vendredi 6 juin 2014

Remerciements

Nous sommes le vendredi 6 juin, ce qui signifie que c'est la fin de notre année de première. Nous clôturons donc aujourd'hui, avec regrets, notre blog. Ce blog nous aura permis d'apprendre à trouver des informations d'actualités et d'en parler à travers des articles que nous rédigions nous même. Nous remercions notre professeur Mme Garrigues pour ce projet qui associait l'économique au ludique. Enfin, nous remercions toutes les personnes qui se sont intéressées a notre blog, et qui lisaient nos articles régulièrement, .remerciement surtout a Mme De Ferrières :)  
Merci et bonne continuation, la classe de première ES

vendredi 23 mai 2014

Fils d'actualités !!

Hewlett Packard annonce une nouvelle coupe claire dans ses effectifs :
Un nouveau palier dans la longue restructuration de Hewlett-Packard (HP) a été franchi, jeudi 22 mai. Le groupe d'informatique américain a annoncé la suppression de 11 000 à 16 000 postes, qui s'ajoutent aux 34 000 suppressions déjà prévues.
Obligé de s'adapter à la crise du marché de l'ordinateur personnel, dont il était encore récemment le premier fabricant mondial, HP avait initialement annoncé, en mai 2012, vouloir réduire ses effectifs de 29 000 postes d'ici à la fin de 2014, mais avait porté cet objectif à 34 000 l'année dernière.
Les résultats publiés par le groupe sont pourtant satisfaisants. Entre le début de février et la fin d'avril, deuxième trimestre de son exercice décalé, HP a augmenté son bénéfice net de 18 %, à 1,3 milliard de dollars. Le bénéfice par action, qui sert de référence à Wall Street, est ressorti à 88 cents, soit exactement la prévision moyenne des analystes, mais son chiffre d'affaires a reculé un peu plus que prévu, de 1 %, à 27,3 milliards de dollars.
La totalité des résultats devait normalement être publiée après la clôture de la Bourse, mais un communiqué incomplet, comprenant notamment les informations sur le chiffre d'affaires, est apparu de manière prématurée sur le site du groupe alors que la séance n'était pas terminée. Cela s'est traduit par un passage brutal dans le rouge de l'action HP, qui a clôturé en baisse de 2,28 %, à 31,78 dollars, alors qu'elle avait passé l'essentiel de la séance dans le vert.
A.A

Le groupe Nice Matin s’achemine vers le dépôt de bilan

Le dépôt de bilan se profile pour le groupe Nice Matin, au bord de la cessation de paiement. L'avenir de ce fleuron de la presse quotidienne régionale dépend, en partie, d'un acompte de 2 millions d'euros, sur un financement de 20 millions d'euros annoncé par ses deux repreneurs, l'ancien conseiller général Jean Icart associé au fonds d'investissement suisse GXP.
A moins d'un miracle de dernière minute, la réception du chèque promis par les nouveaux actionnaires, Nice Matin sera mis en redressement judiciaire lundi 26 mai. Tel est le constat que font la plupart des 1 250 salariés du Groupe Hersant Média (GHM) qui a terminé 2013 avec une perte d'exploitation de 6 millions d'euros. Le groupe publie Nice-Matin (90 000 exemplaires), Var-Matin (65 000 exemplaires) et Monaco-Matin. Il détient aussi 50 % du capital de la société Corse Presse, qui édite Corse-Matin.
Agathe D

Raid historique d’Interpol contre les pharmacies en ligne
C'est le plus grand raid jamais mené par Interpol contre les fausses pharmacies en ligne. Sous les ordres  de l'organisation internationale, les policiers et douaniers de 110 pays ont saisi entre le 13 et le 20 mai dernier pour près de 30 millions de dollars (22 millions d'euros) de faux médicaments. Cette opération, baptisée Pangea VII, a également abouti à l'arrestation de 239 suspects et à la fermeture de plus de 10 000 sites illicites.
Parmi les médicaments saisis on retrouve des antibiotiques, des antalgiques, des hormones thyroïdiennes, des anxiolytiques ou encore des insulines.
« En vrais businessmen, les criminels s'adaptent à la demande. En 2010, nous avons découvert de faux vaccins contre la grippe H1N1, car les trafiquants savaient qu'ils écouleraient leurs doses sans problème dans un contexte de demande massive », commente Aline Plançon, chargée de la lutte contre la criminalité pharmaceutique chez Interpol. Les anti-cancéreux sont aussi de plus en plus copiés car leur prix élevé incite les patients dont les revenus sont faibles à chercher une alternative.
C.L
Alstom : Montebourg étudie un « plan C » made in France

En marge des offres de General Electric (GE) et de Siemens, une solution française pourrait se dessiner pour Alstom. Le ministre de l'économie, Arnaud Montebourg, a évoqué, mercredi 21 mai devant les syndicats, l'existence d'un « plan C » pour la reprise du groupe industriel français, en cas d'échec des offres de reprise américaine et allemande.
« Le plan A c'est GE, le plan B c'est Siemens, le plan C c'est une solution “maisonFrance”. Public-privé, ou privé, peut-être pas public, je ne sais pas. Nous y travaillons », a confirmé jeudi le ministre en marge d'une visite à la Cité de lamode et du design.
Le conseil d'administration d'Alstom n'a pas souhaité commenter l'éventuel « plan C » du gouvernement. Pour l'heure, seul GE a déposé une offre, en mettant 12,35 milliards d'euros sur la table pour la branche énergie d'Alstom. Mais pour « faciliterles discussions en cours », le groupe américain a consenti « à la demande  du gouvernement », et prolongé son offre jusqu'au 23 juin, alors que le délai initial s'achevait le 2 juin.
Selon Philippe Pillot, délégué syndical FO d'Alstom Transport, M. Montebourg a indiqué clairement que « ni l'offre de GE ni celle de Siemens ne lui conviennent »en l'état et qu'il était prêt à utiliser le décret récemment publié sur les acquisitions d'entreprises stratégiques pour les bloquer.
Ce « plan C » pourrait ressembler au plan de sauvetage de 2003, qui avait abouti à l'entrée de l'Etat français dans le capital d'Alstom à hauteur de 21 % pour un montant, à l'époque, de 720 millions d'euros.
L'entrée de l'Etat au capital d'Alstom recueillerait les faveurs des syndicats. Mercredi, des salariés ont débrayé sur 16 des 21 sites du groupe, et 150 ont manifesté devant le ministère de l'économie, à l'appel de l'intersyndicale (CFE-CGC, CFDT, CGT et FO) pour réclamer « une solution 100 % française, avec une entrée au capital de l'Etat ou de grandes entreprises publiques comme la SNCF, la RATP ou EDF ».
Malgré les réticences des syndicats et du gouvernement, General Electric, auteur de la première offre de rachat d'Alstom, ne s'avoue pas vaincu. Mercredi, son PDG, Jeff Immelt, évoquait « des dialogues constructifs ». « C'est une transaction que nous nous attendons à boucler », a-t-il déclaré lors d'une conférence en Floride.
P.V

En France, la production de miel est en chute libre
Presque pas d’acacia, de thym ni de romarin, à peine un peu de colza, de sapin, de châtaignier : la récolte de miel est en chute libre en France. Elle n’atteint même pas 15 000 tonnes pour 2013, moins qu’en 2012 (16 000 t) et loin derrière les 33 000 t par an que l’apiculture enregistrait jusqu’en 1995. Compte tenu de l’engouement actuel pour cette activité professionnelle ou amateur, le nombre de ruches est resté stable, aux alentours de 1,3 million. Mais la mortalité des colonies ne cesse de grimper : de 15 % à 30 % en moyenne selon les régions, voire 100% par endroit. Et la situation se dégrade pareillement dans de nombreux pays.

Le constat ne constitue pas seulement une mauvaise nouvelle pour les gourmands, c’est aussi un mauvais signe pour la santé des abeilles, pour l’environnement en général et singulièrement pour l’agriculture, dont des pans entiers dépendent des insectes butineurs. « 35 % des ressources alimentaires dans le monde dépendent de la pollinisation, à 80 % des abeilles », a rappelé Henri Clément, porte-parole de l’Union nationale de l’apiculture française (Unaf) à l’occasion du bilan annuel de cette organisation syndicale.

Pourtant, au-delà des périls nombreux et variés, qui menacent les abeilles − conditions climatiques défavorables, varroa et nosema (un acarien et un champignon qui les parasitent), frelon asiatique entre autres −, les membres de l’Unaf ont une fois encore dénoncé leurs principaux ennemis : les pesticides et plus précisément les néonicotinoïdes.
Pour ceux qui élèvent les abeilles, il y a un avant et un après 1994, date d’arrivée sur le marché de cette famille d’insecticides organochlorés neurotoxiques. Après des années d’effort, leur cri d’alerte a fini par être entendu. Un moratoire interdisant l’usage de trois néonicotinoïdes pendant deux ans sur certaines cultures vient d’être adopté dans l’Union européenne, mais il donne lieu à des recours juridiques de la part de plusieurs firmes agrochimiques.
Pendant ce temps-là, d’autres produits utilisant ce type de molécules conquièrent les campagnes à leur tour. Les apiculteurs mettent en cause le thiaclopride et l’acétamipride que l’on retrouve notamment dans différentes préparations sous les noms de Proteus et Biscaya du groupe Bayer pour le premier ; Suprême, Horeme, Bambi, Cazogaze, Equinoxe et Insyst de la marque Certis Europe BV (groupe Nisso Chemical Europe GMBH), pour le second.
Des abricots aux tomates, en passant par les cornichons, les figues, les framboises et les melons, de nombreuses cultures sont traitées de façon préventive avec ces pesticides systémiques, c’est-à-dire présents dans toutes les parties de la plante. Pire, ces substances sont utilisées en toute confiance puisque qu’elles portent toutes deux la mention « abeille » : leur pulvérisation est donc autorisée y compris en période de floraison.
40 ANS D'OBSERVATIONS APICOLES
Jacques Freney, par exemple, produit du miel depuis 1963 dans les monts du Lyonnais (Rhône), une zone d’arbres fruitiers. Voilà donc quarante ans qu’il note avec rigueur tous les faits et gestes de ses colonies d’abeilles, poids du nectar rapporté et taux de mortalité. Celui-ci était de 6 % en hiver jusqu’en 2000, avant depasser à 11 % en 2006. Il s’élève désormais à 29 %  de perte toute l’année. « L’an dernier, sur un site, il m’est resté 22 ruches productives sur 122, témoigne-t-il. Elles ne sont pas pleines d’abeilles moribondes, elles sont vides : cela signifie qu’elles n’ont pas été en état de rejoindre la colonie.»
Ses observations lui ont permis de relativiser l'impact des parasites sur ses abeilles, mILais sutout de mesurer celui des néonicotinoïdes. L’apiculteur a prélevé du nectar auprès de ses butineuses pendant la période de floraison des pêchers alentour et l’a confié à Jean-Marc Bonmatin, chargé de recherche au CNRS (Centre de biophysique moléculaire, Orléans, Loiret).
« L’acétamipride agit sur le système nerveux central comme un psychotrope,expose ce spécialiste. Ce composé crée une hyperexcitation qui entraîne la mort de l’insecte. » Or le chercheur est formel : l’envoi de M.Freynet en contenait 2,3 nanogrammes par gramme de pollen. Déceler la présence de substance à cette échelle relève « du défi scientifique », reconnaît Jean-Marc Bonmatin, mais conduit forcément à la question de l’exposition répétée à de faibles doses qui n’est pas prise en compte dans le processus d’autorisation de mise sur le marché.
Avec une organisation italienne et une allemande, l’Unaf s’apprête à lancer le label européen Bee Friendly (ami des abeilles) qui distingue les pratiques agricoles respectueuses des insectes pollinisateurs. L’organisation en appelle par ailleurs au ministre de l’agriculture. Dans une lettre ouverte en date du 10 février, elle demande à Stéphane Le Foll « d’interdire totalement l’usage de tous les néonicotinoïdes, y compris l’acétamipride et le thiaclopride ». Et de réviser sérieusement le processus d’attribution de la mention « abeille »… en premier lieu pour les « produits reconnus comme dangereux pour les abeilles ».


L'Argentine est entrée en récession

Le PIB argentin a baissé au cours des deux derniers trimestres malgré la dévaluation du peso. L'Argentine espère parvenir prochainement à un accord avec le Club de Paris pour régler sa dette.
En effet le peso argentin dévalué de 14% en seulement deux jours.
La récession guette l'économie argentine à l'issue d'une décennie de forte croissance économique : après un ralentissement fin 2013, le PIB a chuté de 0,9% en mars, reflet de la baisse de la production automobile et de la consommation.
Le secteur de la construction est également touché et le pouvoir d'achat des Argentins est entamé par une inflation de plus de 25% en 2013, et déjà de 12% cette année sur les quatre premiers mois.
Jeudi 23 janvier, le gouvernement a laissé le peso se déprécier de plus de 13 % face au dollar, la plus forte baisse enregistrée sur une journée depuis 2002. Le taux de change a ainsi franchi la barre symbolique des 8 pesos pour 1 dollar. Un choc pour les Argentins, habitués à la parité peso-dollar dans les années 1990.
Sur les trois premières semaines de 2014, le cours du peso a chuté de 18,6 %, après s'être effondré de 24 % en 2013. « Tout cela est de nature à aggraverl'inflation », s'inquiète Alfonso Prat-Gay, l'ancien gouverneur de la banque centrale du pays. Plusieurs instituts de conjoncture privés estiment que les prix devraientflamber de 5 % sur le seul mois de janvier, et de plus de 30 % sur l'année 2014.
Le taux de change est également passé à 13 pesos pour 1 dollar sur le marché noir, où la population, qui n'a plus confiance dans la devise, s'approvisionne en billets verts. Traumatisés par la faillite de 2001 et les périodes d'inflation forte qui ébranlent le pays depuis quarante ans, les Argentins ont effet pris l'habitude d'épargner en dollar.

Le problème de pollution s’attenue petit à petit
L'association Airparif, chargée de mesurer la qualité de l'air, a étudié l'impact bénéfique de la circulation alternée, appliquée le 17 mars 2014, après le pic de pollution aux particules fines.
En effet, avoir moins de véhicules en circulation dans la capitale et la proche banlieue a conduit à une amélioration de près de 2 %, soit une diminution de 1 microgramme de particules fines (dites PM 10, ayant un diamètre inférieur à 10 microns ou 0,01 mm) par m3 d'air constatée en moyenne sur la journée, souligne Airparif.
La circulation alternée, même si elle semble efficace seulement dans des cas bien précis (conditions anticycloniques, absence de vent, etc.), n'avait pas été instaurée à Paris depuis octobre 1997. La raison serait sans doute économique. Car la loi sur l'air, de décembre 1996, impose la gratuité des transports, en cas d'instauration de restriction ou de suspension de la circulation de certains véhicules.


NOUVEAU COUP D’ETAT EN THAILANDE

La Thaïlande est le pays du coup d'Etat. Depuis 1932, il y en a eu dix-neuf, dont douze qui ont réussi, en comptant celui du jeudi 22 mai. Chaque putsch a eu sesparticularités et s'est déroulé de manière plus ou moins sanglante. L'avant-dernier putsch, en 2006, qui a renversé le premier ministre Thaksin Shinawatra, frère aîné de l'ex-chef de gouvernement Yingluck, destituée le 7 mai, n'avait pas provoqué d'effusion de sang.
Après cette répression, l'armée finit par estimer que son rôle est d'être le garant de la monarchie. Elle laisse alors le roi Bhumibol Adulyadej, monarque constitutionnel, occuper un large espace politique et devenir le « grand équilibrateur » de la société thaïlandaise, une référence au brahmanisme.
Après la révolution « citoyenne » de 1992 qui fut, à son début, férocement réprimée par les soldats, le nouveau chef d'Etat-major Wimol Wongwanich annonça que l'armée retournerait dans ses casernes et ne se mêlerait plus de politique.
L'arrivée au pouvoir de Thaksin Shinawatra, en 2001, que certains officiers soupçonnaient d'être « l'homme qui voulut être roi », provoque cependant à nouveau l'ire de l'armée. En 2006, elle détrône l'ambitieux. Elle se rendra compte, plus tard, qu'elle avait mal « géré » l'après-Thaksin et que le renversement de ce dernier avait fait émerger le mouvement des « chemises rouges », affiliées à l'ex-premier ministre.
Mais avant de se retirer une fois de plus dans la coulisse, l'armée thaïlandaise commet un dernier massacre : en 2010, elle déloge les « rouges » occupant lecentre de Bangkok en leur tirant dessus à balles réelles. Plus de 90 morts, plus de 2 000 blessés.
Le général Prayut Chan-ocha, le chef de ce nouveau putsch en Thaïlande, fut l'un des auteurs du coup d'Etat de 2006. Plus tard, il affirma pourtant être devenu « soldat démocrate ». « A présent, assura-t-il après l'arrivée, en 2011, au pouvoirYingluck Shinawatra, la sœur de Thaskhin, les officiers n'aspirent plus au pouvoiret à devenir chefs de gouvernement ou ministres ».
Jeudi, le même Prayut, qui disait n'aspirer qu'à une retraite prochaine et bien méritée, est devenu la principale figure de la nouvelle junte militaire de Thaïlande.

Roland-Garros 2014: «Aucun joueur français n'a un niveau d’outsider

TENNIS - L’ancien capitaine de l’équipe de France de Coupe Davis (1999-2012) dresse un constat du tennis français peu optimiste juste avant le début des internationaux de France…
Roland-Garros 2014 ne s’annonce pas comme un grand cru pour le tennis français. Au regard des méformes chroniques des leaders, Tsonga et Gasquet,Guy Forget, l’ancien capitaine de l’équipe de France de Coupe Davis, préfère ne pas s’enflammer, trois jours avant le début du tournoi. Selon lui, il sera très dur de rivaliser avec les meilleurs pendant la quinzaine parisienne.
D’un point de vue général, quel est l’état des troupes françaises avant Roland-Garros?
On ne va pas dire que c’est l’année idéale car il y a eu pas mal de pépins physiques et des résultats en pointillés. On aime bien arriver à Roland-Garros avec un capital confiance qui est au top. Maintenant, c’est peut-être l’occasion de se transcender. Le point positif, c’est que ce ne sont pas des petits jeunes. Ce sont des garçons qui sont capables de bien jouer à ce moment là.
On dit souvent que le sportif français est bon quand on ne l’attend plus…
C’est trop restrictif de généraliser. Des fois, Tsonga on l’a attendu, il était présent. Gaël Monfils est surprenant tout le temps, dans le sens positif comme négatif du terme que ce soit en France ou à l’étranger. Il y a des gens qui sont un peu imprévisibles. On sait que Rafael Nadal ou David Ferrer seront en deuxième semaine et sûrement dans le dernier carré. On n’a pas ce niveau-là ce fond de jeu sur terre battue pour être serein en se disant que lui est sûr d’aller en demi-finales.


vendredi 16 mai 2014

Fil d'actualités

> Paris adopte le patriotisme économique, reste à convaincre Bruxelles
Le décret visant à renforcer la protection des entreprises françaises convoitées par des investisseurs étrangers risque de se heurter à la Commission européenne. Un texte similaire avait déjà été retoqué au nom de la libre circulation des capitaux.
L’heure de gloire du “patriotisme économique” aurait-elle enfin sonné ? Matignon a signé un décret surprise, qui soumet certains investissements étrangers dans des entreprises "stratégiques" françaises à une autorisation préalable de l’État. C'est “la fin du laisser-faire”, clame le ministre de l’Économie, Arnaud Montebourg, instigateur du texte, publié jeudi 15 mai au Journal officiel. “Il s’agit d’une reconquête de notre puissance. Nous pouvons désormais bloquer des cessions, exiger des contreparties”, explique-t-il dans les colonnes du“Monde”.
Cette mesure de protection vise à ouvrir à cinq nouveaux secteurs le décret déjà adopté le 30 décembre 2005 par le gouvernement de Dominique de Villepin, qui cherchait, à l’époque, à contrer l’OPA de Pepsi sur Danone. Limité, jusqu’à présent, à onze activités stratégiques en lien avec la défense et la sécurité, le décret s’applique désormais également aux énergies, aux transports, à l’eau, aux télécoms et à la santé publique.
   Bruxelles vérifie la conformité du décret
Problème : la plupart de ces domaines avaient justement été retoqués en 2005 par la Commission européenne, estimant qu’il ne s’agissait pas de secteurs stratégiques. Neuf ans plus tard, la position de Bruxelles n’a guère changé et le commissaire chargé du Marché intérieur, le Français Michel Barnier, a mis Paris en garde contre toute tentation protectionniste. 


> La Finlande replonge dans la récession
L'économie finlandaise est à nouveau en berne après l'annonce jeudi 15 mai par l'Agence statistique nationale d'un recul de la croissance de 0,4 % du produit intérieur brut (PIB) au premier trimestre 2014, faisant suite à un recul de 0,3 % au quatrième trimestre 2013. Avec deux trimestres consécutifs de baisse, la Finlande est donc à nouveau entrée en récession.
En mars 2014, la croissance a, par ailleurs, baissé de 2 % comparé à mars 2013. La dernière progression trimestrielle du PIB remonte au deuxième trimestre 2011. Le pays sortait alors d'une période où, en 2009, elle avait été durement touchée par la crise financière mondiale et enregistré un recul de 8,6 % de son PIB.
Au fil des ans, la Finlande a souvent fait figure de bon élève en Europe, notamment en matière d'innovation et de compétitivité. Le pays conserve d'ailleurs son triple A de l'agence de notation Standard & Poor's. Mais il est désormais en queue de peloton de l'Union européenne. Il souffre des difficultés que rencontrent ses industries-clés, comme le papier et l'électronique, mais aussi du vieillissement de la population.
Par ailleurs, pour la Finlande, qui partage 1 300 km de frontière avec la Russie, ses rapports avec Moscou sont essentiels. Un dixième de ses exportations se fait vers la Russie et la faiblesse du rouble affecte négativement les échanges à ses dépens. En 2013, la Finlande avait exporté pour 4,9 milliards d'euros en Russie, en baisse de 6 % par rapport à 2012.
Pour faire face au ralentissement de son économie, la Finlande avait adopté en 2012 une ligne rigoureuse. Des hausses d'impôts (1,3 milliard d'euros) provenant de la hausse de la TVA avaient été instaurées, tandis que les Finlandais gagnant plus de 100 000 euros par an ont été soumis à un impôt de solidarité. Les réductions de dépenses devaient atteindre 400 millions d'euros.
Source : http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/05/16/ancien-bon-eleve-de-l-europe-la-finlande-replonge-dans-la-recession_4419807_3234.html 



> Emploi : 23 600 postes détruits au 1er trimestre, l'intérim dégringole :
Nouvelle dégradation au premier trimestre après une timide éclaircie en fin d'année dernière sur le front de l'emploi marchand en France : 23 600 postes ont disparu (– 0,1 %), en premier lieu dans l'intérim, réputé précurseur des évolutions du marché du travail.
Selon les premières estimations publiées vendredi par l'Insee, aucun secteur d'activité n'a échappé à ce repli : – 0,3 % dans l'industrie, – 0,4 % dans la construction et – 0,1 % dans le tertiaire, où sont comptabilisés tous les emplois en intérim qui ont particulièrement souffert en ce début d'année.
Le secteur du travail temporaire enregistre à lui seul une dégringolade de 24 900 emplois (4,6 %). 
Après une embellie à la fin de l'année dernière, il retrouve son niveau du début de 2013.
L'Insee a annoncé jeudi que la croissance a été nulle au premier trimestre, une première estimation inférieure aux prévisions, puisque l'Institut de la statistique, comme la plupart des économistes, attendait + 0,1 %.
 Sur un an, 57 200 postes au total ont été rayés de la carte (– 0,4 %) dans le secteur marchand, malgré une légère reprise des créations d'emploi à la fin de l'année dernière.
Pour la première fois depuis début 2012, l'économie française s'était remise – modestement – à créer des emplois au quatrième trimestre 2013, essentiellement grâce à une hausse de l'intérim : 15 100 créations nettes d'emplois avaient été enregistrées.


> Mais à quoi sert le smic ?
Parce que la courbe du chômage refuse de s’inverser et que la croissance reste faible, le débat sur la création d’un « sous-smic » revient comme une rengaine depuis quarante ans.
En avril, le président du Medef, Pierre Gattaz, a ainsi lancé l’idée d’un « smic intermédiaire » pour les jeunes ou ceux « qui ne trouvent pas de travail ». 
Il a été rejoint par des économistes de renom – Francis Kramarz, du Centre de recherche en économie et statistique (Crest), Philippe Aghion, de l’université Harvard, Gilbert Cette, de l’université d’Aix-Marseille, et Elie Cohen, du CNRS –, mais aussi par l’ancien directeur de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) Pascal Lamy.
« A ce niveau de chômage, il faut aller vers davantage de flexibilité, et vers des boulots qui ne sont pas forcément payés au smic », déclarait celui-ci le 2 avril.
Sous le terme « microsmic », les réseaux sociaux ont immédiatement dénoncé une incitation à la précarisation des jeunes et à l’accroissement des inégalités.
Laurence Parisot, l’ancienne présidente du patronat français, a estimé de son côté que cette proposition relevait d’une « erreur d’analyse ». 
« Proposer un salaire en dessous du smic s’apparente à une logique esclavagiste », a-t-elle ajouté.


> Quand le comportement influence les achats en Bourse
Quel boursicoteur, averti ou non, ne s'est pas un jour demandé pourquoi il n'avait pas acheté telle ou telle action avant que la valeur ne double ? Quel autre défend que son investissement, malgré sa chute en Bourse, sera un jour payant ?
Ces questions, et bien d'autres, relèvent de travers comportementaux, cognitifs ou émotionnels, qui sont largement partagés. C'est pour mieux les comprendre et les vaincre que s'est développée la finance comportementale. Son objectif est simple :  analyser les comportements des investisseurs, mettre au jour les biais les plus fréquents et tenter de les modéliser pour les exploiter.
Si les enseignements de cette finance comportementale ne permettent pas encore d'apporter la richesse éternelle, ils peuvent éviter de commettre bien des erreurs.
Les recherches dans ce domaine font, en effet, apparaître plusieurs travers qui pénalisent les choix financiers, et que l'on retrouve pour la plupart dans la psychologie des joueurs.
Le « biais de confirmation », par exemple, conduit à ne privilégier que les informations qui vont dans le sens des décisions que vous avez déjà prises, afin de ne pas créer un sentiment d'insécurité. « Les individus recherchent expressément des informations qui appuient leurs opinions et leurs actions, et évitent scrupuleusement d'être confrontés à des informations contraires ».
Il cite comme exemple l'achat d'une voiture : après l'acquisition d'un nouveau véhicule, vous ne prêtez plus attention aux publicités concernant les modèles concurrents, afin de ne pas remettre en cause votre choix.
C'est ce même biais qui pousse à surestimer les performances d'un marché pour se rassurer d'avoir misé sur lui, ou la difficulté à acheter en Bourse une action sur laquelle vous avez déjà perdu, même si la situation de l'entreprise s'est depuis redressée.
  Comportements moutonniers 
Le « biais de représentativité » conduit lui à penser que les événements du passé récent vont se reproduire dans un futur proche et empêche de prendre une décision adaptée à la situation du moment.
Les comportements moutonniers sont aussi courants : « les individus ne prennent pas leurs décisions avec toutes les informations nécessaires. Ils se rabattent sur des critères de sélection simplifiés et suivent les effets de mode, notamment en raison de la peur de se tromper », observe Daniel Haguet, professeur de finance à l'Ecole des hautes études commerciales. C'est ainsi que les particuliers réinvestissent en Bourse, quand les actions ont déjà beaucoup monté… et juste avant qu'elles ne se remettent à baisser.
De la même manière, le « biais de familiarité » inciterait les investisseurs à miser dans les actions du supermarché où ils font leurs courses ou dans le fabricant de leur voiture, car ils surestiment leur potentiel de progression.
Autant de travers qui influent régulièrement sur le jugement des investisseurs et dont il faut tenter de s'affranchir.


> Croissance : la contre-performance française
Croissance nulle, recul de la consommation des ménages, baisse marquée de l'investissement, contribution négative du commerce extérieur, contraction de l'activité dans le secteur de la construction : c'est une avalanche de mauvais chiffres qu'a annoncée, jeudi 15 mai, l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), confirmant que la France reste à la traîne de l'Allemagne (+ 0,8 % au premier trimestre) et, dans une moindre mesure, de la zone euro.
  Pour François Hollande, qui déclarait il y a peu « le redressement n'est pas terminé mais le retournement arrive », ces chiffres sont un désaveu. « Ce n'est pas grave, cela conforte toute la politique que nous menons aujourd'hui »,commente Michel Sapin, ministre des finances. 2014 a mal commencé.
  Au premier trimestre, le produit intérieur brut (PIB) en volume est resté stable, après avoir progressé de 0,2 % au quatrième trimestre 2013.
   La demande intérieure se porte mal : les dépenses de consommation des ménages ont reculé de 0,5 point. Cette baisse, qui succède à une légère augmentation (+ 0,2 %) au dernier trimestre de 2013, s'explique par des facteurs exceptionnels.
  La météo, particulièrement douce, a tiré les dépenses d'énergie vers le bas, tandis que les achats d'automobiles ont subi le contrecoup de leur dynamisme de la fin 2013, les ménages ayant cherché à échapper au durcissement du malus au 1er janvier.
  La demande intérieure se porte mal : les dépenses de consommation des ménages ont reculé de 0,5 point. Cette baisse, qui succède à une légère augmentation (+ 0,2 %) au dernier trimestre de 2013, s'explique par des facteurs exceptionnels.
  La météo, particulièrement douce, a tiré les dépenses d'énergie vers le bas, tandis que les achats d'automobiles ont subi le contrecoup de leur dynamisme de la fin 2013, les ménages ayant cherché à échapper au durcissement du malus au 1er janvier.
Mais, au-delà de ces éléments exceptionnels, bien peu de choses sont de nature à pousser les ménages à consommer : leur pouvoir d'achat est sous pression (il a baissé de 0,6 point en 2013 par unité de consommation) et l'état du marché du travail demeure plus que préoccupant, entre des créations d'emploi faibles et un chômage élevé.
  L'investissement recule de nouveau, mais plus qu'attendu (– 0,9 %). Entre autres éléments préoccupants, l'Insee mentionne le fait que l'investissement en construction accentue son repli (– 1,8 % au premier trimestre 2014 après – 0,7 % au quatrième trimestre 2013) et que les dépenses en biens manufacturés se retournent (– 0,4 % après + 0,4 %).


> Numericable en négociations exclusives pour racheter Virgin Mobile
Vendredi 16 mai, les actionnaires de l'opérateur Virgin Mobile ont annoncé qu'« à l'issue de la procédure de mise en vente du groupe », ils avaient « retenu l'offre de reprise déposée par Numericable Group, pour un prix correspondant à une valeur  de 325 millions d'euros ». Les deux parties sont entrées en négociations exclusives et vont consulter les instances représentatives des personnels ainsi que l'Autorité de la concurrence. Si la cession de Virgin Mobile apparaissait probable, le choix de Numericable est surprenant. En réalité, le financement de l'opération Virgin Mobile sera majoritairement assuré par Vivendi : l'actuel propriétaire de SFR doit apporter 200 millions d'euros sur 325, sans que cela ne modifie la part de 19 % qui lui est promise dans le nouvel ensemble SFR-Numericable. Dans ces conditions, l'acquisition de Virgin Mobile apparaît pour Numericable comme l'occasion d'augmenter son portefeuille de clients et « d'accélérer la stratégie de convergence entre le fixe et le mobile », selon Eric Denoyer, PDG de Numericable.


> L’euro fort, une obsession française
Pour la France c’est sur, l’euro fort est une partie de la source des maux de l’industrie française, dont il plombe la compétitivité. Certains politiciens, comme Manuel Valls, le premier ministre actuel, et Arnaud Montebourg, le ministre de l’économie, ont pour souhait de voir la Banque centrale européenne dévaluer la monnaie unique.*
 Mais cette obsession de l'euro fort est également le reflet des faiblesses structurelles de notre industrie. Si les produits français sont à la peine, ce n'est pas seulement parce qu'ils sont trop chers. C'est aussi parce qu'ils ne sont pas assez compétitifs en termes de qualité, estiment nombre d'économistes. « Si l'on excepte quelques grands groupes, notre industrie repose pour l'essentiel sur le moyen de gamme », explique Patrick Artus, de Natixis. « Elle est donc très exposée aux variations de change. 


> La croissance de la zone euro inquiète
Alors qu’un certain espoir avait pris place dans la zone euro au sujet de la croissance du 1er trimestre, il a malheureusement été refroidi par la découverte des différentes données. Les économistes espéraient en effet voir le PIB de la zone augmenter d’au moins 0.4%, mais les chiffres ne font état que d’une faible hausse de 0.2%. C’est un dur retour à la réalité pour les états qui pensaient voir la fin de la crise et le début de la reprise.  
Quant aux cas particuliers de chaque état, ceux-ci peuvent être séparés en deux groupes. Parmi ceux qui ont vu leur PIB augmenter, on compte l’Allemagne avec une hausse de 0.8% ainsi que la Belgique et l’Espagne avec 0.4%. De l’autre côté, on trouve les pays comme la France où le PIB n’a pas évolué, ou encore l’Italie avec une baisse de 0.1%, Chypre avec une baisse de 0.7% et la Grèce dont le PIB a diminué de 1.1%. Il existe cependant des nouvelles plus inquiétantes venues de Finlande où la PIB a recommencé à diminuer de 0.4%, enfin le cas des Pays-Bas est aussi inquiétant puisque le PIB y a baissé de 1.4%.
Les chiffres du premier trimestre 2014 ne sont donc pas très encourageant pour la suite, mais il semblerait tout de même que certains pays soient prêts à rejoindre la voie de la reprise. Peut-être la suite de l’année 2014 apportera-t-elle plus de résultats pour la zone euro.


> Une explosion dans une mine en Turquie fait plus de 200 morts
Alors que des centaines de mineurs restent piégés sous terre, la sécurité de la mine est mise en cause.
Selon un bilan provisoire, au moins 201 mineurs ont été tués mardi lors de l'explosion, suivie d'un incendie, d'une mine de charbon dans la province turque de Manisa, dans l'ouest du pays. Plusieurs centaines d'autres restaient mercredi matin piégés à deux kilomètres sous terre. Un grand nombre de mineurs est parvenu à s'échapper des galeries après l'explosion mais une autre partie d'entre eux restait inaccessible, coincée dans une poche isolée. Près de 800 employés travaillaient dans la mine au moment de l'accident.
Un grand nombre de mineurs est parvenu à s’échapper des galeries après l’explosion mais une autre partie d’entre eux restait inaccessible, coincée dans une poche isolée, a indiqué à l’AFP un cadre de la mine ayant requis l’anonymat. Selon les premiers témoignages, l’explosion a eu lieu vers 12h30 GMT, apparemment provoquée par un transformateur électrique, et a provoqué un effondrement bloquant les mineurs dans les galeries.
Un spécialiste de l’industrie minière, Vedat Didari, de l’Université Bulent Ecevit de Zonguldak, a indiqué à l’AFP que le risque principal tenait au manque d’oxygène.«Si les ventilateurs sont en panne, les mineurs peuvent mourir en une heure», a-t-il dit. Les explosions dans les mines sont fréquentes en Turquie en particulier dans celles du secteur privé où, souvent, les consignes de sécurité ne sont pas respectées. L’accident le plus grave est survenu en 1992 quand 263 mineurs ont été tués dans une explosion de gaz dans la mine de Zonguldak. Le district de Soma, qui compte environ 100.000 habitants, est un des principaux centres pour l’extraction de la lignite, principale activité de la région.

vendredi 9 mai 2014

Fil d'actualités

> Merkel reçoit Hollande dans son fief électoral
Cette visite "informelle" et conviviale sera l'occasion d'aborder deux sujets de taille : les prochaines échéances européennes et la crise ukrainienne.
Angela Merkel reçoit François Hollande vendredi et samedi dans son fief électoral au bord de la Baltique, une visite "informelle" et conviviale avec cependant sur la table deux sujets de taille : les prochaines échéances européennes et la crise ukrainienne. Pour le président socialiste et la chancelière conservatrice, cette visite devrait être avant tout l'occasion de raviver leurs liens personnels alors que le couple franco-allemand connaît des relations en dents de scie depuis l'arrivée de François Hollande au pouvoir il y a tout juste deux ans. Cette visite, qui tombe symboliquement le 9 mai, journée de l'Europe, est interprétée à Paris comme le signe d'"une relation qui s'est rapprochée au fur et à mesure".
  - Discussions approfondies
La chancelière allemande invite régulièrement des chefs d'État et de gouvernement et d'importantes personnalités politiques dans cette petite ville classée au patrimoine mondial de l'Unesco. Nicolas Sarkozy, qui avait au fil des années noué des relations de confiance avec la chancelière - on parlait à l'époque du couple " Merkozy". 


> Mauvais début d’année pour CGG
Le groupe français de services parapétroliers CGG, un des grands spécialistes mondiaux de la sismique, a fait un très mauvais début d'année : il a affiché une perte nette de 39 millions de dollars (28 millions d'euros) au premier trimestre (contre un bénéfice de 79 millions un an plus tôt) et un recul de 7,4 % de son chiffre d'affaires (806 millions de dollars). La dette nette s'est creusée à 2,428 milliards (2,2 milliards au quatrième trimestre) et le carnet de commandes est tombé de 1,4 milliard de dollars fin mars 2013, à 1,181 milliard un an plus tard.
Le directeur général de ce groupe employant 9 800 salariés dans 50 pays estime que ces résultats sont « conformes à ses attentes ». Ils reflètent, selon Jean-Georges Malcor, l'exécution de contrats signés fin 2013 au moment où la situation du marché sismique était défavorable, notamment en Amérique du Nord, et dans sa division marine, où il exploite 18 navires. L'activité de géosciences reste en revanche soutenue, notamment pour les campagnes menées pour plusieurs clients.
Très en amont dans la chaîne pétrolière, les « échographes du sous-sol » comme CGG ou le franco-américain Schlumberger, ne pèsent que 3 % des dépenses d'exploration-production. Mais ils subissent le contrecoup de la contraction des investissements d'exploration-production décidée par de nombreuses compagnies pétrolières et gazières, dont les dépenses avaient flambé depuis le milieu des années 2000.
Pressés par leurs actionnaires, des dirigeants des géants comme ExxonMobil, Shell et Total préfèrent développer un portefeuille de gisements – parfois très prometteurs – découverts ces dernières années plutôt que de lancer de nouvelles campagnes d'exploration.



Dopée par la BCE, la Bourse de Paris atteint un nouveau sommet depuis 2008
Le jeudi 8 mai, la bourse de Paris a atteint une hausse de 1,37%. C’est un nouveau record pour la bourse depuis 2008, dopée par l'espoir d'un geste de soutien de la Banque centrale européenne (BCE) dès le mois de juin.
C’est dans le vert que le marché parisien a passé sa matinée avant de flancher brièvement après les inscriptions hebdomadaires au chômage américain en plus fort recul que prévu, ce qui envisage alors thèse d'un resserrement de la politique monétaire américaine plus rapide que prévu. En revanche, Mario Draghi, le président de la BCE a affirmé que son institution était à l’aise à l’idée de passer à l’action le moi prochain.
« Les marchés sont dopés par un espoir d'assouplissement de la politique monétaire de la Banque centrale européenne. (…) Le marché est très keynésien sur ce point, il aime toujours qu'on fasse fonctionner la planche à billets. L'argent inondera forcément les marchés et soutiendra les achats d'actions », commente Yves Marçais, vendeur d'actions chez Global Equities. « Au-delà de sa petite phrase, on sent bien que Mario Draghi refuse de laisser s'installer une inflation trop basse », estime M. Marçais.
Le chef de la BCE s'est inquiété à cause de plusieurs facteurs capables de compromettre la reprise lente économique de la zone euro. Comme prévu, la Banque d'Angleterre a maintenu le statut sur sa politique monétaire. Une décision qui n'a pas influé sur la tendance, c’est aussi le recul de la production industrielle en Allemagne de 0,5 % en mars. Par ailleurs, CMC Markets annonce que les inquiétudes sur la situation Ukrainienne sont reléguées en arrière plan pour l’instant.


> Le déficit budgétaire a baissé de 3 milliards d’euro
En 2013, le déficit budgétaire était de 31 milliards d’euro, une dette colossale. Cette année, celui-ci a baissé de 3 milliards d’euro en effet il est passé à 29 milliards. Mais comment cela est-il possible ? 
Les recettes s’élèvent cette année à 73.7 milliards, contrairement à l’an passé où elles étaient de 69.6 milliards. Cela est dû à l’impôt sur le revenu qui a augmenté ainsi que la TVA (Taxe sur la Valeur Ajoutée) qui a également augmenté depuis le 1er janvier dernier. Dans un autre temps, les dépenses s’attenue de 1.7 % en passant de 90.2 à 88.7 milliards d’euro en un an. Voilà donc d’où cette baisse pourrait provenir.
Mais, selon Bercy, «cette évolution positive reste cependant encore peu significative en ce début de gestion». Elle résulte «en partie» d’un «effet calendaire» lié à la fusion des avis d’imposition de l’impôt sur le revenu et de contributions sociales. 
Nous verrons donc dans quelque temps si oui ou non ce déficit est bien en train de diminuer ce qui serait une bonne nouvelle pour la France ou si ce n’est que l’« effet calendaire » comme l’indique Bercy. Affaire à suivre.


> Dia veut céder ses magasins en France
Le groupe espagnol Dia, spécialiste du hard discount envisage de céder partiellement ou totalement l’ensemble de ses magasins en France au nombre neuf cents. Il prévoit aussi de fermer les moins rentables, soit deux cents magasins environ. Un comité central d’entreprise extraordinaire a eu lieu mardi. 
« Il a été dit en gros que ce serait soit une restructuration de l'ensemble du parc Dia, ou une scission partielle ou totale de Dia France, ou les deux », a expliqué Thierry Coquin, délégué syndical central CGT, l'un des trois syndicats représentatifs du groupe avec FO et la CFTC. 
De plus, Franck Merouze (CGT) déclare que « la situation économique de Dia France est préoccupante et ils annoncent au conditionnel entre cent cinquante et deux cent cinquante fermetures de magasin », ce qui reviendrait à supprimer deux mille à deux mille cinq cents postes.


> Air France satisfaite de la progression de ses résultats et du plan de départs volontaires
Air France est « une grande marque avec une longue histoire » et elle tient à le faire savoir, assure la compagnie aérienne. Pour célébrer ses 80 ans et promouvoir sa nouvelle cabine long courrier, Air France a pris exemple sur Citroën. Il y a quelques années, le constructeur automobile avait choisi Shanghai et Sophie Marceau pour lancer sa nouvelle DS. C'est donc à Shanghai qu'a été dévoilée la nouvelle première classe d'Air France. Ne manquait que Sophie Marceau. A Shanghai, Frédéric Gagey, PDG d'Air France, était tout sourire. 2014 a bien démarré. « Nous sommes plutôt contents des résultats depuis le début de l'année. La restructuration du groupe n'a pas fait obstacle au redressement de l'activité », a-t-il déclaré. Les clignotants du groupe repassent au vert. « Nous avons enregistré une amélioration de 91 millions d'euros du résultat d'exploitation au premier trimestre par rapport à la même période en 2013 », a précisé le patron d'Air France. Il entrevoit désormais un retour à l'équilibre de la compagnie aérienne après six années de pertes.
 « Mais ce sont nos résultats de 2014 qui donneront la picture [la vision] de ce que l'on fera ensuite », a-t-il tempéré.


> La fusion Publicis-Omnicom tombe à l’eau 
Les deux groupes devaient former le leader mondial de la publicité, employant 130 000 personnes dans le monde pour un chiffre d'affaires d'une vingtaine de milliards d'euros, dépassant ainsi le britannique WPP.  Neuf mois plus tard, les deux groupes se séparent. Dans un communiqué commun publié vendredi 9 mai, les deux groupes annoncent « mettre un terme à leur projet ». 
 Manifestement, les deux directions ne se sont pas accordées sur les termes de l'« équilibre » à trouver entre les deux compagnies. Depuis juillet 2013, la recherche de cet « équilibre » a occasionné de multiples frictions entre les deux parties, faisant progressivement resurgir chez chacun la crainte d'être absorbé par l'autre.
Ces dernières semaines, il semble que le désaccord soit sur un point précis : le choix du directeur financier. Pour Omnicom, le poste devait revenir à son actuel « CFO », Randy Weisenburger. Mais, aux yeux du français, ce point n'était pas négociable et le poste devait revenir à son directeur financier, Jean-Michel Etienne.
Cette divergence est venue s'ajouter aux difficultés antérieures. D'abord, la question de savoir quel groupe allait techniquement acheter l'autre puis la localisation fiscale de l'entité. Autant de désaccords qui ont montré que derrière le slogan de la « fusion entre égaux », des questions majeures n'avaient pas été clairement posées ou réglées entre les deux firmes.



> Les banques d'investissement en pleine crise existentielle
La banque d'investissement, ça eu payé, mais ça ne paye plus. En tout cas, pas pour tout le monde.
Le groupe britannique Barclays est loin d'être le seul à se lancer dans un vaste programme de restructuration. Le suisse UBS a coupé des pans entiers de ses activités sur les taux d'intérêt en 2012, mettant 10 000 salariés à la porte. L'écossais RBS, comme le Crédit agricole, a élagué dans ses métiers actions. L'américain Morgan Stanley muscle son pôle de gestion d'actifs pour être moins dépendant des activités de négoce.
C'est plus qu'une mauvaise passe. « Les banques d'investissement en danger » : le titre d'un rapport du cabinet de stratégie Boston Consulting Group (BCG), publié le 7 mai, en dit long sur les difficultés structurelles d'une industrie qui a tardé à tirer les leçons de la crise financière.
Longtemps, les Barclays, UBS ou Citigroup ont espéré qu'ils allaient rebondir, une fois passées les affres de 2007 et 2008. Pour eux, les nouvelles règles jurisprudentielles allaient se traduire par une accélération de la désinte..



> Netflix débarque bientôt en France
Le service américain de vidéo à la demande, très populaire outre atlantique devrait bientôt arriver en France pour des prix et des contenus défiant toute concurrence. 
Orange VOD et CanalPlay, les actuels leaders de ce marché en France, ont du  soucis à se faire.  En effet, la compagnie américaine profitera d’avantages non négligeables puisqu’elle s’est implantée hors du territoire français, ne se soumettant pas ainsi à la législation de ce dernier,  concernant les contenus audiovisuels mais également au niveau des nombreuses taxes obligatoires, comme la TVA à 20%.
Ainsi , le service proposerait un abonnement mensuel de 8,99 euros, octroyant le droit d’un visionnage illimité de toutes les séries, films,émissions, reportages français mais aussi américain. Une vraie révolution pour la France. De ce fait, les derniers épisodes des séries américaines à succès serait disponible juste après leur diffusion au pays de l’oncle Sam.
De plus, Netflix propose déjà à ses abonnés américains de visionner tout le contenu qu’ils souhaitent sur leur télévision mais également sur leur ordinateur et appareils mobiles en tout genre. Imaginez vous en train de regarder le début de votre série au salon et de la terminer pénard, dans votre lit, sur votre ordinateur ou tablette tactile. Ce service de vidéo à la demande devrait très certainement débarquer en France dans le courant d’automne.



> Ukraine : les séparatistes pro-russes maintiennent leur référendum
Kiev a qualifié de moquerie le scénario de désescalade en Ukraine par Vladimir Poutine. La Russie accuse de son côté l'armée ukrainienne de mobiliser des troupes à la frontière.
L'appel lancé par Vladimir Poutine n'aura pas reçu d'écho en Ukraine. Mercredi, le président russe avait demandé aux séparatistes prorusses en Ukraine de reporter le référendum prévu le 11 mai sur l'indépendance de la «république» autoproclamée de Donetsk. Il a par ailleurs fait un geste envers Kiev en annonçant le retrait de ses troupes stationnées à la frontière avec l'Ukraine. Seulement, jeudi, les autorités ukrainiennes et les séparatistes de l'est du pays ont toutes les deux refusé la main tendue.
• Les séparatistes prorusses maintiennent leur référendum
L'annonce de Vladimir avait pris de court les séparatistes. Mais, jeudi, les représentants se sont finalement prononcés à l'unanimité pour le maintien du référendum d'autodétermination prévu dimanche. «Nous venons juste de voter au Conseil Populaire (...) La date du référendum a été approuvée à 100%. Le référendum aura lieu le 11 mai», a annoncé Denis Pouchiline, chef de la «République populaire de Donetsk». Les séparatistes de Louhansk se sont eux aussi prononcés en ce sens, rapporte l'agence de presse RIA.
• L'Ukraine poursuit l'opération contre les insurgés
Les autorités ukrainiennes avaient déjà anticipé leur réponse, en déniant à nouveau toute légitimité à ce projet de «référendum terroriste». Le secrétaire du Conseil de sécurité nationale et de défense, Andriï Paroubiï, s'est pour sa part montré clair: l'opération militaire contre les insurgés «va se poursuivre» quelle que soit leur décision. En tout cas, Kiev n'accordait guère de crédit à la proposition russe. Le ministère des Affaires étrangères avait déjà qualifié de «moquerie» le scénario de désescalade envisagé par Poutine. «Discuter d'un règlement pacifique en Ukraine, mais sans l'Ukraine, n'a pas de sens et est inacceptable», a estimé le ministère.
• Moscou procède à plusieurs tests de missiles balistiques
Le Kremlin a indiqué «analyser» la situation après l'annonce par les séparatistes. Moscou dénonce par ailleurs des mouvements de troupes ukrainiennes. Selon le vice-ministre russe de la Défense, Anatoli Antonov, les forces ukrainiennes auraient massé 15.000 hommes à la frontière avec la Russie. La tension entre les deux pays semble même monter d'un cran. Les autorités russes ont annoncé le tir depuis des sous-marins de la flotte du Nord et de la flotte du Pacifique de plusieurs missiles balistiques, lors d'exercices militaires supervisés par le président russe Vladimir Poutine.


> Apple rachète Beats Electronics
Selon le Financial Times, Apple serait sur le point de racheter la marque d'équipements audio Beats Electronics pour la somme de 3,2 milliards de dollars soit 2,3 milliards d'euros.
Si cette transaction avait effectivement, la marque Apple réaliserait sa plus grosse acquisition. 
Beats Electronics, fondée en Californie en 2006 par le rappeur Dr. Dre et le producteur Jimmy Lovine, est initialement une marque de casques audio, elle s'est effectivement  très vite fait connaître grâce au succès fulgurant de sa ligne de casques Beats by Dre. 
Puis la marque a rapidement proposé d’autres produits tels que des enceintes ou des smartphones. 
Mais alors pourquoi le géant américain Apple s’interesserait-il à une marque déjà bien implantée et établie. On peu alors supposer qu’Apple pourrait notamment profiter de la clientèle de Dr. Dre, habituée à débourser 200 dollars au moins pour un casque. Une manière, peut-être, de diversifier ses sources de revenus en dehors des smartphones et des tablettes.

vendredi 2 mai 2014

Fil d'actualités

> International - De nouvelles images satellite indiquent que la Corée du Nord teste la propulsion d'un missile intercontinental balistique (ICBM), a rapporté vendredi 2 mai un institut américain, dans un contexte d'inquiétudes quant à l'imminence d'un nouvel essai nucléaire nord-coréen. Selon Le Figaro, ce type de missile serait "potentiellement capable de frapper les États-Unis".
Des tests scientifiques avance Pyongyang
La Corée du Nord est parvenue à placer un satellite en orbite en décembre 2012 avec le lancement réussi d'une fusée Unha-3. Ce tir avait été condamné par la communauté internationale comme un tir d'essai de missile balistique et avait valu au régime nord-coréen de nouvelles sanctions votées par le Conseil de sécurité des Nations unies. 
Vers un quatrième essai atomique?
Le Nord a récemment multiplié les tirs d'essai de missiles en mer et semble sur le point de procéder à son quatrième essai atomique comme le suggèrent de récentes images satellite révélant une activité intense sur son principal site d'expérimentation nucléaire de Punggye-ri. La Corée du Nord a déjà procédé à trois essais nucléaires, en octobre 2006, mai 2009 et février 2013, des tests interdits par l'ONU et qui ont chaque fois conduit à un alourdissement des sanctions internationales.
Les lanceurs de type KN-08 présentés lors des parades militaires géantes organisées par le régime nord-coréen dans la capitale ont été qualifiés de vulgaires copies par les experts étrangers. Peu d'experts pensent que Pyongyang possède des engins intercontinentaux fonctionnels, le tir de 2012 ayant souligné l'incapacité de la fusée-missile à revenir dans l'atmosphère pour aller frapper sa cible.
En revanche la Corée du Nord serait sur le point, après trois essais nucléaires, de maîtriser la miniaturisation de charges nucléaires contenues dans l'ogive d'un missile


> Facebook veut devenir un acteur incontournable de la publicité mobile
C'est la conférence du printemps dans la Silicon Valley. Très attendue, la « F8 » de Facebook, réservée aux développeurs, a eu lieu mercredi 30 avril. L'événement, une tradition dans la Silicon Valley – Google et Apple ont eux aussi leurs conférences développeurs – n'avait pas eu lieu depuis 2011.
C'est devant un parterre de plus de 1 700 développeurs et journalistes, que Mark Zuckerberg, fondateur et encore principal actionnaire de Facebook, a fait la présentation de plusieurs nouveaux outils, principalement centrés autour de l'univers du mobile. Le plus grand réseau social du monde qui, il y a deux ans, ne tirait aucun revenu de son application pour smartphones, semble avoir plus que jamais compris l'importance de l'écosystème mobile. Et pour cause, Facebook en tire aujourd'hui un peu plus de 60 % de ses revenus ! Une belle performance qui repose quasi uniquement sur la publicité.
C'est dans ce contexte que Mark Zuckerberg a annoncé mercredi une nouvelle régie publicitaire mobile nommée Facebook Audience Network. Chassant résolument sur les terres de son grand rival Google, le réseau social aux 1,2 milliard d'utilisateurs va vendre de la publicité non plus uniquement sur sa plateforme mobile mais sur des applications tierces.


> Taxe sur les transactions financières
  Michel Sapin prévoit la semaine prochaine, à Bruxelles, une avancée « décisive »sur la taxation des transactions financières. « Le 6 mai, nous allons marquer la première étape » de ce projet, a assuré le ministre des finances et des comptes publics, invité mercredi de l'émission « Questions d'info » sur LCP en partenariat avec Le Monde, France Info et l'AFP.
  La taxation des transactions financières, dite « taxe Tobin », est un vrai serpent de mer. L'idée avait été suggérée en 1972 par le lauréat du prix Nobel d'économie James Tobin pour limiter la volalité des taux de change. Elle avait été relancée parNicolas Sarkozy après la crise de 2008.
  Son principe a été acté par le Parlement européen en 2010 puis repris à son compte par la Commission européenne un an plus tard. Mais il a fallu attendrejanvier 2013 pour qu'une majorité qualifiée d'Etats membres en accepte le principe. La Grande-Bretagne, farouchement hostile au projet, a alors déposé un recours devant la Cour de justice de l'Union europénne, qui a été rejeté mercredi 30 avril.
 - Onze états participants
« Le serpent est en train de sortir de la mer, a assuré Michel Sapin. Le 6 mai prochain, je proposerai avec d'autres grands pays européens, l'Espagne, l'Italie, l'Allemagne, que nous franchissions une étape décisive dans la mise en œuvre de cette taxe. »
 Dans un premier temps, les onze Etats participant au projet (Allemagne, Autriche,Belgique, Espagne, Estonie, France, Grèce, Italie, Portugal, Slovaquie et Slovénie) devraient s'engager à taxer les échanges portant sur les actions. Le projet de la Commission évoque un taux de 0,1 %. La taxe pourrait s'appliquer dès 2014.
« D'ici à la fin de l'année, il faudra travailler à une deuxième étape sur d'autres outils financiers, comme les produits dérivés, qui eux-mêmes présentent des inconvénients s'ils ne sont pas régulés », a précisé Michel Sapin.
 - Financer des grands travaux
  Pour le ministre des finances, il est en effet « très important, au moment où la croissance repart, d'éviter la spéculation et de contenir la “finance folle” qui ne s'occupe que d'elle-même. Tout ce qui permet de réguler, de ralentir des mécanismes de transactions qui sont fous est bienvenu. La taxe sur les transactions financières en fait partie ».
  La taxe devrait être prélevée au niveau de chacun des pays, comme c'est déjà le cas en France, mais son produit pourrait contribuer au financement « de grands travaux européens », a précisé M. Sapin.
  Récusant les risques de déflation en Europe, le ministre des finances a cependant vigoureusement plaidé pour un assouplissement de la politique monétaire européenne en jugeant positives les récentes prises de position de Mario Draghi.« Quand la Banque centrale européenne se préoccupe de la valeur de l'euro, elle reconnaît qu'il y a un problème, que le niveau de l'inflation est trop faible », s'est il réjoui.
  Alors qu'Alstom est entré en négociations avec le groupe américain General Electric pour la vente de sa branche énergie, Michel Sapin a déclaré que le gouvernement « n'avait pas juridiquement de veto » à mettre, car « cette entreprise est 100 % privée ». Mais il a invoqué les « intérêts fondamentaux de la France » en citant : l'emploi, la conservation et l'amplification des centres de recherche et de décisions et les questions stratégiques liées à l'énergie. 
-Tiré du monde


> Bras de fer au sommet du secteur pharmaceutique entre Pfizer et Astrazena 
Trois tentatives, trois échecs. Malgré le réhaussement de son offre de rachat à 63 milliards de livres (76 milliards d'euros), Pfizer a essuyé un nouveau refus, vendredi 2 mai, de la part du groupe pharmaceutique britannique AstraZeneca.
Après avoir ouvert en légère hausse, le titre AstraZeneca, qui avait bondi de 14,38 % lundi, a reculé de plus de 1 % à la bourse de Londres, avant d'effacer une partie de ses pertes, les investisseurs anticipant une nouvelle surenchère de Pfizer. Depuis le début de la semaine, l'action a pris plus de 18 %. 
Après deux refus, début janvier et fin avril, le groupe Pfizer avait augmenté son offre pour la troisième fois et proposait désormais 50 livres par titre. Après une offensive de charme menée par son PDG Ian Read dans la City cette semaine, le géant américain espérait ainsi obtenir la plus grosse fusion jamais réalisée dans la pharmacie, et devenir le numéro un mondial du secteur par les ventes (51 milliards de dollars pour Pfizer et 25 milliards pour AstraZeneca en 2013).
Pfizer souhaitait également mettre la main sur AstraZeneca afin de se domicilier fiscalement au Royaume-Uni, où les taux d'imposition sont plus bas. Le Parlement britannique a annoncé son intention d'enquêter sur ce projet de rachat afin de s'assurer que les emplois et la recherche scientifiques seront préservés en cas de succès.
La réputation de Pfizer au Royaume-Uni est ternie depuis que le groupe a fermé en 2011 un grand centre de recherche où le Viagra fut inventé, avec la perte de près de 2 000 emplois. En début de semaine, le groupe s'est publiquement engagé à assurer la création d'un centre de recherche planifiée par AstraZeneca à Cambridge et à avoir 20 % des effectifs de la nouvelle entité au Royaume-Uni.
Source : Le Monde
 (Interrogé sur la BBC, David Willetts, ministre des sciences et des universités, a fait savoir que Londres avait fait pression sur Pfizer pour que le groupe prenne aussi des engagements en matière de préservation des emplois et des facilités de recherche. Un groupe de scientifiques britanniques a d'ailleurs exhorté le gouvernement à agir pour empêcher l'industrie pharmaceutique du pays d'être purement et simplement absorbée.)


> Assurance auto : ce qui fait gonfler les tarifs
Il suffit de se rendre sur l'un des nombreux sites de comparateurs d'assurances pour s'en rendre compte : les tarifs de l'assurance auto font le grand écart d'un prestataire à l'autre.     « Pour un profil strictement identique, ils peuvent coûter 50 % de plus entre la société la plus chère et la moins chère », indique Arnaud Giraudon, président de Acommeassure.com, un courtier en ligne.
Mais les tarifs ne varient pas seulement en fonction des sociétés : chez un même assureur, ils peuvent aussi évoluer du simple au double selon différents critères, dont certains sont plutôt inattendus.
Dans un comparatif réalisé par Acommeassure.com, plusieurs d'entre eux sont mis en avant, en lien avec l'impact sur le coût. La profession de l'assuré réserve la première surprise : si un retraité paie 8 % de moins qu'un cadre, car il conduit moins, on y découvre qu'un chômeur paie 23 % de plus qu'un cadre pour une même voiture avec les mêmes garanties.



> Premier refus d'adoption à un couple de femmes ayant conçu un enfant par PMA
 « Je suis écœurée, je ne comprends pas. » Sabine (le prénom a été modifié) et son épouse ont découvert la décision du tribunal de grande instance de Versailles le 30 avril au soir. Pour la première fois en France, un refus d'adoption de l'enfant du conjoint au sein d'un couple homosexuel a été prononcé. L'association Les enfants d'Arc-en-ciel, qui accompagne les deux femmes, a rendu publique la décision. Le couple fera appel.
  L'enfant, un petit garçon de 4 ans, a été conçu par procréation médicalement assistée (PMA) avec donneur anonyme en Belgique par l'épouse de Sabine. Cette dernière demandait à adopter l'enfant de sa conjointe, comme la loi l'autorise au sein des couples mariés. C'est pour cette raison que les deux femmes ont convolé rapidement après l'entrée en vigueur de la loi sur le mariage pour tous en mai 2013. Elles vivent ensemble depuis quinze ans, ont décidé à deux d'avoir un enfant. « J'ai sorti mon fils du ventre de ma compagne, j'ai coupé le cordon, je l'emmène à l'école », témoigne Sabine.
  « On n'a pas fait de fête pour le mariage, se souvient-elle. On voulait la faire pour l'adoption». Cette procédure leur apparaissait comme une formalité : « La loi a été faite pour sécuriser les enfants ! », poursuit Sabine. C'est en tout cas le discours qui était tenu par les ministres et les parlementaires au moment des débats au Parlement. Il était en effet admis que la loi allait surtout servir à régulariser la situation d'enfants nés par PMA à l'étranger – Belgique, Danemark, Espagne…
  Mais le droit n'est pas aussi clair. Le tribunal de Versailles a ainsi estimé que « le procédé qui consiste à bénéficier d'une assistance médicale à la procréation interdite en France, puis à demander l'adoption de l'enfant, conçu conformément à la loi étrangère mais en violation de la loi française, constitue une fraude (…) et interdit donc l'adoption de l'enfant illégalement conçu ». Il se réfère à la décision du Conseil constitutionnel du 17 mai 2013 (saisi par les parlementaires de l'opposition) qui rappelle que la PMA n'est pas ouvert aux couples de femmes en France. Les juges sont tenus de vérifier « que la situation juridique qui leur est soumise ne consacre pas une fraude à la loi ».
  Cependant, si la PMA est légalement réservée aux couples hétérosexuels infertiles, aucune loi n'interdit explicitement aux lesbiennes d'y avoir recours. Les juges affirment aussi qu'autoriser les adoptions au sein des couples de femmes reviendrait à « établir une distinction avec les couples homosexuels hommes, pour lesquels le recours à la gestation pour autrui est pénalement répréhensible », ce qui porterait atteinte au principe d'égalité devant la loi.


> Réforme territoriale : quels départements ou régions supprimer ?
En 1982, la loi sur la décentralisation correspondait à un besoin vital pour une France déjà en crise. Trente ans après, la décentralisation est toujours aussi nécessaire car, chacun le sent bien, c’est de la mobilisation commune de l’État et des collectivités locales que dépend la capacité à faire face à la crise écologique, dont découle en particulier la crise économique qui affecte les sociétés occidentales, mais pas seulement.
 Lorsque Manuel Valls souhaite engager une grande réforme territoriale avec la division par deux du nombre des régions et la suppression des départements en tant que collectivités territoriales, afin de réduire le complexe mille feuille, on ne peut qu’approuver.
  Il est clair que les régions françaises méritent d'être redécoupées. Elles ne  correspondent trop peu aux réalités historiques, culturelles, et sociales du pays. C'est pourquoi il est impératif que la cohérence territoriale soit en adéquation avec celui des aspirations des populations, mais aussi avec les nouvelles contraintes écologiques.
 Le résultat pourrait être des régions de tailles très hétérogènes, comme chez nos voisins italiens, allemands ou espagnols. Ainsi, on peut imaginer une région avec six, sept, huit départements actuels, coexistant avec des régions à deux départements (Alsace, Savoie), voire, des collectivités territoriales plus petites encore (Catalogne et Pays Basque français).
L'objectif d'une dizaine de régions ainsi fixé arbitrairement par le Premier ministre, sans débat préalable de la population, notamment par saisine de la "commission nationale du débat public" mérite d'être condamné fermement, car il reproduirait les travers technocratiques du découpage précédent... Certes, cette réforme exprime une volonté qui va dans le bon sens, toutefois, pour qu'elle soit complète, il resterait toutefois à revoir la réduction du nombre de communes par des fusions consenties entre elles, ainsi que la suppression du Sénat.


> Les stratégies des banques centrales divergent
Les banques centrales se réunissent de plus en plus souvent. Mercredi 30 avril, la présidente de la Reserve Féderale Americaine (FED). Janet Yellen, la présidente a annoncé que la banque aller essayer de réduire  de 10 milliards de dollars ses injections de liquidités (10 milliards supplémentaires s’ajoutant aux réductions déjà prévues).
En mai, la FED va acheter ainsi pour 45 milliards de dollars d’obligations du Trésor américain et de titres adossés à des créances hypothécaires sur les marchés, contre 55 milliards en avril et 85 milliards par mois en 2013.
« Elle estime que l’économie américaine va mieux et qu’elle doit poursuivre la normalisation de sa politique », commente Paul Ashworth, chez Capital Economics.


> La baisse du chômage aux Etats-Unis
Alors que la crise économique se poursuit dans le monde depuis 2007, les chiffres du chômage aux Etats-Unis sont plutôt encourageants. Grâce à de nombreuses créations d’emplois, le taux de chômage a donc baissé de 0.4% entre le mois de mars et d’avril et s’élevait donc à 6 ,3% en avril. Ce nouveau taux de  chômage dépasse les attentes des analystes qui le prévoyaient autour de 6,6% en avril. Si ce chiffre est si encourageant, c’est aussi parce que le taux de chômage aux Etats-Unis n’avait pas été aussi bas depuis septembre 2008. On estime aujourd’hui  à 190 000 le nombre d’emplois créés par mois aux Etats-Unis, et le nombre total de chômeur s’élèverait désormais à 9,8 millions. 
En comparaison, le taux de chômage de la zone euro s’élève encore aujourd’hui à 11,8% ce qui représente 5% de plus qu’aux Etats-Unis et près de 19 millions de personnes. 


> En zone euro, le taux de chômage reste stable à 11,8 %
Aujourd’hui, vendredi 2 mai 2014, le taux de chômage est publié par Eurostat. Il est de 11,8 %, c’est-à-dire le même taux qu’au mois de mars. Ce taux représente 18,913 millions de personnes mais il ne faut pas oublier qu’il avait diminué de 22 000 personnes en février. Et comparé à mars 2013, le chômage a baissé de 316.000 personnes dans la région.
Pour autant, tous les pays n’ont pas eux stagné quant à leur taux de chômage, c'est-à-dire que certains ont vu leur courbe diminuer, par exemple l’Autriche, le Luxembourg ou encore l’Allemagne. D’autres, ont malheureusement observé une augmentation de ce taux, on pense par exemple à la Grèce et à l’Espagne qui traversent en ce moment des périodes difficiles. Par ailleurs, la France, elle reste sous la moyenne du taux de chômage dans la zone euro.
Même si ce taux de chômage reste de 11,8 %, il est presque le double de celui des Etats-Unis étant de 6,3 % soit 5,5 % d’écart. Mais si l’on continue dans cette voie là, il se pourrait bien que le chômage diminue, alors continuons !


> A Cuba, un embargo Américain qualifié de "Blocus" 
Un embargo est une interdiction provisoire de la libre circulation entre les pays. Ici, l’embargo interdit les exportations des Etats-Unis vers Cuba, à l'exception, depuis une quinzaine d'années, des médicaments et des produits alimentaires. Les Etats-Unis sont d'ailleurs devenus le premier fournisseur de denrées alimentaires de l'île. Mais les autorités cubaines doivent les payer comptant et en liquide. Cuba ne peut en outre pas importer de biens dont au moins 10 % des composants sont américains, ce qui prive l'île d'un grand nombre de produits incorporant de la technologie américaine, notamment informatique. Le gouvernement de l'île se plaint des surcoûts qu'entraîne pour lui l'obligation de se fournir sur des marchés lointains.
  • Condamnation de l'ONU 
L'embargo est aussi financier. Cuba ne peut effectuer de transactions internationales en dollars ni détenir de compte dans cette monnaie dans les banques de pays tiers. Dans son dernier rapport aux Nations Unies – l'Assemblée générale a condamné l'embargo à de multiples reprises – « sur la nécessité de lever le blocus » (juillet 2013), le gouvernement cubain accuse l'administration Obama d'avoir fait de « la traque contre les transactions financières internationales cubaines l'un des traits dominants de l'application du blocus ». Les diplomates européens en poste dans l'île dénoncent les procédures lancées contre des banques européennes.
  « A cause du blocus, accuse Pedro Pedroso Cuesta, sous-directeur au ministère cubain des relations extérieures, les entreprises qui veulent travailler à Cuba doivent bénéficier de l'appui de leur Etat. » C'est ce que fait le Brésil, qui investit massivement dans le développement du port de Mariel (à l'ouest de la Havane). « Nous ne sommes pas soumis à l'embargo, tranche Cesario Melantonio Neto, l'ambassadeur brésilien à Cuba. Nous ne suivons pas les boycotts unilatéraux. Nos entreprises sont appuyées par le gouvernement brésilien. » Mais l'embargo pourrait gréver l'ambition des autorités cubaines de Mariel la plaque tournante des échanges maritimes dans la Caraïbe. En effet, il interdit aux navires qui touchent Cuba d'accoster aux Etats-Unis pendant les six mois qui suivent.
Source: http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/05/02/a-cuba-un-embargo-americain-qualifie-de-blocus_4410584_3234.html Le Monde. 


> Attentats en Egypte
 Plusieurs attentats ce vendredi 2 mai dans le Sinaï, ont éclatés dans le nord de l'Egypte. Un point de contrôle de l’armée dans la région d’El-Tour, a été attaqué par deux kamikazes, faisant une victime, un soldat selon les sources militaires citées par les agences de presse. Dans le même temps, un car de tourisme transportant des travailleurs égyptiens a été visé par une attaque près du lieu du premier attentat,
sur la route menant du Caire à la station balnéaire de Charm El-Cheikh.
Le bilan fait par les autorités compte au moins cinq personnes qui ont été blessées. 
Les attaques n'ont dans un premier temps pas été revendiquées. Dans le reste du pays, la situation reste également très tendue. Un policier a été tué par une bombe lancée par des inconnus au Caire causant de nombreux dégâts matériel et humains.


> Nouvel attentat à Abuja au Nigeria
Ce jeudi 1er mai, un attentat déclenché par une bombe, a explosé en tuant 19 personnes. La bombe a explosé à 20 heures locales dans la même gare routière de la périphérie d'Abuja où un attentat avait fait au moins 75 morts le 14 avril dernier. L’attentat n’a pas encore été revendiqué pour l’instant mais le groupe islamiste extrémiste Boko Haram, dont les attaques font des milliers de morts au Nigeria depuis 2009, est fortement soupçonné. 
Mais la plupart des attaques récentes de groupes de terroristes sont concentrées dans le nord-est du Nigeria. Cette nouvelle attaque, au cœur du pays dans la capitale Abuja, laisse le doute sur les affirmations de l'armée selon lesquelles Boko Haram serait affaibli et  plus capable de frapper des cibles importantes.


> Le Portugal bientôt affranchi de son plan d'aide international
Le Portugal a conclu avec succès le dernier examen de ses comptes par la troïka de ses créanciers – Commission européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international. Il est en passe de devenir le deuxième pays sous assistance de la zone euro à s'affranchir de son plan d'aide international, après l'Irlande.
La mission de la troïka, qui avait débuté le 22 avril, s'est terminée jeudi soir au terme de négociations marathon. « Le Portugal a fait le chemin lui permettant de reconquérir son autonomie financière, ce qui donne un sens et une utilité aux sacrifices consentis », s'est félicité le vice-premier ministre, Paulo Portas.
UN DERNIER CHÈQUE DE 2,6 MILLIARDS D'EUROS
Le satisfecit des bailleurs de fonds libère un versement de 2,6 milliards d'euros au pays, dernière part des 78 milliards du plan de sauvetage accordé en mai 2011. Le Portugal sortira officiellement de son programme de redressement financier le 17 mai. Il pourrait annoncer sous peu son retour sur les marchés sans recours à une ligne de crédit de précaution, comme l'avait fait l'Irlande en décembre.
Le premier ministre portugais, Pedro Passos Coelho, s'est engagé à dévoiler sa décision avant lundi, date de la prochaine réunion des ministres des finances de la zone euro. « Nous sommes en mesure de montrer aux Portugais que le chemin parcouru jusque-là nous permet d'avancer par nos propres moyens à partir de maintenant », avait déclaré jeudi M. Passos Coelho, laissant entendre que le pays s'apprête à suivre l'exemple de l'Irlande.


>  Le FMI promet 17 milliards à l'Ukraine
Le FMI a décidé mercredi de débloquer une somme de 17 milliards sur deux ans pour l'Ukraine. Cette somme a obtenu le feu vert du conseil d'administration du Fonds monétaire international. Un premier prêt de 3,2 milliards de dollars va immédiatement être débloqué. De quoi permettre à Kiev de régler une partie de sa facture de gaz à son voisin russe, alors que le pays est au bord de la faillite et que les forces pro-russes menacent la stabilité de l'est du pays.
Cet accord ouvre aussi la voie à d'autres donateurs (Union européenne, Banque mondiale...) afin de parvenir à un plan de sauvetage global de 27 milliards de dollars alors que le pays est menacé de banqueroute et fragilisé par une insurrection prorusse dans l'Est.
Les autorités intérimaires à Kiev, qui avaient appelé l'institution à l'aide au début de mars, ont déjà donné des gages de bonne volonté en annonçant une baisse des subventions énergétiques (qui se traduira par une hausse de 50 % des prix du gaz), une mesure réclamée de longue date par le Fonds.
Ce plan d'aide est le troisième accordé par l'institution à l'Ukraine depuis 2008. Il doit également permettre d'améliorer le climat des affaires, mais reste sujet à de fortes incertitudes liées à la crise politique.