vendredi 31 janvier 2014

Fil d'actualités

> La croissance américaine fait mieux que prévu au quatrième trimestre 2013
L’économie américaine poursuit son expansion. Au quatrième trimestre 2013, le PIB du pays a augmenter de 3,2 % en rythme annuel, selon la première estimation du département du commerce publiée jeudi 30 janvier. Sur l’ensemble de l’année 2013, la croissance aux Etats-Unis a atteint 1,9 %. Une performance inférieure à celle de 2012, année au cours de laquelle elle avait progressé de 2,8 %.
Mais, plus important, l’économie américaine est clairement en phase d’accélération : depuis deux trimestres, le PIB dépasse largement les 3 %, après un premier semestre décevant (la croissance était de 1,1 % au premier trimestre et de 2,5 % au deuxième).

Les moteurs de la croissance américaine :
La consommation, qui compte pour 70 % de l’activité économique aux Etats-Unis, a progressé de 3,3 %. Il s’agit de la meilleure progression depuis trois ans. Les achats des ménages ont contribué à 2,3 points de croissance, ce qui n’était jamais arrivé depuis 1984.
Les investissements des entreprises ont aussi beaucoup contribué, en progressant de 3,8 %. Un rythme élevé, même s’il est un peu inférieur à celui du troisième trimestre (4,8 %). Les stocks des entreprises qui avaient constitué la moitié de la progression du PIB au troisième trimestre, progressent toujours, mais à un rythme bien moindre : ils n'ajoutent plus que 0,42 point de pourcentage à la croissance contre 1,67 au trimestre précédent.
Le commerce extérieur a aussi été aidé, même s'il a diminué de 370,1 milliards de dollars, grâce à la progression plus rapide des exportations par rapport aux importations. Ce poste a contribué pour 1,3 point au PIB du quatrième trimestre, soit la meilleure contribution depuis le deuxième trimestre 2009.

Les freins à la croissance ?
La baisse des dépenses fédérales, ont chuté entre octobre et décembre 2013, à un rythme de 4,9 %, on permit à la croissance du PIB d’ajouter 0,9 point.
Le « shutdown », la fermeture des services fédéraux pendant la première quinzaine d'octobre à cause du bras de fer entre le Congrès et la Maison Blanche sur le budget, a coûté 0,3 point de croissance à l’économie américaine sur le quatrième trimestre, estime le département du commerce. « L'impact total du ''shutdown'' ne peut être quantifié car certaines données ne peuvent être évaluées séparément », note le ministère ajoutant toutefois que « l'effet de la diminution des heures travaillées (...) a réduit la croissance du PIB d'environ 0,3 point de pourcentage au quatrième trimestre ».

Autre frein à la croissance : les constructions résidentielles, qui ont été handicapées par une météo peu clémente. Leur baisse de 9,8 % en rythme annualisé a coûté 0,3 point au PIB du quatrième trimestre.


> Téhéran veut relancer son économie, mise à genoux par les sanctions internationales. Mais la route reste longue et semée d'embûches.
Le 24 novembre dernier à Genève, John Kerry, le secrétaire d'Etat américain, et Mohammad Javad Zarif, le ministre iranien des Affaires étrangères, se se rraient la main. 
Une première après trente-cinq ans de diabolisation mutuelle. 
Ce geste fort a été rendu possible par la conclusion d'un premier accord entre l'Iran et les cinq pays du Conseil de sécurité de l'ONU plus l'Allemagne. 
Ce texte prévoit un gel de son programme nucléaire militaire en échange d'une levée partielle des sanctions qui pèsent sur son économie, en attendant la poursuite des négociations en juin. 
Cette action marque peut ètre le début d’une ère de relation diplomatique entre Téhéran et Washington. 


> Nuit de violences entre policiers et manifestants à la Réunion
 Des incidents opposant des groupes de jeunes aux forces de l’ordre ont éclaté dans la nuit du jeudi 30 au vendredi 31 janvier à la Réunion, au Port et au Chaudron à Saint-Denis. Pendant l’incident un commerce a été pillé et des véhicules incendiés.
Au Port (ouest de l’île), les incidents se sont produits dans la foulée des manifestations des collégiens et lycéens ayant entraîné dans l’après-midi l’intervention de la police pour lever des barrages routiers, installés par des jeunes, aux abords d’un lycée. Le commissariat du Port a toutefois refusé de faire de relation entre le mouvement des élèves dénonçant la chaleur dans les salles de cours et les violences de la nuit.
Pendant une bonne partie de la nuit, les policiers de la Compagnie départementale d’intervention ont fait usage de grenades lacrymogènes pour disperser des petits groupes de jeunes qui avaient installé plusieurs barrages, à l’aide de poubelles incendiées et de pierres. Dans le quartier de la Rivière des Galets, une soixantaine de jeunes ont arrêté un camion chargé du marquage de la chaussée et y ont mis le feu. Ils ont également tenté de piller des commerces. Deux jeunes ont été interpellés.

> Enquête sur les « boomerang kids », ces adultes contraints de retourner chez leurs parents.
Pour ses collègues de bureau, elle vit avec un compagnon dans un pavillon de banlieue parisienne. En réalité, Catherine occupe une chambre de quelques mètres carrés dans l'appartement de son père de 72 ans. A 47 ans, cette infirmière en entreprise a retrouvé depuis six mois le cocon familial après une séparation. « Personne n'est au courant, car j'ai honte d'en être là à mon âge », confie-t-elle.
On connaissait les « Tanguy », ces adolescents devenus adultes qui peinent à quitter papa et maman, on découvre maintenant ceux qui, à la quarantaine et plus, retournent chez leurs parents, après avoir vécu des coups durs.
La flambée des prix de l'immobilier, la fréquence des ruptures professionnelles ou personnelles, l'envolée des boulots précaires ont fait se développer dans les villes cette cohabitation tardive et souvent subie qui, jusque-là, se cantonnait au milieu rural. Loin de l'image du grand fils ou de la fille restés auprès des parents pour aider à la ferme, ces « boomerang kids » (enfants boomerang), comme les appellent les Anglo-Saxons, avec rides et parfois cheveux blancs, sont de plus en plus nombreux à reprendre le chemin de la maison familiale, après des années d'indépendance. En 2013 ces « boomerang kids » sont maintenant prés de 280 000.

Source : Le monde .


> Comment des antibiotiques à haut risque sont autorisés dans les élevages américains.
Ce sont des documents secrets qui lèvent un peu plus le voile sur le recours, excessif et souvent incontrôlé, aux médicaments dans les élevages. Aux Etats-Unis, la Food and Drug Administration (FDA) a ainsi maintenu l'autorisation de plusieurs dizaines d'antibiotiques dans l'alimentation du bétail américain, même après avoir découvert « les risques élevés » qu'ils représentaient pour la santé humaine.
L'ONG a ainsi découvert que, pendant près de dix ans, de 2001 à 2010, la FDA a réexaminé la sécurité de trente additifs alimentaires à base d'antibiotiques appartenant aux familles des pénicillines et des tétracyclines. Ces molécules, pour certaines autorisées depuis les années 1950, ont été administrées au bétail pour des usages non thérapeutiques, c'est-à-dire pour prévenir des maladies mais surtout pour stimuler la croissance des animaux, une pratique interdite depuis 2006 en Europe.
Résultat : dix-huit des additifs étudiés entraînent un « risque élevé » d'exposer les humains à des bactéries résistantes aux antibiotiques par le biais de la chaîne alimentaire , en particulier de la consommation de viande, mais aussi par des contacts directs avec les animaux ou par la dispersion de ces pathogènes dans l'environnement. Partout des bactéries infectieuses parviennent à s'adapter, à un rythme de plus en plus soutenu, à de nouveaux traitements ou à de nouveaux milieux.
Aux Etats-Unis, 70 % des antibiotiques vendus sont destinés aux élevages. Conséquence de cette utilisation massive : deux millions d'Américains tombent malades chaque année et 23 000 meurent en raison d'infections liées à des bactéries résistantes aux antibiotiques telles que les staphylocoques dorés et les salmonelles, selon des statistiques publiées en septembre 2013 par le Centre américain de contrôle et de prévention des maladies. De nouvelles résistances apparaissent régulièrement, au point qu'il pourrait être bientôt difficile de traiter efficacement certaines pathologies courantes.

> Toujours 19 millions de chômeurs en zone euro.
Le chômage en zone euro a stagné entre novembre et décembre à 12%, selon les chiffres publiés ce vendredi. On peut constater qu’en un an, la zone euro  compte 130.000 chômeurs de plus. En France, le nombre de demandeurs d’emploi a encore augmenté en décembre de 0.3 % au mois de décembre, soit 10.200 chômeurs supplémentaires, pour un total de 3.3 millions. Parmi les Etats membres, le taux de chômage le plus faible a été enregistré en Autriche (4.9%) suivie de l’Allemagne (5.1%) et du Luxembourg (6.2%).
Le taux le plus élevé était celui de la Grèce : il atteint 27.8% selon les dernières estimations.

> La Poste : une femme se suicide sur son lieu de travail.
Drame hier en Seine-Saint-Denis. Une femme, cadre supérieure de Coliposte, s'est suicidée par pendaison, hier, sur son lieu de travail à Noisy-le-Grand." C'est avec une profonde émotion que la Poste a appris hier le décès brutal d'une collaboratrice, cadre de son activité colis" indique le groupe. Et d'ajouter : "La Poste a immédiatement pris contact avec sa famille, établi un dispositif d'écoute et de soutien psychologique auprès de ses collègues et s'est mise à la disposition des autorités policières. "Un CHSCT extraordinaire se tient actuellement", a ajouté l'entreprise.La femme, quinquagénaire, a été retrouvée pendue dans une partie non occupée du bâtiment.Thierry Roux, responsable syndical FO chez Coliposte a indiqué à l'AFP que le moment précis où a eu lieu le drame reste inconnu, car la cadre "a été vue à son travail mercredi soir, donc a priori c'est entre mercredi soir et jeudi après-midi, où on a retrouvé le corps".Selon le syndicaliste, outre le CHSCT extraordinaire qui était en cours vendredi matin, une enquête de police a aussi été lancée.

> Auchan supprimera 300 postes d'ici à 2016.
Auchan a annoncé, vendredi 31 janvier, la suppression d'environ 300 postes pour la période 2014-2016, confirmant des informations syndicales publiées la veille à l'issue d'un comité central d'entreprise.
Dans le cadre d'un « plan de modernisation » lié aux transformations de ses métiers en magasin, le groupe prévoit « une diminution des effectifs de l'encadrement en magasin d'environ 800 postes », et « la création d'un minimum de 500 postes supplémentaires d'employés libre-service ».
«C’est plutôt choquant que l’entreprise bénéficie d’autant d’argent et supprime en même temps des emplois, dénonce Guy Laplatine dans Libération. Certes, le groupe a perdu des parts de marché en France l’année dernière, mais il reste rentable.»
Sur les six premiers mois de 2013, Auchan avait enregistré un bénéfice net de 317 millions d'euros, en hausse de 33,7 %, soutenu en partie par des plus-values de cessions. La France, principal marché du groupe, avait enregistré un recul de 0,9 % de ses ventes. Les résultats pour l'année 2013 seront communiqués en mars.


> Pour Facebook, l’offensive sur le mobile ne fait que commencer.
C'est le chiffre marquant des résultats financiers publiés mercredi 29 janvier par Facebook : les revenus générés sur les supports mobiles représentent désormais 53% du chiffre d'affaires publicitaire du réseau social, dont le nombre d'utilisateurs actifs atteint désormais 1,23 milliard. Cela représente 1,24 milliard de dollars.
La performance est impressionnante: il y a un an et demi, les recettes sur mobiles étaient quasiment nulles ! Et les investisseurs commençaient à s'inquiéter, entraînant une chute de l'action peu après son arrivée sur le Nasdaq. Mais en à peine six trimestres, Facebook a renversé la tendance. Mieux, il peut désormais rendre jaloux ses concurrents de la Silicon Valley, comme Google.
« Nos solutions publicitaires sur mobiles sont parmi les meilleures, si ce n’est les meilleures», assurait l'an dernier Sheryl Sandberg, la directrice opérationnelle de Facebook. L’un des nouveaux produits les plus plébiscités par les annonceurs est la promotion d’applications sur les fils d’actualité des membres, les redirigeant directement vers les magasins virtuels. “Ce marché croit très rapidement”, indiquait la dirigeante.
Facebook a surtout tiré les fruits de sa stratégie faisant du mobile la priorité, mise en place durant l'été 2012. L'enjeu était de doper l'audience sur smartphones et tablettes, de plus en plus utilisés au détriment des PC. De nouvelles applications performantes lui ont permis de rattraper le retard précédemment accumulé. Aujourd'hui, 945 millions de personnes se connectent chaque mois sur ces terminaux.


> Suicide d’un salarié de Renault.
Un salarié de Renault s’est suicidé ,dans son usine, mercredi 29 Janvier en Seine-Maritime. « C’est le deuxième suicide en neuf mois sur ce site » a déclaré Pascal Le Manach, délégué syndical CGT à Renault-Cléon. Ce dernier n’a pas voulu donner davantage d’informations et la direction de Renault-Cléon n’a pas voulu s’exprimer sur le drame. 

vendredi 24 janvier 2014

Fil d'actualités

> Wall Street finit en nette baisse, 
Wall Street a nettement chuté jeudi, minée par un sentiment de déception après des résultats d'entreprises ternes et un mauvais chiffre en Chine, le marché redoutant un mouvement de correction: le Dow Jones a perdu 1,05% et le Nasdaq 0,57%. Selon les résultats définitifs à la clôture, le Dow Jones a abandonné 175,99 points à 16.197,35 points et le Nasdaq, à dominante technologique, 24,13 points à 4.218,87 points. L'indice élargi S&P 500 s'est replié quant à lui de 0,89%(-16,40 points) à 1.828,46 points.
Dès l'ouverture, les indices de Wall Street se sont enfoncés dans le rouge, "dans un marché dominé par les vendeurs", a noté Michael James, de Wedbush Securities. "C'est la même chanson depuis quelques temps: on s'attendait à ce que Wall Street affiche la même mine radieuse qu'en 2013, forte de ses 30% de progression l'an dernier, mais les investisseurs sont rappelés à la réalité (avec) des résultats d'entreprises peu brillants et un chiffre chinois décevant aujourd'hui", a-t-il expliqué.
Comme la veille, "une nouvelle salve de résultats d'entreprises mitigés coupe quelque peu l'appétit des acheteurs", a renchéri Patrick O'Hare, du site d'information financière Briefing.com. En effet, selon lui, "la qualité des publications depuis la clôture de mercredi, et très franchement depuis le début de cette saison de résultats est assez... bof".
Marché déçu
Bien qu'United Continental (-1,53% à 48,43 dollars) ait dépassé les prévisions des analystes, repassant aux bénéfices en 2013 comme au quatrième trimestre, le marché restait déçu par des prévisions de chiffres d'affaires pour le premier trimestre 2014 inférieures aux attentes. De son côté, le géant de la restauration rapide McDonald's (+0,46% à 95,32 dollars) a fait état de résultats mitigés en 2013, une année jugée "difficile" par le groupe lui-même. Le groupe d'aéronautique et de défense Lockheed-Martin a aussi fait soupirer les investisseurs (-3,93% à 150,49 dollars), après avoir fait part d'un bénéfice net par action en-deçà des attentes.
Quant aux indicateurs américains, les opérateurs ont reçu avec anxiété l'annonce d'une légère hausse hebdomadaire des inscriptions au chômage, plus d'une semaine après un rapport mensuel sur l'emploi américain très décevant. En outre, l'indice composite des indicateurs économiques américains a enregistré une progression légèrement moins prononcée qu'attendu en novembre. Dans l'immobilier, si les ventes de logements anciens ont rebondi en décembre, leur avancée a été également moins importante qu'espéré.
En Chine aussi, les nouvelles économiques ont manqué d'éclat. La production manufacturière s'y est contractée en janvier pour la première fois depuis six mois, selon un indicateur provisoire publié jeudi par la banque HSBC, venant confirmer le ralentissement du géant asiatique.


> La capitale Ukrainienne a sombré dans la violence après plusieurs semaines de conflit entre les forces de l’ordre et les manifestants pro-européens, le 22 janvier 2014, jour de l'unité nationale en Ukraine, censée célébrer l'unification de l'Est et de l'Ouest. 
Les affrontements se sont concentrés dans le centre ville, notamment sur la place de l’indépendance qui a pris l’allure d’un champ de bataille après l'annonce d'un premier mort du côté des manifestants.  Le mouvement, lancé il y a deux mois à la suite du refus du pouvoir de signer un accord avec l'Union européenne au profit d'un rapprochement avec la Russie, a repris de l'ampleur depuis l'adoption d'une loi renforçant nettement les sanctions contre les manifestants, entrée en vigueur mercredi.
La Russie de son côté, a promis de ne pas intervenir, se disant « convaincue » que les autorités ukrainiennes « savent ce qu’il faut faire et trouveront la meilleure solution pour faire revenir la situation à la normale et rétablir la paix ».


> Spéculation sur un rapprochement Renault-Nissan
La consolidation de Renault et Nissan pourrait accélérer. Quinze ans après le rachat d'une participation majoritaire de Nissan par Renault, les deux constructeurs, tous deux dirigés par Carlos Ghosn, étudient un rapprochement plus étroit de leurs activités de production et de recherche (R&D), selon le quotidien japonais Nikkei. Les deux constructeurs souhaiteraient économiser dans ces domaines plus de 400 milliards de yens (2,8 milliards d'euros) par an. L'alliance entre les deux constructeurs nommerait dès le mois d'avril un directeur commun de la production, avant de faire de même pour la R&D des deux groupes.
Cette nouvelle structure pourrait être adoptée à partir de 2015 dans l'usine que l'alliance se partage à Chennai, dans le sud-est de l'Inde, avant d'être élargie à plus de dix pays d'ici 2020. Nissan a refusé de commenter ce qu'il appelle des « spéculations », tandis que Renault dément au Monde cette information. Ces « spéculations » ne sont néanmoins pas totalement infondées. Elles sortent alors que beaucoup d'observateurs s'interrogent sur l'évolution de l'alliance Renault-Nissan après quinze ans de lent rapprochement. Fin septembre 2012, Carlos Ghosn a demandé à ses cadres de Renault, un doublement des synergies entre les deux compagnies d'ici à 2016. Cela revient à dégager 4 milliards d'euros d'économies.


> Nouvelle faillite dans les énergies renouvelables en Allemagne
 L'installateur allemand de champs d'éoliennes Prokon a déposé le bilan. C'est une nouvelle faillite dans le secteur des énergies renouvelables allemand, affaibli depuis plusieurs mois. Créé en 1995, Prokon a la particularité d'avoir été financé par 75 000 petits investisseurs privés, l'entreprise les alléchant avec un investissement présenté comme « éthique » et accompagné d'intérêts très élevés, de 6 % à 8 %.
D'après le quotidien Süddeutsche Zeitung jeudi 23 janvier, le cas Prokon, qui va sesolder par de grosses pertes pour nombre d'épargnants, pousse le gouvernement allemand à demander aux autorités des marchés financiers (Bafin) un contrôle plus strict de ce type de produit financier à haut risque, voire carrément une interdiction.
Décidant de sortir rapidement du nucléaire après la catastrophe de Fukushima en 2011, l'Allemagne avait mis les bouchées doubles pour développer les énergies renouvelables, notamment à grands coups de subvention. Désormais, Berlin revient sur ce système qui a gonflé artificiellement le nombre d'installations d'éoliennes et autres panneaux solaires et surtout fait exploser les factures d'électricité. La baisse des subventions, le trop-plein du marché et la concurrence chinoise ont déjà poussé plusieurs entreprises allemandes dans le domaine du solaire à mettre la clé sous la porte.
Source : Le monde

Pour les JO de Rio la facture s’envole.
Le Comité d’organisation des jeux olympiques a annoncé que le bilan financier pour ceux de Rio a augmenté de 27% par rapport à la prévision initiale. Le budget est à présent de 2.9 milliards de dollars en raison de l’inflation mais aussi des nouveaux sports qui ont fait leur apparition tels que le rugby à 7 et le golf. Le Comité de plus les améliorations technologiques du matériel et le coût des espaces sportifs font augmenter la note. L’argent pour la construction sera ,elle, avancée par la mairie ainsi que l’Etat de Rio. 
«Notre devoir à l'égard de Rio de Janeiro, du Brésil et de la communauté internationale du sport est d'assurer des Jeux mémorables, étant donné qu'il s'agit de la plus grande célébration du sport dans le monde», a déclaré en conférence de presse le président du comité organisateur, Carlos Arthur Nuzman.

> Inondations dans le Var, un arrêté de catastrophe naturelle prévu.
Le 1er ministre Jean Marc Ayrault s’est rendu hier dans le département du Var pour se rendre compte des dégâts causés dans la région et prévoir les fonds nécessaires  à la reconstruction et au déblayement de la boue qui a envahit les habitats, commerces et voierie de tout le département. De plus le 1er ministre a annoncé, qu’il proclamerait dans les plus brefs délais un arrêté de catastrophe naturelle.
Un tweet posté sur le compte officiel du 1er ministre a agrémenté sa venue.
Interrogé sur le moment où serait publié l’arrêté de catastrophe naturelle, le Premier ministre a précisé « C’est une question de jours, c’est indispensable », a-il dit en précisant que « 600 habitations ont été touchées à La Londe ». « C’est le devoir de l’Etat de les aider » a ajouté Jean-Marc Ayrault soulignant « l’immense travail qui nous attend. 


vendredi 17 janvier 2014

Fil d'actualités

> Gaz de schiste : l'UE renonce à encadrer l’exploitation
Les défenseurs de l'environnement espéraient une législation en bonne et due forme, mais le projet risquait de semer la zizanie entre les Etats membres de l'Union. La Commission de Bruxelles a donc renoncé à encadrer par la loi, au niveau européen, l'exploration et l'exploitation des pétroles et gaz de schiste, préférant adresser une simple «recommandation» non contraignante aux capitales européennes. Elle en fera l'annonce officielle, le 22 janvier, lors de la présentation du «paquet énergie climat».
Cette décision représente un arbitrage défavorable à Janez Potocnik, le commissaire européen chargé de l'environnement, qui voulait limiter l'impact écologique de la fracturation hydraulique des roches renfermant pétrole et gaz de schiste. M. Potocnik était soutenu par les eurodéputés et – plus mollement – par certains Etats, comme la France et l'Allemagne. La première a interdit la fracturation hydraulique sur son territoire depuis la loi du 13 juillet 2011. La seconde la bannit dans les zones riches en eau.
En revanche, le projet suscitait la très vive opposition de pays comme le Royaume-Uni, la Pologne, ou la Roumanie, soucieux, comme aux Etats-Unis, d'engager l'exploitation de ces ressources non conventionnelles pour disposer d'une énergie bon marché.



> Pesticides : les épandages aériens vont se poursuivre
Les petits avions qui crachent leurs cargaisons de produits phytosanitaires au-dessus de champs de maïs, de vignes ou de bananeraies ne sont pas prêts de disparaître des cieux français, en métropole comme outre-mer. Cette pratique particulièrement impopulaire chez les riverains des parcelles aspergées va continuer de bénéficier de dérogations généreuses à la règle qui interdit l'épandage aérien en France et dans l'Union européenne.
Le ministre de l’agriculture, Stéphane Le Foll en personne, avait pourtant assuré, lors d’une audition devant des sénateurs en juillet 2012, qu’il souhaitait «qu’à terme les agriculteurs n’aient plus recours à l’épandage aérien de pesticides». « A terme » peut-être, mais pas aujourd’hui, car le dernier décret sur le sujet, publié à la veille de Noël, le 23 décembre 2013, ne laisse aucunement entrevoir la fin des autorisations. A quelques minces détails près, il reprend des passages entiers des dispositions précédentes arrêtées le 31 mai 2011 qui faisaient suite à la directive européenne de 2009. Selon celle-ci, puisque l’épandage aérien « de pesticides est susceptible d’avoir des effets néfastes importants sur la santé humaine et l’environnement, à cause notamment de la dérive des produits pulvérisés », il convient « de l’interdire d’une manière générale » sauf « lorsqu’il n’existe pas d’autre solution viable ».


> La Poste, un nouvel objectif
L’objectif principal de la poste est de rentabiliser ses services postaux. Le projet a donc permis une attribution de 170 millions d’euros pour financer les bureaux de poste, et principalement les plus petits. De plus, ces petites postes vont se mettre en partenariat avec les mairies des communes françaises. Pour élargir ses partenariats, ils vont s’associer avec des offices de tourisme, des stations services ,des tabacs. Fleur Pellerin, la ministre déléguée de l’Economie numérique souhaite que la Poste se réinvente. Ainsi, elle a le projet d’associer la Poste avec la SNCF ou Air France par exemple.  


> NSA : Obama va dévoiler sa réforme des programmes de surveillance

En réponse au scandale mondial déclenché par les révélations d'Edward Snowden, Barack Obama doit dévoiler vendredi le contenu de sa réforme des règles encadrant les programmes de surveillance de l'Agence nationale de sécurité (NSA). Sept mois après les premières révélations sur les pratiques de l’Agence de sécurité nationale américaine (NSA), Barack Obama doit annoncer venrdredi 17 janvier les modalités de sa réforme des programmes de surveillance des communications. Depuis le mois de juin 2013, le président américain est dans une position difficile, alors que sortent régulièrement de nouvelles révélations de l’ancien analyste du renseignement Edward Snowden, réfugié depuis en Russie.
Barack Obama doit prononcer son allocution vers 11 heures (16 heures GMT) au ministère de la Justice. Très attendues, les mesures annoncées ne devraient pourtant pas provoquer une grande remise à plat, en dépit de la pluie de critiques qui s’est abattue sur l’administration américaine depuis.200 millions de SMS interceptés chaque jour dans le monde. Jeudi, le quotidien britannique "The Guardian" a publié de nouvelles révélations, toujours basées sur les documents transmis par Edward Snowden. Le journal a expliqué que la NSA avait récupéré près de 200 millions de SMS par jour dans le monde pour en extraire des renseignements. Cette collecte n’était pas ciblée. Les révélations régulièrement publiées dans la presse ont provoqué une crise diplomatique sans précédent entre les États-Unis et ses alliés occidentaux, notamment depuis que Snowden a dévoilé un système d’écoutes des dirigeants étrangers, parmi lesquels la chancelière allemande Angela Merkel.
Popol le mystérieux 

vendredi 10 janvier 2014

Fil d'actualités

> La banque Française confirme sa prévision d’une croissance de 0.5% 
La hausse prévue de l’économie française au quatrième trimestre dans sa troisième et dernière estimation fondée sur son enquête mensuelle de conjoncture de décembre publiée vendredi 10 janvier. 
Cette prévision est légèrement supérieure à celle de l'Insee, qui prévoit une croissance de 0,4 % sur les trois derniers mois de l'an dernier, avant + 0,2 % aux premier et deuxième trimestres 2014. 
Selon l'institut de la statistique, une croissance de 0,4 % au quatrième trimestre permettrait d'enregistrer sur l'ensemble de 2013 une croissance moyenne de 0,2 %, le gouvernement prévoyant + 0,1 %. 


Centrafrique : la fin de Djotodia

Vendredi 10 janvier à midi, à l'issue de deux jours d'intenses discussions à N'Djamena : le président de transition centrafricain Michel Djotodia, et son premier ministre Nicolas Tiengaye, ont démissionné. Ainsi s'achève le sommet extraordinaire de la Communauté des Etats d'Afrique centrale dirigé par Idriss Déby dans la capitale tchadienne pour tenter de sortir de la crise.
Dans la nuit du 31 décembre, des heurts menacent le camp De Roux où il est retranché à Bangui, et l'ex-rebelle de la Séléka a appelé la force française Sangaris à l'aide. Mais le 1er janvier à 1000 km de là, son sort politique est scellé d'une autre manière. Dans la capitale du Tchad, le président Idriss Déby reçoit Jean-Yves le Drian, le ministre de la défense français.

La force française Sangaris est bloquée à Bangui, dans une situation toujours explosive un mois après son déploiement. Le grand voisin tchadien de la Centrafrique, lui, voit que la transition politique définie début 2013 sous l'organisation presidée par la Centrafrique, la CEEAC, est dans l'impasse. A Bangui, ses soldats ont bien commencé à patrouiller avec les Français mais ils sont accusés de pillage. Ses ressortissants sont la cible des violences ; 12 000 ont déjà fui, dont 3 000 dans des avions français.



> Semaine de froid aux Etats-Unis

Une vague de froid a frappé les Etats-Unis la semaine du 6 Janvier 2014. Les temperatures on atteint les -30 degrés accompagnées de nombreuses tempêtes de neige, immobilisant la ville de Chicago. 

Exemples en image : 

                                     



> Werner C., un ancien membre de la Waffen SS de 88 ans a été inculpée par le parquet de Dortmund. En effet, cet homme aurait participé au massacre d’Oradour-sur-Glane lors de la Seconde Guerre Mondiale. Il aurait fussillé 24 hommes et aurait démarrer un feu de l’église, où plus de 400 personnes étaient réunies. Il a déclaré à un journaliste du magasine allemand Bild « Oui j’étais là. Mais je n’ai pas tiré. » Il plaide l’innoncence et annonce même avoir aidé deux femmes à échapper à la mort. Malgré les déclarations de Werner C, le parquet de Dortmund ne semble pas vouloir innocenté le vieil homme.





> La production industrielle est repartie à la hausse en novembre.
La production industrielle a marqué un rebond en novembre avec une hausse de 1.3% après un repli de 0.5% en octobre, a annoncé l’Insee, ce vendredi 10 janvier.
La seule production  manufacturière, c’est-à-dire ne prenant pas en compte l’énergie et les mines, progresse beaucoup plus légèrement, de 0.2% après +0.3% en octobre. 
L’énergie, l’eau et les industies extractives (+6.3%) comme les matériels de transport (+1.3%) contribuent également à l’évolution, positive de l’indice.
La production est quasiment stable (+0.1%) dans les autres produits industriels qui incluent notamment la chimie, les plastiques et les minéraux non métalliques, le bois, le papier, la pharamacie, le textile…
En revanche elle diminue dans les équipements éléctriques, éléctroniques, informatiques et machines (-1.4%).


> Accident de Brétigny : la surveillance et le boulonnage des voies mis en cause
le Bureau d'enquêtes sur les accidents de transport terrestre (BEA-TT), qui rend vendredi un premier rapport sur le déraillement de Brétigny-sur-Orge (Essonne), ne fait pas état de défaut de maintenance, mais met en cause notamment la qualité des tournées visuelles de surveillance et le boulonnage sur les voies. 
Le BEA précise que tous les défauts n'étaient pas détectables à l’œil nu, et met en cause à la fois la fiabilité des tournées visuelles de surveillance, notamment pour tous les boulons, mais aussi la robustesse de ces éléments boulonnés entre eux, à savoir la qualité du montage et la maintenance.Ces premières constatations des enquêteurs techniques du BEA-TT restent à approfondir et compléter, en particulier avec le résultat de l'expertise métallurgique en cours, diligentée dans le cadre de l'enquête judiciaire, menée en parallèle par des juges d'instruction d'Evry.. Le déraillement, le 12 juillet 2013 en gare de Brétigny-sur-Orge, de ce train Inter cités parti de Paris à destination de Limoges, avait fait sept morts et des dizaines de blessés. 
Le mystérieux popol