (large de 700 à 1000 km). Pour connaître sa taille réelle, les chercheurs doivent déterminer la réflectivité de son sol (albédo) grâce à des observations dans l’infrarouge. Néanmoins, ils estiment cette taille entre 1200 et 1600km. C’est donc l’un des 30 plus gros corps du Système solaire, toutes catégories confondues.
Cette planète naine circule sur une orbite fortement excentrée comparable à celle d’Eris. Elle tourne autour de notre étoile en 557 années. Elle s'en approche au mieux à 34 UA, c’est-à-dire une distance comparable à celle de Pluton. À l’inverse, elle s’en éloigne jusqu’à 101 UA, et devient alors le deuxième objet connu le plus lointain du Système solaire après Sedna (dont les caractéristiques physiques sont proches).
Cette découverte montre notre méconnaissance des confins du Système solaire. La découverte du premier transneptunien autre que Pluton date de 1992. Michael Brown, du Caltech, co-découvreur de 2007 OR10, estime à 50 le nombre de ces objets. Nous ne sommes qu’au début d’un long inventaire.

vendredi 21 mars 2014

Fil d'actualités

> Nouvelles pistes pour le vol de la Malaysian Airlines
Cinq avions scrutaient vendredi 21 mars le sud de l'océan Indien, à la recherche  d'objets  flottants repérés par images satellitaires, peut-être des débris du vol MH370 disparu il y a presque deux semaines, mais les autorités soulignaient la difficulté de l'opération dans ces mers australes isolées. Les conditions météorologiques en voie d'amélioration devraient néanmoins faciliter la reprise des recherches de l'avion de Malaysia Airlines entamées jeudi après la détection de deux objets dérivant dans le sud de l'océan Indien.
Isolés dimanche par imagerie satellitaire, ces objets dont l'un fait 24 mètres sont "probablement la meilleure piste que nous ayons pour le moment", avait estimé jeudi un haut responsable de l'Autorité australienne de sécurité maritime (AMSA), John Young.
Depuis leur détection, les "objets" ont pu dériver. Pour le ministre australien de la Défense,  David Johnston, c'est un "cauchemar logistique". "Nous sommes dans une région parmi les plus  isolées de la planète.  En fait, on peut difficilement faire plus isolé", a-t-il dit à la télévision australienne. Cette région est située dans le sud de l'océan Indien, à 2500 km au sud-ouest de la ville australienne de Perth (ouest).
Un navire norvégien est arrivé jeudi dans cette zone "pour participer aux recherches" selon une porte- e un navire militaire britannique, le HMS Echo, en patrouille dans l'Océan indien, a été dépêché dans le sud de l'Océan pour participer aussi aux opérations de recherche  dans  la  zone où ont été détectés des débris supposés de l'avion disparu.
Un avion militaire Orion a été envoyé et trois autres appareils suivront ainsi qu'un navire marchand. 
L'Australie conduit les recherches, avec l'Indonésie, dans le couloir sud. La plupart des analystes privilégient l'hypothèse de ce couloir, estimant que l'avion aurait été détecté par les radars civils ou militaires en survolant une dizaine de pays s'il avait suivi la voie nord. Le changement de cap de l'avion à l'opposé de son plan de vol et la désactivation apparemment délibérée des systèmes de communication de l'avion ont placé les pilotes au centre de l'enquête. Les investigations menées jusqu'ici n'ont cependant rien donné de probant.


> Les pistes du gouvernement pour baisser les impôts des entreprises. 
Ultimes tours de table avant arbitrages. Bercy sera, mardi 25 mars, le théâtre du dernier acte des Assises de la fiscalité des entreprises, lancées le 29 janvier 2013 par le premier ministre, Jean-Marc Ayrault.
Cette session de discussion sera l'occasion, pour les quatre groupes de travail mis en place, de remettre les conclusions de leurs travaux et pour l'exécutif dedélivrer ses premières orientations. « C'est une étape préconclusive », dit-on dans l'entourage du ministre de l'économie, Pierre Moscovici. Autrement dit, aucune annonce précise ne sera faite la semaine prochaine.

- CONSENSUS SUR LE VOLET FISCAL
Cependant, le cap est fixé. Le 18 mars à Bercy, lors d'un déjeuner avec trente-quatre chefs d'entreprise membres de l'Association française des entreprises privées (AFEP), M. Moscovici s'est engagé « fermement », selon un participant, sur « une baisse des prélèvements pesant sur les entreprises, et cela aussi bien par le biais d'un allégement des charges sociales mais aussi d'une réduction de la fiscalité ». C'est déjà une première victoire pour les entreprises, puisqu'à l'origine ces assises devaient se faire à fiscalité constante.
Sur le volet social, il est acquis depuis l'annonce du « pacte de responsabilité », mi-janvier, par le chef de l'Etat, que les charges sociales baisseront de 10 milliards d'euros. Reste à arrêter la répartition de cette baisse du coût du travail. Faut-il la concentrer sur les bas salaires (en deçà de 1,6 smic), pour un effet massif sur l'emploi ? La répartir sur l'ensemble de l'échelle des salaires pour que les entreprises exposées à la concurrence internationale en bénéficient, comme le souhaite le Medef ? Ou bien mixer les deux solutions ? La question n'est pas encore tranchée, même si, à Bercy, on rappelle qu'en deçà de 1,6 smic le taux de chômage est supérieur à 13 %, contre 5 % au-dessus de ce seuil.
Sur le volet fiscal, des participants aux groupes de travail relèvent qu'un consensus semble se dégager entre le Medef et l'AFEP autour d'une piste qui consisterait à supprimer, dès 2015, la contribution sociale de solidarité sur lessociétés (C3S). La suppression de la C3S était devenue, au fil des discussions la demande prioritaire du Medef. Elle représenterait un allégement brut de 5,5 milliards d'impôts. Cet allégement serait financé par des économies de dépenses publiques. L'inconvénient de se limiter à cette seule mesure, c'est qu'elle exclurait du champ des bénéficiaires les PME dont le chiffre d'affaires est inférieur à 760 000 euros, puisque ces dernières ne sont pas assujetties à la C3S.

- TRAJECTOIRE DES DÉPENSES ET DES RECETTES
C'est pourquoi, l'idée serait aussi de baisser le taux de l'impôt sur les sociétés (IS) pour le rapprocher de la moyenne européenne (27 %), dont il est très éloigné. Hors surtaxe exceptionnelle, il est aujourd'hui d'un peu plus de 33 %. Pour financer cette baisse, souhaitée cette fois par la CGPME, l'idée serait d'utiliser les surcroîts de recettes d'impôt sur les sociétés que généreraient à la fois la suppression de la C3S et la réduction des charges sociales, qui ont mécaniquement pour effet derehausser le résultat imposable. C'est une enveloppe de 2,5 milliards à 3 milliards d'euros qui serait ainsi dégagée.
Au total, les baisses d'impôts pour les entreprises pourraient se monter à 8 milliards d'euros en brut et 5 milliards d'euros en net, comme l'indique le journalLes Echos, vendredi 21 mars. A Matignon comme à Bercy, on juge « prématurés » les montants et le scénario évoqués, tout en reconnaissant que la piste combinant suppression de la C3S et baisse du taux d'IS est « sur la table ».
Les arbitrages définitifs seront connus d'ici le 15 avril. En effet, le gouvernement est tenu de transmettre le lendemain au Parlement le programme de stabilité, qui comprend la trajectoire des dépenses et des recettes pour les années à venir. La taille globale et le calendrier des baisses d'impôts dépendront de la capacité de laFrance à réduire ses dépenses.
Outre cet aspect technique, l'exécutif tiendra compte du résultat des municipales dans ses arbitrages. A côté du chantier de la remise à plat de la fiscalité des entreprises, le gouvernement a ouvert la boîte de Pandore des impôts des ménages. Et là aussi, il faudra trouver des équilibres, pour ne pas prêter le flanc à la critique de faire des cadeaux aux entreprises sur le dos des Français.
Tiré du Monde : http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/03/21/les-pistes-du-gouvernement-pour-baisser-les-impots-des-entreprises_4387281_3234.html



> Plus de 40 Djihadistes ont été tués dans le nord du Mali par les forces françaises.
Plus de quarante Djihadistes d’Al-Quaida au Maghreb islamique (AQMI) et ses affidés ont été tu »s par les forces françaises, a annoncé, jeudi 20 mars, le ministre de la défense, Jean-Yves le Drian. Parmi les Djihadistes ciblés lors de cette opération figurent quelques « tête d’affiche », dont le successeur d’Abou Zeid, l’un des principaux chefs d’AQMI, après la mort de ce dernier en février 2013. Placée sous une bulle de surveillance franco-américaine, la région continue de voir transiter de nombreux groupes combattants. Il s’agit de petits groupes au mode d’action léger selon les analyses de la défense.


> SNCM: les syndicats appellent à une grève et demandent un changement d'actionnaire.
Les syndicats de la compagnie maritime SNCM ont déposé, jeudi 20 mars, un nouveau préavis de grève reconductible à compter du mercredi 26 mars, soit entre les deux tours des élections municipales, a-t-on appris de source proche de l'entreprise.
En désaccord avec Transdev, principal actionnaire de la SNCM (66%  du capital), qui souhaite se désengager de la compagnie et refuse d'investir dans l'achat de nouveaux bateaux, jugés indispensable par la direction pour redresser l'entreprise, les syndicats réclament un changement d'actionnariat.
Des discussions avec la Caisse des dépôts, l'électricien EDF et le norvégien SIEM ont été évoquées ces derniers jours, sans plus de précisions.
Si Transdev se dit prêt à céder sa participation « pour une somme symbolique »et à abandonner ses créances sur la société, elle refuse de prendre à sa charge le remboursement de 440 millions d'euros d'aides publiques réclamé par l'Union européenne, ce qui bloquerait les négociations, selon les syndicats.

« Cela n'est pas notre rôle, nous n'en avons pas la capacité financière et cela mettrait l'avenir même de Transdev en danger », explique-t-on au sein de l'opérateur de transports publics, dirigé par Jean-Marc Janaillac.



> Washington-Moscou : grand coup de froid
La crise de Crimée est en passe de créer entre les Russes et les Occidentaux un moment de haute tension, comme il n'y en a pas eu beaucoup depuis la fin de l'Union soviétique.
Quelle que soit leur efficacité, les sanctions annoncées, jeudi 20 mars à Washington, marquent un net durcissement du ton des Etats-Unis à l'encontre de la Russie. Elles ciblent certains des plus proches collaborateurs de Vladimir Poutine ( son chef d'état-major, notamment ) et la banque Rossia, l'établissement financier de l'entourage du président. Les uns et les autres voient, s'ils en ont, leurs avoirs gelés aux Etats-Unis, et limitées leurs possibilités de transaction en dollars.
Réunis à Bruxelles, les vingt-huit dirigeants de l'Union européenne devaient donner, vendredi 21 mars, un tour de vis supplémentaire aux sanctions, plutôt symboliques, qu'ils avaient déjà prises. En revanche, la journée de jeudi a marqué un sérieux coup de froid entre Washington et Moscou , sans doute un des moments les plus conflictuels depuis 1991.


> Comment la pollution de l'air aggrave les allergies au pollen
Changement climatique, pollution atmosphérique, pollen : un cocktail diabolique ? Alors que les allergies au pollen se multiplient dans la population, une étude de l’Agence nationale de sécurité alimentaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), publiée jeudi 20 mars, met en garde sur l’impact aggravant de l’élévation des températures et de la présence de polluants chimiques dans l’atmosphère sur ces réactions allergiques.

- PLUS DE 10 % DE LA POPULATION TOUCHÉE
Rhinites, crises d’asthme, rhino-conjonctivites : les allergies au pollen auraient triplé au cours des vingt-cinq dernières années. « La plupart des enquêtes épidémiologiques comportent un biais de surestimation car elles s’appuient essentiellement sur des questionnaires. Néanmoins, selon les études les plus solides, plus de 10 % de la population française serait aujourd’hui concernée par des allergies au pollen », souligne Valérie Pernelet-Joly, responsable à l’Anses de l’unité d’évaluation des risques liés à l’air qui a mené cette expertise. Les allergies au pollen touchent davantage les adultes que les enfants : 7 % des 6-7 ans,  18 % à 20 % des 9-14 ans sont allergiques au pollen, quand plus de 30% des adultes le sont.
Ces manifestations allergiques sont aggravées par la pollution de l’air. Les polluants atmosphériques tendent en effet à accentuer l’irritation des muqueuses nasales ou oculaires et à abaisser le seuil de réactivité allergique. « L’ozone, par exemple, altère les muqueuses respiratoires et augmente leur perméabilité. Ce qui engendre une réaction allergique à des concentrations de pollen plus faibles »  explique Valérie Pernelet-Joly. 


> Vers la fin de La Redoute ? 
Depuis le jeudi 20 mars l’avenir de l’entreprise La Redoute se fait de plus en plus incertain. En effet les syndicats CFDT, CGT et SUD ont refusé ce vendredi de se plier au nouvel ultimatum des futurs repreneurs de La Redoute, la société Kering, et de signer le protocole d'accord du plan social. La CGT a indiqué que cette affaire aurait recours au tribunal de commerce pour se régler. La société Kering est elle engagée dans un processus de cession de l’entreprise à deux de ses cardes, et cette opération entraînerait des suppressions de postes parmi les actuels salariés de La Redoute.  Le groupe Kering, qui a remis lundi 17 mars un projet d'accord social aux syndicats, conditionnait la cession, et donc le versement des aides financières pour accompagner les suppressions d'emplois envisagées, à un accord majoritaire d'ici à jeudi soir. Après les refus de plusieurs syndicats de s'engager, les repreneurs ont lancé un nouvel ultimatum vendredi matin, leur donnant jusqu'à 14 heures pour signer le protocole d'accord du plan social, sans quoi ils saisiraient le tribunal de commerce.


> Suspension de la coopération française militaire avec la Russie
 Jean Yves Le Drian, actuel ministre de la défense, était en visite à Tallin en Lituanie ce vendredi 21 mars  pour indiquer que la France allait suspendre sa coopération militaire avec la Russie en raison des nombreux événements de révolte et notamment à cause de la crise majeure qui touche toute l’Ukraine. 
Cette suspension concerne plusieurs activités de la coopération militaire qui couvrent les échanges de visites et les exercices conjoints. Les deux pays restent toutefois en contact dans le cadre de la mise en œuvre des engagements internationaux.
Ce qui laisse entendre que la livraison de deux navires de guerre de type Mistral, commandés par Moscou en 2011, pourrait toujours avoir lieu. Formellement, la décision d'exporter les Mistral n'est pas encore prise : elle doit être entérinée par la Commission interministérielle pour l'étude des exportations des matériels de guerre en octobre 2014. Ce devrait être une formalité. Sauf si entre-temps, un embargo est décidé, ou si la situation politique se tend au point qu'il faille surseoir à la vente pour des raisons politiques.



> Militants GreenPeace reconduits hors de France
Mercredi 19 Mars, des arrêtés ont été signés pour expulser les militants étrangers GreenPeace qui s’étaient introduits sur le site de la centrale nucléaire alsacienne de Fessenheim mardi matin.
Sur les 56 activistes antinucléaires interpellés, quarante-sept Européens (Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, Hongrie, Italie, Norvège,Pays-Bas, Pologne, République tchèque, Slovénie, Suède, Suisse) se sont vus signifier un arrêté « portant obligation de quitter le territoire français », un « OQTF » dans le jargon administratif. Six ressortissants de trois pays non européens (Australie, Israël, Turquie) ont vu cet OQTF complété par une interdiction « de retour en France pendant une durée de deux ans ». « Cette décision est rarissime ; pour la prendre, il faut que la personne représente une menace extrême, comme un terroriste, s'indigne l'avocat de l'ONG, Alexandre Faro. Ce genre de mesure est utilisée d'ordinaire utilisée contre des gens contre lesquels les autorités n'ont  pris aucune décision judiciaire. On ne peut les mettre en prison. Il s'agit juste de les éloigner. L'administratif se substitue au judiciaire. » 
Le motif invoqué dans les arrêtés stipule que «L’acte de malveillance a été de nature à porter atteinte à la sécurité publique ; que dès lors, par leur nature et leur gravité, cet acte est de nature à troubler d'une manière actuelle, réelle et grave l'ordre public en France, dont la préservation constitue un intérêt fondamental de la société ».
En attendant le renforcement annoncé de la législation sur les sites nucléaires français, par l'élaboration d'un nouveau statut des centrales et la définition d'un nouvel arsenal juridique avec des peines plus lourdes,  les actions des militants de Greenpeace sont encadrées par des décisions administratives de plus en plus sévères. « J'ai considéré qu'il était de ma responsabilité de prendre ces arrêtés, compte tenu du trouble grave et qu'il fallait prendre ces mesures d'éloignement immédiat, a expliqué au Monde, le préfet Vincent Bouvier. Il y a le temps du judiciaire, la convocation devant le tribunal décidée par le juge, mais il fallait une décision administrative, une trace aussi de l'action de ces militants. »
Cette mesure d'interdiction du territoire et d'injonction à quitter la France n'a jamais été prise par l'administration dans le cadre des nombreuses actions de Greenpeace contre les centrales nucléaires françaises, qui font pourtant systématiquement appel à des militants étrangers – elles nécessitent le recours à de nombreux grimpeurs, voire à des pilotes d'ULM, qui ne sont pas toujours disponibles au niveau national. « C'est une première dans le cadre de Greenpeace, mais cette mesure pour risque de troubles à l'ordre public a déjà été prise, avec un arrêté d'expulsion, par le ministre de l'intérieur à la veille de matchs de la Coupe du monde en 1998, contre des hooligans, anglais en particulier », précise-t-on au ministère de l'intérieur.
http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/03/21/les-militants-etrangers-de-greenpeace-reconduits-hors-de-france_4387324_3244.html 


> Des sanctions économiques pour la Russie
Alors que l’intégration de la Crimée à la Russie a été signée ce jeudi 20 mars, la guerre orale entre les deux partis se poursuit. Chacun des deux camps accuse l’autre d’organiser une attaque militaire et le ministère de la défense ukrainien a d’ailleurs signalé une attaque armée à l’encontre d’un navire situé en Crimée.  Un rapport venu du chef de la mission ukrainienne de l’Organisation des Nations Unies a aussi déclaré que la Russie était prête à lancer une intervention militaire en Ukraine à la suite de l’arrivée de nouveaux renforts militaires russes en Crimée.
 Quant au Parlement de Kiev, il déclare ne pas reconnaître l’annexion de la province annonce que l’Ukraine continuera la lutte pour la libération de la Crimée. Ce à quoi Moscou répond qu’il est nécessaire de « développer l’infrastructure militaire dans la péninsule » afin  que celle-ci soit « protégée de toute agression ».
Pour punir l’activité russe, le président américain, Barack Obama, a allongé la liste des personnes visées par les sanctions économiques. Trente et un noms figurent désormais sur cette liste. Outre les personnes sanctionnées, Barack Obama menace d’élargir ces sanctions à la Bank Rossiya qui serait très proche du Kremlin. La banque est donc sur le point de voir ses avoirs outre Atlantique gelés.  Malgré la mise en place de ces sanctions, le président américain a déclaré que « la diplomatie se poursuivait entre les Etats-Unis et la Russie » et rejette la possibilité d’une intervention militaire.
Alors que les sanctions ont été très mal acceptées par la Russie et jugées « inacceptables », Moscou a décidé de répondre en interdisant de séjour en Russie neuf responsables américains. Le ministère des affaires étrangères a ensuite déclaré que la Russie répondrait à chaque acte hostile.  
En plus des sanctions annoncées par les Etats Unis, l’Union Européenne a elle aussi déclaré l’allongement de la liste sur laquelle figure les noms des personnalités russes et ukrainiennes concernées par l’interdiction de visa et le gel de leurs avoirs. A titre personnel, certains pays ont aussi voulu sanctionné la Russie comme par exemple la France qui a décidé d’annuler le sommet Union européenne-Russie ainsi que l’Allemagne qui déclare qu’il n’y aura plus de G8 ni de sommet « tant que les conditions politiques ne seront pas réunies ».


> L’Opéra Garnier occupé par les intermittents du spectacle.
Une centaine d'intermittents du spectacle et d'intérimaires occupent depuis jeudi après-midi l'Opéra Garnier, à Paris, où une assemblée générale devrait avoir lieu ce vendredi 21 mars à 11 heures. Celle-ci devra permettre de « décider des suites de l'action à mener », selon une militante de la CGT Manpower s'exprimant au nom des intérimaires dont le régime, comme celui des intermittents, est discuté dans le cadre de la négociation sur l'assurance-chômage.
« Les personnes qui veulent y participer seront autorisées par la direction de l'Opéra à venir », a-t-elle ajouté. Le directeur général adjoint de l'Opéra de Paris, Christophe Tardieu, a confirmé que les intermittents et intérimaires avaient été autorisés à « passer la nuit au palais Garnier et à organiser leur assemblée générale à la condition qu'ils quittent tous les lieux à l'issue de cette assemblée générale ».
Malgré le recul du Medef, qui ne réclame plus la suppression de leur régime spécifique, plusieurs millier d'intermittents et d'intérimaires ont défilé jeudi pour maintenir la pression sur le patronat à l'heure des ultimes négociations sur l'assurance-chômage. Depuis quelques semaines, les actions des intermittents se sont multipliées : occupation du ministère de la culture, du Mouvement des entreprises de France (Medef) d'Ile-de-France, de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME), ou de la Cour des comptes. La situation à l’Opéra Garnier reste tendue.


> La déflation menace l’Europe :
Le risque de déflation est devenu un souci qu’il n’est plus possible de combattre en se contentant de le nier. L’asymétrie des ajustements provoqués par les déséquilibres de la zone euro sous la contrainte de dettes publiques et privées très élevées provoque des processus déflationnistes. L’issue va dépendre de la configuration des risques à venir et de la capacité de la Banque centrale européenne (BCE) à déployer des moyens nouveaux si l’urgence s’en fait sentir.
Pourquoi s’inquiéter du danger de la déflation, alors que la BCE déclare qu’il est inexistant ? L’institution n’est-elle pas l’ange gardien de l’Europe dont la parole envoûte les marchés financiers ? D’ailleurs, ceux-ci semblent approuver : les anticipations d’inflation inscrites dans les taux d’intérêt à cinq et dix ans sont stables, légèrement au-dessus de 2 %. Mais qu’est-ce que cela signifie ?
Au Japon, les anticipations d’inflation à cet horizon se situaient autour de 1,8 % peu avant l’entrée en déflation, en 1998. Une fois celle-ci apparue, elles sont devenues baissières. Car à de tels horizons, elles n’ont aucune base objective. Ce sont des croyances collectives que la Banque centrale espère auto-validées. Si le piège se réalise, tout le monde anticipe qu’il va perdurer.
A un ou deux ans, en revanche, le mouvement des prix est sous l’influence de forces actives, donc observables. C’est sans doute pourquoi les anticipations ont beaucoup baissé dans la zone euro en six mois, de 2 % à 0,7 %-0,8 %. Il semble donc peu contestable que les anticipations de marché captent des facteurs.
Source : Le Monde


> Pollution : Circulation alternée
Suite au pic de pollution qui a été découvert dans certains départements de l’Ile-de-France, le gouvernement a décidé de mettre en place le principe de la circulation alternée mais comme cela fonctionne ? Voici le mode d’emploi :
On retrouve ce mode d’action dans certaines communes des départements de la petite couronne (le 92,  le 93 et le 94) ainsi qu’à Paris. Les véhicules aux immatriculations impaires circulent les jours impairs, les immatriculations paires les jours pairs. Par ailleurs, il existe de nombreuses dérogations. Tout d’abord, les véhicules jugeaient non polluants tels que les voitures électriques ou hybrides sont autorisés à circuler. Tous les véhicules liés à la santé et à la sécurité n’ont pas à s’inquiéter de cette circulation alternée. Selon son emploi, il y a des dérogations pour se rendre sur son lieu de travail. 
Par ailleurs, en cas de risque d’infraction,  les personnes seront verbalisées. De nombreux policiers surveillent attentivement les routes alors attention !
Mais est ce que cela va marcher ? 
Cette idée de circulation alternée n’a été essayée qu’une seule fois. Mais selon Jean-Félix Bernard, président d’Airparif (association en charge de la surveillance de la qualité de l’air : «C'est une bonne mesure. En 1997, elle avait été efficace et avait entraîné une baisse de 20% des dioxydes d'azote dans le centre de Paris». 
Alors nous n’avons pas de soucis à nous faire tout devrait rentrer dans l’ordre prochainement.


> Bouygues relance les enchères, en présentant une nouvelle offre sur SFR
Alors que tout semblait bouclé, Bouygues bouscule le jeu, en augmentant sa proposition en numéraire de 1,4 milliard d’euros pour la porter à 13,15 milliards d'euros. Il s’est trouvé de nouveaux alliés : la Caisse des dépôts, Decaux et Pinault.
Ce jeudi 20 mars, après un conseil d'administration extraordinaire, Martin Bouygues a dévoilé l'ampleur de sa contre-attaque dans le dossier SFR. Patron du géant du BTP et propriétaire du troisième opérateur des télécommunications, Martin Bouygues propose en effet 13,2 milliards d'euros pour rompre l'exclusivité entre Vivendi et Numericable. Débutées vendredi dernier, ces négociations exclusives sont prévues jusqu'au 4 avril, mais leur interruption n’entraînerait aucune pénalité. La nouvelle offre de Bouygues vise donc à convaincre les administrateurs de Vivendi de reconsidérer leur choix, avec quelques arguments de taille : 1,4 milliard de numéraire de plus que Numericable, liquidité accrue, pourcentage de 21,5% laissé à Vivendi au bouclage de l'opération, etc.
Malgré une position qui semblait inflexible (« l’offre pour SFR est valide depuis le 5 mars, je n’ai pas de raison de la modifier et je n’ai qu’une parole » dixit Patrick Drahi qui pousse la proposition Altice/Numericable), il semblerait que l’heure soit également à l’ajustement du côté du câblo-opérateur.
« Numericable fera ce soir une nouvelle offre pour le rachat de SFR », assure Jean-Francis Pecresse, Directeur de la rédaction de Radio Classique, via Twitter.


> Fukushima: le système de décontamination est inopérant
Baptisé ALPS, le système de décontamination installé mi-2013 dans la centrale cumule les incidents. Les fuites d'eau radioactive n'ont cessé de se multiplier.
Le système de décontamination d'eau de la centrale de Fukushima, ravagée par un tsunami en mars 2011, est arrêté depuis le 18 mars en raison de la dégradation de son fonctionnement pour des raisons qui demeurent encore inconnues.
Selon la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco) citée par les médias japonais, une des trois lignes de décontamination du système est hors d'usage, conduisant les autorités à arrêter les deux autres pour réparer le système. Baptisé ALPS, le système de décontamination est censé fonctionner depuis la mi-2013, mais les incidents n'ont cessé de se multiplier, les fuites d'eau radioactive s'accumulant.
Tepco a déclaré que le système avait fonctionné à 63 % de ses capacités entre le 17 juin et ce mardi, malgré un objectif initial fixé à 70 %.
L’exploitant de la centrale prévoyait de rétablir le volume d’eau contaminée à un niveau normal d’ici le début du mois d’août, mais la date limite pourrait finalement être reportée à fin septembre.
L’impossibilité d’atteindre la limite est principalement attribuée au fait que les capacités du système sont inférieures de près de 30 pour cent aux niveaux fixés par défaut. Par ailleurs de nombreux incidents opérationnels ont provoqué des interruptions fréquentes.
Tepco précise toutefois que les problèmes survenus au début des opérations sont désormais résolus et que les techniciens vont s’efforcer à présent d’améliorer le rendement du système.


> Bourse : faut-il prendre le train de l’Europe ?
Un mal pour un bien. La correction des places financières au mois de janvier doit-elle être mise à profit pour revenir sur les actions européennes, qui ont déjà réalisé un beau parcours boursier en 2013, en gagnant 20 % ? Ils est vrai que l’Europe n’est pas encore sortie du « trou » dans lequelle elle c’était elle-même mise. En revanche le déséquilibre économique se résorbe peu à peu.
 « Entre la dissipation des risques sur les marchés obligataires des pays d’Europe du Sud, l’assainissement du système financier par l’intermédiaire du renforcement des fonds propres des banques et des perspectives de croissance positives bien que modérées, le scénario d’une évolution haussière en pente douce est convaincant », résume Fabrice Cousté, directeur général de CMC Markets France.
« Si des problèmes majeurs subsistent, comme le niveau élevé du chômage, ils ne devraient pas entraver la reprise de l’économie ni celle du marché », ajoute Ian Ormiston, gérant actions européennes chez Ignis Asset Management.
Le soutien de la Banque centrale européenne (BCE) persiste. Même si celle-ci a baissé fortement ses taux et devrait continuer d’injecter beaucoup d’argent dans les marchés, il faut encore réduire l’aversion au risque sur l’Europe. « La BCE engagera prochainement une politique monétaire plus expansionniste », estime Benjamin Melman. Nous attendons alors le résultats de la politique monétaire pour établir une nouvelle conclusion positive espérons-le. 

vendredi 14 mars 2014

Fil d'actualités

> Pollution: plus de 30 départements en alerte, transports gratuits en IDF :
Avec plus de trente départements en alerte maximale à la pollution aux particules fines, la France connaît un épisode aigu de pollution de l'air conduisant les autorités à prendre des mesures d'urgence.
La qualité de l'air est « une urgence et une priorité pour le gouvernement », a assuré jeudi 13 mars le ministre de l'écologie Philippe Martin, annonçant que « les transports franciliens seront gratuits de vendredi matin à dimanche soir », au quatrième jour de dépassement du seuil d'alerte en région parisienne. Les transports seront également gratuits pendant trois jours dans les agglomérations de Caen, de Rouen, de Grenoble, et ce vendredi à Reims pour inciter les habitants à laisser leur voiture au garage, ont décidé les autorités locales.
Cet épisode de pollution aux PM10 (particules inférieures à 10 micromètres), poussières de compositions diverses (chauffage au bois et au fioul, industrie, moteurs surtout diesel en ville), est favorisé par des conditions anticycloniques et des nuits froides suivies de journées bien plus chaudes, ne permettant pas la dispersion des polluants. Le niveau d'alerte est déclenché à partir d'une concentration moyenne quotidienne de PM10 de 80 microgrammes de particules par mètre cube d'air. Le seuil d'information, atteint à partir de 50 microgrammes par mètre cube, a été dépassé dans une vingtaine d'autres départements.
Philippe Martin a rappelé que différentes mesures antipollution étaient prises dans différentes régions : réduction de la vitesse sur certains axes, détournement de poids lourds, restriction d'activité industrielle, gratuité limitée des Vélib' et Autolib' à Paris et interdiction de feux de cheminées.
Les réductions de vitesse ont un effet « assez modeste », a toutefois souligné Gilles Aymoz, responsable qualité de l'air à l'Ademe. En Ile-de-France, le seuil d'alerte devrait encore être dépassé vendredi, pour un cinquième jour consécutif, selon l'association Airparif, ce qui rapprocherait l'épisode actuel du fort pic observé en décembre (six jours d'alerte). En Basse-Normandie, la pollution atteint déjà des niveaux record, selon Christophe Legrand, directeur d'Air com, chargée de surveiller la qualité de l'air dans cette région en signalant à Caen des valeurs moyennes de plus de 110 mg/m3 sur deux jours.
Source : www.lemonde.fr


> INTERNATIONAL - Les recherches pour l'avion de Malaysia Airlines se sont étendues à l'océan Indien vendredi 14 mars, après de "nouvelles informations" citées par la Maison Blanche suggérant que l'appareil a continué de voler pendant plusieurs heures après sa disparition des écrans radar il y a six jours.
Par ailleurs, des données radar suggèrent que le vol a été délibérément orienté de la péninsule malaisienne vers les îles Andaman, selon deux sources proches de l'enquête interrogées vendredi par Reuters.
La Marine américaine a envoyé un navire et un avion dans cette zone, a indiqué un responsable de la Marine américaine, sous couvert de l'anonymat. "L'USS Kidd transite par le détroit de Malacca en route pour l'océan Indien", a déclaré jeudi le responsable, se référant à l'un des deux destroyers américains qui participent aux recherches, aux côtés de l'USS Pinckney. Les deux navires étaient jusqu'à présent déployés dans le golfe de Thaïlande.
Par ailleurs, le Vietnam a rétrogradé de "urgent à normal" ses opérations de recherche du Boeing, déployant vendredi trois avions, contre cinq la veille.
Passer d'"un échiquier à un terrain de football"
Près d'une semaine après sa disparition, le mystère reste entier sur le sort du vol MH370 qui effectuait la liaison Kuala Lumpur-Pékin avec 239 personnes a bord. "Je ne me souviens pas d'une autre affaire de ce type, où l'on disposait d'aussi peu d'indices sur ce qui s'est passé", déclare Ravikumar Madavaram, expert en aérospatial au cabinet de consultants Frost & Sullivan Asia Pacific.
Les recherches se sont concentrées dans un premier temps en mer de Chine méridionale, à l'est de la Malaisie, le long de la route que devait emprunter le Boeing 777. La dernière position connue était à mi-chemin entre les côtes de Malaisie et du Vietnam. Avec l'extension vers l'océan Indien, la troisième mer la plus vaste au monde dotée d'une profondeur moyenne de presque 3900 mètres, la zone à balayer est immense.
L'absence d'indice sur le sort de l'appareil et la gestion jugée confuse de la crise a suscité colère et tristesse en Malaisie et en Chine, dont 153 ressortissants étaient à bord.
Quatre heures de vol = 2200 milles supplémentaires
Si l'appareil a effectivement continué de voler quatre heures, il a pu parcourir 2200 milles supplémentaires et atteindre l'océan 
Indien, le Pakistan ou même la mer d'Arabie, si l'on se base sur sa vitesse de croisière .


> Quand Mark Zuckerberg fait entendre sa voix
Mark Zuckerberg clâme que le gouvernement américain est une « menace » pour internet. Selon le créateur de facebook, la NSA aurait dupliqué facebook. Pourtant elle le dément. Cette expert d’internet publie le 13 mars sur sa page facebook personnelle son avis sur le gouvernement américain. Pour lui, il ne rassure pas assez le public sur la liberté et la sécurité internet.  
« Le gouvernement américain devrait être un champion pour Internet, pas une menace. » expose-t-il sur son propre site.
Mark Zuckerberg a appelé personnellement le président de la République américain , Barack Obama afin de lui exprimer sa frustration quant aux dommages créés par le gouvernement pour l’avenir de tous. 
Beaucoup d’utilisateurs du réseau social ont réagit sur le site même suite à la publication du PDG. En commentant, en partageant ou en aimant cette publication, ils soutiennent le coup de colère du fondateur de facebook. 


> Pakistan : au moins 19 morts dans une série d'attentats à Peshawar et Quetta
 Des attentats contre les forces de sécurité ont fait au moins 19 morts et une soixantaine de blessés vendredi à Peshawar et Quetta, deux grandes villes sensibles du Pakistan, près de la frontière avec l'Afghanistan, selon les autorités.
Un attentat-suicide contre des policiers a fait au moins neuf morts et près d'une trentaine de blessés dans la banlieue de Peshawar, puis l'explosion d'une bombe activée à distance au passage de paramilitaires a tué dix personnes et en a blessé 31 autres à Quetta, capitale de la province instable du Baloutchistan.
L'attaque de Peshawar, capitale du Khyber Pakhtunkhwa, province la plus touchée par les attentats talibans au cours de la dernière année, n'a pas été revendiquée mais pourrait porter le sceau d'un groupe hostile au rapprochement entre le gouvernement et les insurgés talibans.


> Sur le point de retrouver son autonomie, le Portugal entre enthousiasme et inquiétude.
Après tant de sacrifices, ils estiment que le temps des récompenses est enfin venu. Jeudi 13 mars, les cheminots portugais, en colère contre le « vol des salaires » qu'incarne à leurs yeux l'austérité imposée à leur pays depuis trois ans, étaient en grève pour 24 heures. Le mouvement fut peu suivi puisque, selon Comboios de Portugal (CP), la « SNCF portugaise », 95 % des trains circulaient
Les bailleurs de fonds du pays, l'Europe et le Fonds monétaire international (FMI), qui ont accordé à Lisbonne 78 milliards d'euros en 2011, semblent penser, eux aussi, que le Portugal est presque sorti d'affaire. Dans deux mois, le 17 mai, le pays devrait sortir, sans ceinture ni bretelles, de la tutelle de la « troïka » (la Banque centrale européenne, la Commission européenne et le FMI).
Ce scénario merveilleux – le Portugal serait la deuxième illustration, après l'Irlande, que l'austérité paie –, ne rassure pourtant pas tout le monde à Lisbonne. « On veut faire du pays une propagande pour la rigueur ! Tout le monde veut sedébarrasser de la “troïka”, mais la dette reste trop élevée. Laisser le Portugal seul, sans soutien, nous mettra dans une position vulnérable », s'alarme Eduardo Paz Ferreira, professeur d'économie à la faculté de droit de Lisbonne.
Inquiet, l'enseignant a signé, avec soixante-dix personnalités de droite comme de gauche, issues du monde politique, académique, des syndicats mais aussi du patronat, une pétition appelant à restructurer, en douceur, la dette du pays.


> Huit mois avec sursis pour la femme qui a tagué « La liberté guidant le peuple »
La jeune femme qui avait dégradé au feutre le tableau de Delacroix La Liberté guidant le peuple au Louvre-Lens a été condamnée jeudi 13 mars par le tribunal correctionnel de Béthune (Pas-de-Calais) à huit mois de prison avec sursis, assortis de dommages et intérêts, a-t-on appris vendredi auprès du parquet.
Ingrid Kapola, 29 ans, devra indemniser le Louvre-Lens de 1 255,80 euros pour le préjudice matériel et 5 000 euros pour le préjudice moral, ainsi qu'obéir à une obligation de soin et à une interdiction de fréquenter les musées, avec une mise à l'épreuve de deux ans, a-t-on précisé, confirmant une information de La Voix du Nord.
Le 7 février 2013, dans le tout nouveau Louvre-Lens, cette habitante d'une commune du bassin minier avait inscrit au feutre un énigmatique « AE911 », sur 30 centimètres de longueur et 6 centimètres de haut, avant d'être interpellée. L'inscription en question faisait référence aux thèses conspirationnistes sur les attentats du 11-Septembre.
Elle encourait sept ans de prison et 100 00 euros d’amende. Semblant confuse, l'auteur de la dégradation avait été hospitalisée sous contrainte pendant deux mois.
Bien que son avocat, Me Gautier Lacherie, ait plaidé jeudi l'irresponsabilité pénale, le tribunal a estimé la jeune femme coupable, d'autant que titulaire d'un master et poursuivant des études au moment des faits, elle avait argumenté et justifié son geste par sa volonté d'« élever le niveau de conscience du peuple ».
Pour les faits de « dégradation d'un objet culturel confié à un musée », elle encourait sept ans de prison et 100 000 euros d'amende. Vendredi, aucun appel n'avait été déposé, selon le parquet.


> Afrique du sud, le berceau de l’humanité ?
Les plus anciens hominidés sont très mal connus, à travers quelques fossiles rares et exceptionnels comme Toumaï, Orrorin, Ardi (leurs surnoms). Puis leur succèdent les australopithèques. Cette vaste famille a vécu entre 4 et 1,5 millions d'années en Afrique. C'est probablement en son sein qu'a émergé le genre humain vers 2,4 millions d'années environ. Les australopithèques constituent donc un rouage essentiel dans l'évolution des hominidés, scruté de près par les paléoanthropologues.
Depuis longtemps, l'origine de cette famille semblait se situer en Afrique de l'est. C'est par exemple là que l'un de ses représentants les plus anciens, Lucy, a été découverte en 1974, en Éthiopie. Elle date de 3,2 millions d'années. Mais l'étude d'un squelette d'australopithèque sud-africain, après maintes péripéties, semble indiquer que l'Afrique du sud pourrait aussi avoir été l'un des berceaux de cette famille.
Quand Little Foot − c'est son nom − a été découvert à la fin des années 1990 à Sterkfontein près de Johannesburg, les avis étaient unanimes : un merveilleux fossile, indéniablement. Car c'est le squelette d'australopithèque le plus complet à ce jour, loin devant Lucy, pourtant une des références en la matière. Mieux, une partie de ses os sont encore quasi articulés les uns aux autres. Ce qui est très important car dans la plupart des cas, les paléoanthropologues sont contraints d'extrapoler une manière de marcher ou de grimper aux arbres à partir d'os fragmentaires ou éparpillés, quand ils n'appartiennent pas à des individus séparés par des centaines de milliers d'années. En outre, les premières estimations de date semblaient prometteusses. Elle faisait de Little Foot un contemporain des australopithèques les plus anciens comme Lucy.
Mais la voie royale qui s'ouvrait devant ce fossile s'est révélée plus tortueuse que prévu. D'abord parce que Little foot a longtemps été une sorte d'Arlésienne de la paléoanthropologie. Car sa fouille s'éternisait. En effet, il est comme coulé dans du béton : il faut l'extraire patiemment de sa gangue rocheuse, avec des fraises de dentiste. En 1998, on estimait que cette opération prendrait un an ; quinze ans après, elle n'est pas encore achevée. L'équipe du paléoanthropologue sud-africain qui l'a découvert, Ron Clarke, a même fini par l'extraire en bloc en 2011, pour finir son étude en laboratoire.
D’après Le Monde.


> SFR : vivendi a choisi Numéricable plutôt que Bouygues :
Le conseil de surveillance de Vivendi a décidé à l'unanimité d'entrer en négociations exclusives avec Altice, la holding qui détient Numericable, pour la vente de sa filiale de téléphonie SFR.
Vivendi a donc préféré l'offre de Patrick Drahi, patron d'Altice, à celle proposée par le groupe Bouygues. Les négociations sont ouvertes pour une période de trois semaines.
Le câblo-opérateur propose aux actionnaires de Vivendi 11,75 milliards d'euros en cash et une participation de 32 % dans le nouvel ensemble, dont le conglomérat pourra sortir à terme « selon des modalités programmées ». Vivendi entend en effet se recentrer sur les médias (Canal+, Universal...)
Ces derniers jours, Bouygues avait mené une intense campagne de lobbying, annonçant notamment un accord avec l'opérateur Free à qui il aurait cédé son réseau en cas d'acquisition de SFR. Il s'agit d'un échec pour le groupe Bouygues, qui voyait dans cette opération un moyen de relancer sa filiale en difficultéBouygues Telecom.
L'action Numericable s'envolait à la Bourse de Paris vendredi après-midi, propulsée par le choix de Vivendi d'entrer en négociations exclusives avec sa maison-mère Altice pour la vente de sa filiale SFR, plutôt qu'avec son rival Bouygues Telecom. A 14 h 21, le titre gagnait 20,63 % à 31,85 euros, en pleine explosion par rapport à la tendance du marché, en baisse lui de 1,32 %.
L'action de Bouygues Telecom marquait pour sa part une nette baisse de 7,14 % à 15 heures quand l'action du groupe Illiad perdait 3,98 %.
Source : Le Monde.fr

vendredi 7 mars 2014

Fil d'actualités

> Selon Newsweek, le mystérieux créateur du bitcoin, dont le nom connu est Satoshi Nakamoto, serait un ex-physicien américain d'origine japonaise âgé de 64 ans et vivant reclus en Californie où il cultive sa passion pour les trains miniatures. C'est en tout cas affirme jeudi 6 mars le site de Newsweek. Mais le principale intéressé nie en bloc.
Né en 1949 au Japon avant d'émigrer aux Etats-Unis à l'âge de 10 ans, la personne rencontrée par Newsweek n'aurait qu'implicitement reconnu avoir créé en 2009 le Bitcoin, qui traverse actuellement une grave crise de confiance après la soudaine fermeture de plateformes d'échange.
"Je ne suis plus impliqué dans cette histoire"
"Je ne suis plus impliqué dans cette histoire et je ne peux pas en discuter., a simplement dit Dorian Satoshi Nakamoto au magazine, qui relance sa version papier vendredi. Ce discret retraité a même appelé la police après avoir entendu la journaliste de Newsweek frapper à la porte de son modeste logement de la banlieue de Los Angeles, selon l'enquête très fouillée publiée par le magazine.
L'identité du créateur du bitcoin fait, depuis plusieurs années, l'objet de nombreuses spéculations selon lesquelles Satoshi Nakamoto ne serait qu'un pseudonyme ou le nom d'un collectif.
Virulentes critiques
"Il y a eu un blanc complet dans sa vie pendant un moment. Vous ne serez jamais en mesure de le contacter, il niera tout. Il n'admettra jamais qu'il a lancé le bitcoin", a déclaré au magazine un de ses frères, Arthur Nakamoto. "C'est un homme brillant (...). Mathématiques, ingénierie, ordinateurs, il sait tout faire", a-t-il ajouté.

Ce long article a suscité de virulentes critiques en ligne, certains lecteurs accusant le magazine d'exposer cet homme à la curiosité du public en publiant sa photo et celle de son logement. "Où est votre intégrité journalistique?", s'interrogeait un internaute tandis qu'un autre s'indignait que l'article révèle l'identité d'un homme "qui ne veut clairement pas être identifié".


> Baisse des charges : une bonne affaire pour les entreprises et pour l’Etat.
Au jour d'aujourd’hui, on peut note une baisse des charges. L’explication se trouve dans les bilans des entreprises : une baisse des charges, c’est-à-dire une baisse mécanique du coût du travail, améliore tout aussi mécaniquement le résultat des entreprises. Et sur ce résultat les entreprises payent des impôts.
En baisant les charges, l’Etat récupère donc par l’impôt sur les sociétés (IS) une partie de ce qu’il a donné. Cependant ce n’est pas le cas du CICE, qui est un crédit d’impôt, c’est-à-dire un chèque fait par l’Etat à l’entreprise et qui n’a aucun impact sur le résultat de celle-ci.

Les deux masses sont équivalentes pour les finances publiques : 20 milliards de CICE représentent la même chose que 30 milliards de baisse de charges.


> Réapparition d'un « apparatchik » nord-coréen
Un des responsables de Corée du Nord considéré comme le numéro deux du régime derrière Kim Jong-un a fait son apparition à la télévision officiellement alors qu’il avait soit disant été victime d’une purge. Dans ces images diffusées, on pouvait voir Choe Ryong-Hae boitant mais souriant. A ces cotés, Kim Jong-Un, actuel dirigeant de la Coréé du Nord. Choe Ryong-Hae a aussi été vu sur une plage lors d’exercice de tir. Considéré comme le chef de la branche politique de l’armée nord coréenne il siège au comité permanent du bureau politique du parti des travailleurs ou ne figure que trois autres membres dont le gouverneur. Il occupe une place importante de la structure du pays, en effet vice-président de la commission militaire centrale du parti des travailleurs est une place qui combine les deux piliers du régime, l’armée et le parti. Cette année le vice-président a été promu vice-maréchal. Il a été en juin l'émissaire spécial de Kim Jong-un auprès du président chinois Xi Jinping après que la chine, seule alliée de taille de la Corée du Nord, eut exprimé son mécontentement à la suite d'un troisième essai nucléaire nord-coréen.


> Procès d’Oscar Pistorius
L’athlète sudafricain  handisport, Oscar PISTORIUS, a plaidé non-coupable à l’ouverture de son procès ce lundi 3 mars, malgré que toutes les charges soient retenues contre lui. En effet le champion paralympique mondial est accusé de meurtre au premier degré et prémidité sur son ex-compagne, la mannequin Reeva Stenkamp, ayant eu lieu le 14 février 2013. De plus d’autres charges accablantes sont retenues contre lui, notamment le port d’armes illégales en plus de l’homicide volontaire.
Ce procès s’annonce d’etre ultraméditisé et hors  du commun, d’abord pour la personne concernée, O. Pistorius est connu et reconnu planetarement comme avoir été le prmeier handicapé a concourir aux Jeux Olympiques avec des valides alors qu’il était amputé des deux jambes depuis 2012 et portait des prothèses. Le simple fait d’etre accusé d’impliquation entache alors sérieusement sa réputation d’homme admirable et compromet sa carrière sportive.
Ces premières journées de procès n’ont pas joué en sa faveur puisque les témoiganges étaient tous aussi accablants les uns que les autres et viennent compromettre une acquitation future, toutefois le procès n’est pas terminé et de nombreux pronostics sont lancés pour estimer les chances d’Oscar Pistorius d’etre comdamné ou acquité. D’ailleurs un site anglais a profité du phénomène et de l’intérêt autour de ce procès pour lancer un site de paris en ligne sur le verdict futur. Mais cette pratique a sucité une virulente indignation, estimant que c’était immoral et un manque de respect envers la victime et sa famille. 



> Baisse du chômage d’après le BIT.
Le chômage a baissé en France au quatrième trimestre 2013 pour la première fois depuis 2011, même si le nombre d'inscrits à Pôle emploi continue à augmenter.
Le taux de chômage au sens du Bureau international du travail (BIT) a baissé de 0,1 point au quatrième trimestre, à 9,8% en France métropolitaine et 10,2% avec les départements d'Outre-mer, selon les chiffres publiés jeudi par l'Insee.
C'est la première baisse du taux de chômage depuis le deuxième trimestre 2011, pour la France métropolitaine comme pour l'ensemble métropole plus départements d'Outre-mer.
Ces chiffres intègrent l'impact d'un questionnaire rénové de l'Insee, qui n'a, selon l'institut, "aucun impact sur la mesure de ces évolutions". Selon l'ancienne méthode, le taux de chômage a également reculé de 0,1 point, à 10,3%, en métropole.
Le nombre de chômeurs au sens du BIT a baissé de 41.000 au quatrième trimestre pour atteindre 2.788.000 en France métropolitaine. Il avait reculé de 16.000 au troisième trimestre, ce qui constituait la première baisse depuis le deuxième trimestre 2011.

http://www.boursorama.com/actualites/premier-recul-du-chomage-au-sens-du-bit-depuis-2011-0c72a696f7c69757bf4df63c8f5e01ad


> L'atelier de confection de lingerie créé il y a un an par d'anciennes ouvrières de Lejaby, a lancé jeudi une nouvelle souscription publique afin de relancer leur activité.
Cette opération via les réseaux sociaux intervient au lendemain d'une réunion à Bercy où des promesses de soutiens financiers ont été présentées à la présidente de la société, Muriel Pernin. « Le public nous a encore témoigné sa solidarité cette semaine et nous espérons récolter 100 000 euros dans les jours qui viennent pour assurer le court terme », a dit la présidente.
Cependant, l’entreprise Lejaby est victime d’un manque de soutien des banques d'investissement. Muriel Pernin avait annoncé en début de semaine la demande de liquidation judiciaire de son entreprise programmée pour le 7 mars devant le tribunal de commerce de Lyon. Les Ateliers, à court de trésorerie et n'ayant pas versé les salaires de leurs 30 employés en février, ont dénoncé le manque de soutien des banques et de la Banque publique d'investissement (BPI).
Une réunion a été organisée en urgence à Bercy mercredi soir. « (Le ministre du Redressement productif) Arnaud Montebourg nous a affirmé son soutien pour la filière textile, lingerie et corsetterie », a rapporté la présidente des Atelières. « Deux banques qui étaient invitées autour de la table ont par ailleurs accepté d'entrer en discussion avec nous, et la BPI nous annonce qu'elle dispose d'un dispositif d'aide à l'innovation organisationnelle dont nous pourrions relever », ajoute-t-elle.
Arnaud Montebourg souligne jeudi dans un communiqué que les personnes présentes à cette réunion, « ont toutes souligné leur volonté d'étudier le dossier dans les plus brefs délais afin de trouver, le cas échéant, une solution viable pour les trente salariés des Atelières ».
« Tout ceci nous permet d'engager une dynamique financière et d'intéresser de nouveaux investisseurs », estime Muriel Pernin, qui espère obtenir entre 300 et 400 000 euros des banques et quelque 250 000 euros auprès d'investisseurs privés.


> Municipales 2014
64 communes sans candidats
Cette année, tous les aspirants au fauteuil de maire avaient jusqu’à jeudi 6 mars à 18 heures pour déposer leur candidature auprès des services du représentant de l’Etat dans le département.
Mais dans certaines villes, principalement celles de moins de 1.000 habitants, la situation est plus contraignante, et pour la première fois, des préfets se sont alarmés du peu d’entrain des habitants dans certaines communes.
Mais 63 communes de moins de 1.000 habitants sont orphelines, et une de plus de 1.000 habitants, en progression par rapport à 2008. Une seule commune de plus de 1.000 habitants, Gironde-sur-Dropt en Gironde, est sans liste. Dans ce cas, une procédure spéciale est mise en place et gérée, principalement, par la préfecture.


- 32 candidats FN malgré eux en Seine-Maritime

Dans 4 villes de Seine-Maritime, 32 personnes affirment avoir été inscrites à leur insu sur des listes FN pour les élections municipales.
Le Front national présentera au moins 570 listes aux élections municipales le 23 mars, un score supérieur à son objectif initial, a annoncé jeudi Marine Le Pen. 
Le parti de Marine Le Pen est en effet soupçonné d'avoir inscrit des personnes à leur insu sur des listes qu'il présente aux municipales en Seine-Maritime: 32 personnes affirment avoir été flouées. Quatre villes sont concernées: Elbeuf, Lillebonne, Harfleur et Le Grand-Quevilly.
Selon certains témoignages recueillis par les médias de la région, les militants du FN ne se présentent pas tout de suite comme appartenant à ce parti. Certaines personnes donnent leurs signatures pensant qu'elles vont permettre aux militants de se présenter, ne comprenant pas qu'elles vont elles-mêmes figurer sur la liste.
Le FN se défend en affirmant que les formulaires officiels « Cerfa » de déclaration de candidatures que ces personnes ont signé sont explicites. Et il accuse les mairies socialistes d'avoir fait pression pour que ces personnes retirent leur candidature, ajoutant vouloir engager des poursuites judiciaires contre ces mairies.

> La trahison de Sarkozy par Buisson.
Ce mercredi  5 mars, un scandale a seccoué les rangs de l’UMP.
Des enregistrements de convertation entre Nicolas Sarkozy et partic Buisson on été publiés dans Le Canard Enchainé et sur le site wed Atlantico.
C’est Partic Buisson lui même qui a réaliser ces enregistrement lors de réunions de travail sur leremaniment. A cette réunion se trouvaient Nicolas Sarkozy et Patrick Buisson, le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant, le conseiller spécial Henri Guaino, le conseiller en communication Franck Louvrier, le publicitaire Jean-Michel Goudard et le sondeur Pierre Giacometti sont présents.
« VOUS N'AVEZ PAS D'ÉTATS D'ÂME SUR BRICE ? »
Lors de cette réunion privée, Nicolas Sarkozy demande à ses conseillers s'ils n'ont « pas d'états d'âme » à évincer du gouvernement son fidèle Brice Hortefeux. Réponse cinglante de Patrick Buisson : « Le problème est de faire un choix politique », fait-il valoir, avant de regretter que M. Hortefeux soit « inhibé » en matière d'immigration.
A l'issue de la réunion, M. Buisson se moque aussi des ex-ministres Roselyne Bachelot, Michèle Alliot-Marie ou Xavier Darcos, qu'il juge « archinuls ».
Les proches de Sarkozy affirment qu’il n’a jamais été au courant  qu’il était enregistré.
C'est la stupéfaction. « Si c'est vrai, c'est consternant », déplore l'un de ses proches. « La confiance a été trahie, c'est vraiment une trahison. Nous vivons tous cet événement comme une sorte de viol », s'est insurgé Henri Guaino sur France Info. « Moi, cela ne m'étonne pas. Buisson est un dingue et a agi comme un historien en voulant garder des archives », souligne un autre à propos du patron de la chaîne Histoire.